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  • Au plan initiatique le mariage homosexuel est inacceptable car contre nature.

    220px-Dice.jpg"Dieu ne joue pas aux dés avec la nature" (Einstein) mais l'homme dans sa prétention orgueilleuse pourrait bien le faire en instaurant le mariage homosexuel assortie de procréation assistée.

    Il faut bien comprendre que c'est une chose juste et nécessaire de reconnaitre aux homosexuels  les mêmes droits que les autres citoyens, mais que cela en est une autre que de remettre en cause les liens de filiation ancrés dans la réalité naturelle. Le mariage homosexuel vise à supprimer la paternité comme la maternité en instituant le parent 1 et le parent 2. Ce qui est non seulement absurde mais ouvre la boîte de Pandore d'une éternelle contestation au sein du couple homosexuel. Au nom de quoi en effet l'un serait supérieur à l'autre dans l'ordre numérique décroissant en étant 1 ou inversement  d'ailleurs ? On imagine fort bien que parent 2 se révolte en proclament que rien ne justifie qu'il soit numéro 2.

    On voit bien à quoi conduit la folie qui consiste à remettre en cause toujours plus les repères et la loi naturelle qui est une loi divine. Pas plus que l'avortement, qui ne peut qu'être douloureusement toléré par la loi humaine ( mais qui est contraire à la loi divine), l'homosexualité ne peut qu'être aménagée par la loi humaine(par le Pacs par exemple) et non instituée en norme contre la loi naturelle.

    Rappelons que dans la nature l'homosexualité n'est qu'un tatonnement vers l'accouplement qui fonde la procréation. Ce n'est pas parce qu'une vache en chaleur importune sa voisine dans le troupeau que nous devons en conclure que les  êtres humains doivent se réduire à imiter les animaux.

    Ceux qui en tirent cette conclusion ignorent simplement que l'univers est fondé sur des lois naturelles et divines, y compris des lois morales.

  • Sur le chemin de St Jacques de Compostelle. J'entre en Galice. Note 26

    maison gauloise au cebreiro 1.23.jpgAprès Valcarcel j'ai entamé la montée vers le Cebrero, l'un des hauts lieux du sentier. La montée est douce jusqu'à Vega de Valcarcel, mais à Faba la pente devient escarpée et sans ombre. En été il faut partir très tôt pour ne pas s'épuiser en montant dans la chaleur,mais en cette superbe journée d'automne St Jacques est avec le pèlerin et je suis habitué aux rudes montées dans les Vosges. C'est donc sans trop de peine que j'atteins le sommet qui marque l'entrée en Galice.

    Je suis maintenant en pays celte comme en témoignent les huttes gauloises plus ou moins restaurées qui se trouvent au sommet (voir photo). Dans les tavernes du sommet le mythe celte est bien exploité commercialement à grand renfort de musique de cornemuse galicienne.

    A mes pieds s'étend la Galice, verte et douce comme l'Irlande ou la Bretagne. J'entame la descente et à mi pente je trouve une ferme auberge comme dans les Vosges, mais en plus rustique. Elle s'appelle la Casa Xato. Un feu rustique brûle dans la cheminée, il est bienvenu en cette fin de journée humide et froide. Au menu du soir la meilleure soupe aux choux que j'ai jamais mangée.Le choux est un légume emblématique de la cuisine galicienne, j'adore et je vais dormir heureux le ventre plein.

    Je suis à 1200 mètre d'altitude et au petit matin je m'engage dans la descente en plein brouillard.Il me reste 136 kms à parcourir et je ne sais si je suis heureux ou déjà nostalgique de voir approcher le terme du voyage. J'ai un problème de linge car j'ai perdu un maillot qui séchait sur mon sac pendant la marche. C'est la moitié de mon change.Je descends toujours dans le vent et la pluie mais à Saria je réussis enfin à laver mon pyjama devenu puant après 10 jours d'état grippal et de sueurs nocturnes. Pour le pèlerin le linge propre et sec c'est le bonheur. Rien ne manque donc à mon bonheur...Ultréïa !

  • Rome prime l'oecuménisme et...... reste immobile

    F0007202.jpgSource "La Croix"

    Le Prix Ratzinger 2012 a été attribué au philosophe français Rémi Brague et au jésuite américain Brian Daley  engagés selon le Pape "dans deux aspects décisifs de l'Eglise de notre époque : l'oecuménisme et la confrontation avec d'autres religions."

    Voilà qui est bien dit, le problème est que Rome en reste là et se fige dans son dogmatisme et sa prétention à représenter l'Eglise. Comme on dit en italien ..Parola, parola ...

    Le Pape a oublié d'être allemand en la matière. Il devrait se souvenir de Goethe. "Am Anfang war die Tat" au début était l'action... et non le verbe et encore moins le verbiage des théologies figées.

     Le Pape devrait aussi se souvenir qu'il vient du pays de Luther et de la Réforme. Qu'attend-il pour réconcilier le catholicisme et la Réforme au sein du Conseil oecuménique des églises  ?