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Le vieux templier - Page 105

  • Dieu et mon Droit ou le fondement de la démocratie.

    Dieu et mon Droit.pngLa mort d'Elizabeth II et l'avènement de Charles III suscitent beaucoup d'intérêt nostalgique dans notre pays. Normal la France ne s'est jamais remise de son régicide et elle peine à trouver l'équilibre de ses institutions. L'actualité est donc l'occasion de réfléchir un peu à la gouvernance des nations. Précisons qu'il ne s'agit pas d'opposer artificiellement royauté et république mais bien de comprendre ce principe monarchique qui a fait la grandeur de l'Angleterre, et qui est aussi le fondement de la démocratie.

    Ce principe fondamental "Dieu et mon Droit", est la devise de l'Angleterre. Il est exprimé en français, langue officielle de ce pays jusqu'en 1362. Mais cette devise est aussi le fondement de la démocratie et la source de la grandeur de l'Angleterre, cette nation sœur jumelle de la France née dans le même berceau.

    Malheureusement a contrario notre nation a trop souvent été infidèle à la devise de sa famille. Elle s'est même souvent dressée contre elle. Avec ses guerres civiles sanglantes, ses errances absolutistes et son refus de Dieu, la France n'a pas eu la fortune de sa sœur anglaise, par sa faute et cela malgré Jeanne d'Arc ou de Gaulle.

    Répétons-le, il ne s'agit ni de république ni de royauté. Roi ou président, peu importe le nom que l'on donne au symbole de l'Etat, ce qui importe est le respect du principe monarchique par le détenteur du pouvoir. Or ce principe n'est respecté ni par une royauté absolue, ni par une république laïque parce que ni l'une ni l'autre ne respecte le lien d'équilibre entre Dieu et le Droit qui sacralise le pouvoir.

    Dieu est en effet le fondement et la référence sacrée suprême du Droit et la limite de l'autorité du monarque, c'est à dire du détenteur du pouvoir.  Peu importe son nom : roi, président, chef, raïs, etc  Le Droit n'existe pas sans Dieu, mais le Droit garantit la place de l'homme face à Dieu, sinon nous sommes en théocratie islamique ou papiste.

     "Dieu et mon Droit" ainsi fonctionne la démocratie selon le principe monarchique. Si l'un des termes manque, Dieu ou le Droit, la démocratie est boiteuse et tend à devenir dictature ou anarchie judiciaire.

    C'est cette dernière situation qui caractérise la France, la société laïque ignorante de Dieu qui oscille entre anarchie et dictature du Droit ; à noter cependant que le même phénomène se constate désormais dans tout l'Occident. Il est la conséquence de la sécularisation et de l'indifférence religieuse. Il ne sert de rien en effet d'avoir Dieu dans sa devise (ou sur ses billets de banque) si personne ne croit plus en Lui et décide de tout à l'aune de son petit égo.

    Pour sauver la démocratie en Occident, il faut donc remettre en vigueur le principe monarchique en replaçant Dieu au cœur du projet sociétal, c'est à dire en remettant à l'honneur les valeurs religieuses et spirituelles qui fondent le Droit.

     Faute de le faire les sociétés occidentales sont vouées à la fois à l'anarchie du tout à l'égo, et à la dictature de juges se prenant pour Dieu, c'est à die le wokisme et la décadence.

     

     

  • Bis zum Endsieg !

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  • Ukraine : jusqu'à la victoire finale ?

    Ce n'est que le  billet d'humeur, de mauvaise humeur de quelqu'un qui salue avec respect les hommes qui meurent en Ukraine mais qui désespère de les voir mourir pour rien.images (10).jpg.

    En effet, il n'est pas nécessaire d'être un grand stratège pour comprendre qu'il n'y a pas de victoire finale en Ukraine mais l'enlisement des deux camps dans une situation moyen-orientale à la Syrienne. 

    Malheureusement les esprits mauvais, voire indignes, qui se prennent pour de grands stratèges, s'obstinent dans l' erreur et il en ira ainsi aussi longtemps que la révolte des peuples ne les aura pas mis hors d'état de nuire. Mais il faut les nommer.

    Poutine d'abord, ce despote asiatique perdu dans ses rêves archéo historiques. Biden ensuite, ce vieillard symbole d'une Amérique en déclin qui tente de maintenir ses positions géostratégiques, en particulier en Europe. Poutine comme Biden rivalisent dans l'inconscience et la boursouflure des égos, mais ils ne sont pas les seuls.

    En Europe il faut évoquer l'action malfaisante du flamboyant Boris Johnson qui, entre deux cuites churchilliennes, n'a cessé depuis des années de promettre monts et merveilles au cabotin de Kiev. C'est son action occulte (et celle des Américains) en Ukraine qui rendit impossible l'application des accords de Minsk négociés par l'Allemagne et la France. Le clown peroxydé vient de disparaître politiquement mais le mal est fait.

    A Kiev Zélensky croit encore à ses promesses d'ivrogne. En bon acteur qu'il est, il fait le beau avec la mort des Ukrainiens pour quelques dollars et les applaudissements de l'Otan.

    Résultats de ces rêves paranoïaques et éthyliques, la guerre d'Ukraine n'est que pourrissement et combats absurdes pour quelques mètres de terrain Elle détruit l'Europe et entraine un déséquilibre mondial aux conséquences économiques, écologiques et politiques terrifiantes 

    Allons-nous supporter cette absurdité pendant quatre ans encore ? Qu'attendent les Européens pour siffler la fin de la partie qui se joue sur leur terrain et sans leur avis ?  Samedi dernier 100 000 tchèques ont manifesté pour la paix et cela commence à se savoir malgré la censure de nos médias. Cette manifestation monstre pourrait bien en annoncer d'autres partout en Occident.  Le retour à la raison et à la table de négociation s'impose avant que les peuples ne s'agitent dangereusement et ne compliquent la situation.