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Islam - Page 89

  • Obéir ou partir en terre d'islam !

                  

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     Elle s'appelle Najiba Sharif, a été présentatrice du journal télévisé afghan, fondatrice d'un journal féminin équivalent de Elle  (DNA du 27 juillet 2013), et maintenant elle est réfugiée en Alsace à Mulhouse car sa vie était menacée du simple fait qu'elle est une femme libre.

    La fuite des femmes, des démocrates et des minorités en terre d'islam montre que sans une révolution culturelle au sein de l'islam cette religion restera incompatible avec la modernité.

    Selon Najiba Sharif la sécularisation a toujours fait peur aux sociétés islamiques. Selon elle trois conditions sont nécessaires pour faire progresser ces sociétés :

    La liberté d'opinion et le débat contradictoire.

    Le pragmatisme pour résoudre les vrais problèmes de la population.

    L'humanisme et l'épanouissement personnel dans le respect des lois.

    En ce moment l'islam parait incapable de remplir ces conditions du progrès social et humain, mais il en fut longtemps ainsi pour le christianisme. Aujourd'hui encore ce dernier n'a pas encore complètement accepté l'épanouissement personnel dans le respect des lois ainsi que le montre le débat sur le mariage homosexuel et l'avortement par exemple.

    Plus globalement le conflit entre modernité et tradition apparait bien comme l'enjeu fondamental de notre monde en crise.

  • Islam et modernité.

    Depuis le 11 septembre 2001 il ne s'est pas écoulé un jour sans que les médias n'illustrent le défi posé au monde par la révolte islamique. En dehors de toutes considérations politiques et en condamnant sa violence, cette révolte a une dimension métaphysique et spirituelle que les médias occidentaux préfèrent ignorer. Elle est en effet une remise en cause du consumérisme hédoniste, matérialiste et athée qui fonde le développement économique et financier mondial.

    Les jeunes kamikazes du Djihad nous rappellent que Dieu est le plus grand et que Lui seul donne un sens à la vie au point de la sacrifier pour Lui120px-Flag_of_Saudi_Arabia_svg.png. C'est cette vérité qui nous fait peur, dans son excès bien sûr, mais aussi dans sa vérité. Car Dieu et la mort sont ce que le matérialisme moderne déteste le plus.

    Et pourtant l'islam doit se réconcilier à la modernité s'il veut précisément la ramener à Dieu, "l'évangéliser" si j'ose dire. Car au delà de l'utilisation d'un terme chrétien c'est bien de cela dont il s'agit, mais comment ?  Les musulmans ont compris, comme d'autres, chrétiens, juifs ou sages d'orient,  que le sens de la vie n'est pas d'accumuler des biens matériels mais de vivre  sous le regard de Dieu.

     L'islam est précisément ce rappel de l'essentiel : Unité de Dieu (plus facile à comprendre que le symbolisme chrétien), prières quotidiennes ( les pauses nécessaires dans une société stressante ), pèlerinage ( qui nous rappelle que nous ne faisons que passer), jeûne ( modération du corps), aumône ( loi de solidarité sociale).

    Mais l'islam c'est aussi des prescriptions stupides incompatibles avec la vie moderne, à commencer par le voile intégral qui empêche une femme de faire du vélo, l'islam c'est souvent  le pire de la religion. Et il en est ainsi parce que, contrairement aux autres monothéismes, cette religion n'a pas accepté la sécularisation du monde. Heureusement Dieu est grand et pour faire évoluer l'islam on peut faire confiance aux jeunes musulmans branchés sur internet et les téléphones portables. Dieu est grand vous dis-je, et si vous me trouvez trop optimiste c'est que vous n'avez pas la foi...Allah akbar !

     

     

  • Bientôt une faculté de théologie islamique à Strasbourg.

    120px-Flag_of_Saudi_Arabia_svg.png La faculté libre de théologie islamique de Strasbourg ouvrira ses portes à la rentrée de septembre.Le projet est porté par une antenne locale de l'Union turco-islamique pour les affaires religieuses, proche du gouvernement turc. Le diplôme délivré sera reconnu par la Turquie. L'enseignement sera en partie assuré par des professeurs francophones de la faculté de théologie d'Istambul, l'objectif étant de former des cadres religieux connaissant la langue et la société française.

    Sous réserve que la République française ait un droit de contrôle sur la nature des enseignements prodigués, on ne peut que se réjouir d'une évolution susceptible de promouvoir une meilleure intégration de l'islam en France. 

    La montée de l'islamisme amène certains à s'interroger  légitimement face à  cette implantation  officielle de l'islam en Alsace. Tout en partageant cette inquiétude il faut comprendre que l'islam est aussi une réponse au besoin de spiritualité de nombreux contemporains. Il nous faut oublier  le temps des conversions et des certitudes étroites, car voici que commence le temps du dialogue des cultures et des spiritualités pour le meilleur et parfois pour le pire. Mais ceux qui comme moi font confiance à Dieu ne peuvent que parier sur le meilleur. Bienvenue donc aux étudiants de théologie islamique de Strasbourg !