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Islam - Page 86

  • La religion non merci ?

    imagesGKWD4D4R.jpgIl faut se réjouir de tout recul des fondamentalismes, vecteurs de haine, et pas seulement dans le monde arabe. Faut-il pour autant accepter un monde sans Dieu et sans religions, mu par les seuls ressorts du profit économique et de la rentabilité ?

    Ne nous y trompons pas en effet, l'attrait du Djihad n'est que le refus d'un monde sans Dieu et sans éthique autre que celle du profit. Cela est particulièrement vrai de la France, en proie à un certain laïcisme anti religieux qui ne laisse que vide et désespoir parmi les jeunes, et pas seulement les déshérités.

    Lorsqu'André Malraux prédisait que le 21è siècle serait religieux ou ne serait pas, il anticipait le vide des âmes qu'entraîne l'horreur économique mondialisée.

    Autre constat, c'est parmi les familles restées religieuses que les jeunes sont les moins déstructurés par l'influence de la culture pub. Ces jeunes là sont les mieux armés pour confronter la précarité et les incertitudes du monde d'aujourd'hui car ils sont structurés  et construits par leurs  références familiales et communautaires. Ces fameuses références communautaires dénoncés par ceux qui croient encore que la notion de citoyenneté nationale a encore un sens dans un monde globalisé qui ignore les frontières.

    La seule citoyenneté concevable est mondialiste et humaniste, fondée en Dieu, et non dans une conception abstraite de l'homme sans Dieu.

    Comment concilier cette citoyenneté mondialiste et l'engagement religieux, surtout dans le cadre d'une religion  non sécularisée comme l'est l'islam ? Par le dialogue interreligieux précisément et l'engagement éthique visant à  apporter à la société civile les valeurs éthiques portées par les religions.

      Pas plus en effet que le  projet politique ne peut être porté par le Dieu despotique des islamistes et des obscurantistes, pas plus  ce même projet politique ne peut se passer d'une vision de l'homme sans référence à Dieu. Sans cette référence il n'y a plus d'humanisme. Sans cette référence l'avortement devient boucherie, le respect de l'homosexuel confusion des genres,  l'égalité homme femme un affrontement, l'éducation un formatage économique, la mort le tabou absolu, et la vie une comédie absurde.

    La religion non merci ? Non mais au contraire la religion comme base de l'éthique et du progrès du singe humain en route vers les étoiles.

  • L'islam dévoyé en cache misère politique.

    imagesBO463POS.jpgL'islam est une grande religion qui mérite respect et considération. Malheureusement toute instrumentalisation politique de la religion est porteuse des pires déviances comme l'actualité nous le montre.

    L'aspiration démocratique du printemps arabe a été partout dévoyée par la montée en puissance de l'islamisme obscurantiste et totalitaire. En Egypte elle a provoqué le retour de la dictature militaire, en Tunisie la révolte des démocrates et des laïcs, en Syrie la perte des démocrates et maintenant une guerre dans la guerre entre islamistes de factions différentes.

    En Turquie l'islamisme  est en train de ruiner la Turquie. Erdogan a joué avec le feu croyant qu'il pouvait s'appuyer sur l'islam radical pour gérer une Turquie vouée au business corrompu du bazar. Il est en train d'en payer le prix. Enfin et surtout les monarchies du golf commencent à paniquer en constatant que le financement de l'islam radical à l'étranger leur revient avec un effet boomerang déstabilisateur.

    Les sociétés musulmanes ne peuvent retrouver la stabilité qu'en acceptant les valeurs démocratiques universelles et en permettant ainsi au sein de l'islam à la libre spiritualité  des soufis et des sages de les remettre sur la voie du progrès.

  • Priorité à la Terre Sainte.

    200px-Vatican_flag_large.pngLe drapeau du Vatican devrait orner les rues de Jérusalem à l'occasion de la visite du pape en Terre Sainte du 24 au 26 mai prochain.

    Une rencontre œcuménique est prévue à l'église du Saint Sépulcre qui marquera le rapprochement entre chrétiens latins et orthodoxes.

    Les autorités israéliennes semblent craindre que ce voyage ne renforce le poids de l'autorité palestinienne. Elle en aurait pourtant bien besoin face au poids croissant des islamistes en Orient en général, et à Gaza en particulier.

    Que peut le pape ? Apporter de bonnes paroles certainement et réaffirmer les positions traditionnelles de Rome en Terre Sainte.

    Sur ce point peut-il aller jusqu'à l'audace en commençant par le statut de Jérusalem ? Peut-il aller jusqu'à énoncer l'évidence, à savoir que la paix en Terre Sainte commence par la transformation de Jérusalem en capitale des trois grands monothéismes sous statut international ?

    Le pape n'ira sans doute pas jusque là mais il indique la bonne direction en choisissant la Terre Sainte pour son premier voyage . Que l'Eternel guide ses pas !