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Islam - Page 58

  • Islam : la sanglante illusion du Califat (ref 03)

    x17740783.jpgL'attente messianique musulmane est  associée à l'idée de l'établissement du Califat, ou établissement du royaume de Dieu sur toute la terre ( alors que pour les Juifs il ne s'agit que de la terre du Grand Israël).

    Au Moyen-âge l'attente du royaume de Dieu sur terre était commune aux Chrétiens comme aux Musulmans. Le pape voulait établir ce royaume comme représentant de Dieu sur terre, tandis que les Musulmans voulaient créer un Califat entièrement soumis à la Charia, c'est  à dire à la loi dictée par Dieu à Mahomet.

    Aujourd'hui  les colons du Grand Israël persistent dans cette idée, les Chrétiens l'ont oubliée, tandis qu'elle a été reprise par les Musulmans extrémistes de l'Etat Islamique qui luttent les armes à la main pour l'établissement du Califat. Tous sont dans des voies sans issue et en ce sens Mahomet clot le temps prophétique monothéiste. Pour l'islam aussi le temps de la modernité est arrivée, au-delà de l'impasse messianique.

  • Les religions du livre dans l'impasse messianique.( ref 0 )

    sans-titre.pngQue faire des religions du livre  à l'heure de la désacralisation des livres sacrés par Internet et la diffusion des connaissances religieuses ? Diffusion qui démystifie la Parole mythique des origines. L'histoire s'arrête dans l'instantanéité. Fin de la religion ?

    Fin de la religion prise au sérieux par des esprits simples sans doute, mais non fin des cultures religieuses.

    A noter que les  religions d'Asie n'ont pas ce problème des livres sacrés fondateurs. Les récits mythiques de l'hindouisme et du bouddhisme n'instituent pas de temps historique, ils ne connaissent que l'éternité de cycles se répétant sans cesse. Au contraire les trois monothéismes sont ancrés dans un temps historique messianique débouchant sur une apocalypse qui réalise l'attente messianique. Voyons ceci dans l'ordre d'apparition des trois monothéismes.

    Le mythe juif de la réalisation d'Israël par l'arrivée finale du Messie.  Dans le christianisme ce mythe devient celui  du retour du Christ. Revisitée par Mahomet  l'histoire s'achève par l'instauration du Califat. Celui-ci  instaure enfin la loi de Dieu sur terre par la victoire des musulmans qui imposent la Charia.

    L'actualité illustre la folle dangerosité de ce mythe à travers les fantasmes de l'Etat Islamique, mais il faut noter aussi que le messianisme conduit également les chrétiens et les juifs dans l'impasse. Dans les sociétés modernes on constate que les croyants monothéistes se distancient du mythe messianique  fondateur, seules des minorités se radicalisent dans l'attente de la fin des temps.

    Il en résulte que ces croyants messianiques se coupent du présent pour ne rêver que du monde à venir, ils désertent la réalité et peuvent s'enfermer dans une radicalisation suicidaire comme c'est le cas dans l'islam.

     Les  notes suivantes seront consacrées à un bilan des trois monothéismes dans leur rapport au messianisme et par des propositions concernant une  culture religieuse alternative ancrée dans l'identité et le rite. Nous étudierons d'abord le rêve dangereux du Grand Israël, puis la dérisoire prétention catholique à l'universel, et enfin la folie meurtrière du Califat.

  • Déradicalisation et opium du peuple.

    sans-titre.pngLa fermeture du dernier centre de déradicalisation illustre l'échec d'une politique fondée sur l' idée fausse que seule la religion est l'opium du peuple. La folie du foot et des JO, les jeux de la télé ou de la politique  sont tout autant  de drogues plus ou moins dangereuses ( la drogue, la vraie, est  d'ailleurs au cœur des performances sportives et autres qui enivrent notre société sans repères).

    La religion au contraire est un repère nécessaire, sauf qu'à son tour elle devient drogue si elle est vécue à la lettre et non en esprit. S'agissant des drogués religieux il parait difficile de les désintoxiquer en ne leur proposant que le vide de nos sociétés consuméristes et hédonistes. Au risque de faire hurler les laïcs la meilleure réponse aux fous de Dieu est de leur proposer une drogue religieuse de substitution non dangereuse, une forme de méthadone spirituelle. Et cela c'est l'affaire des religieux et non de l'Etat. C'est à la mosquée, et non dans les centres de déradicalisation, que se situe la solution, car les candidats à la guerre sainte sont d'abord et surtout des jeunes en quête de repères.

    Or ces repères sont de nature religieuse et non laïcs, d'où l'échec prévisible des centres de déradicalisation.