http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Christianisme - Page 19

  • Le christianisme comme initiation et non plus comme religion.

     

                                                       

                                                                                                  112705433124.jpgl      

     "Crois en la Vie Eternelle et aime ton prochain comme toi-même !" Paroles chrétiennes par excellence pensez-vous. Certes mais pas que.

     Bien sûr ces paroles sont celles d'un juste qui a mal fini pour avoir été pris pour un autre. Mais ce sont des paroles de vérité qui appartiennent à toute l'humanité, et il n'est pas besoin d'être chrétien pour  les pratiquer.

    Quant à la fameuse phrase de Jésus se définissant comme " La Voie, la Vérité et la Vie" c'est le bouddhisme qui nous aide à la comprendre. Ces  paroles renvoient à la construction mentale  du monde  par chacun d'entre nous, construction illusoire mais qui définit l'Etre pour,  et en chacun d'entre nous.

    Par ces paroles Jésus nous invite à être libre en conscience et vérité, c'est à dire   dans le seul rapport à la conscience. La liberté est au cœur de son message en effet.

    " Crois en la Vie Eternelle et aime ton prochain comme toi-même !"  La Religion se résume à ces paroles de Jésus, qui furent ensuite prêchées par une religion particulière qu'il ne voulut jamais instaurer. Aujourd'hui certains  chrétiens   voient même dans le  christianisme la  religion de la sortie des religions. Cela me semble vrai.

    En effet au-delà  de ses divers habillages théologiques et culturels, le christianisme est extrêmement simple et facile à pratiquer. Pour être chrétien il suffit d'aimer la vie dans le respect de ses lois et dans l'amour des créatures, à commencer par celui des êtres humains.

    "Crois en la Vie Eternelle !" Ceux qui  y croient vivent leurs vies sereinement  dans la continuité de l'Eternité.  Ils n'ont même pas besoin de se référer à  la Résurrection car la Vie Eternelle est au cœur de l'expérience humaine et ne relève du paranormal que par notre ignorance de la profondeur du Réel..

      En illustration citons l'expérience du docteur Elisabeth Kubler-Ross. Celle-ci était découragée dans son travail de recherche auquel elle allait renoncer lorsqu'apparut dans son bureau une ancienne malade, une certaine Mme Schwartz, morte  depuis plusieurs mois. Celle-ci remercia d'abord le médecin de ses soins et ensuite   lui demanda de reprendre ses recherches concernant l'accompagnement des mourants et l'étude de leur passage en mode éternel.

    C'est une apparition qui  rappelle celles  de Jésus à ses disciples découragés.  Quant à l'injonction de Jésus d'aimer son prochain comme soi-même vous la retrouvez dans l'injonction du Bouddha à la compassion "Que tous les êtres soient heureux !"

    Rien de plus naturel qu'une telle attitude qui conditionne  la vie et la survie des sociétés humaines et celle de la planète. L'amour du prochain et de toutes les créatures est la condition de la paix entre les nations et de la survie des espèces, espèce humaine comprise. Telle est la Religion, le mécanisme biologique fondamental de la vie et de l'équilibre des écosystèmes.

    Dans le cœur de l'homme il n'y a qu'une Religion exprimée par les divers symbolismes,  celui de l'Eucharistie chrétienne en particulier. Mais il ne peut exister de religion universelle du fait de l'infinie variété des cultures humaines et du jeu permanent de l'Esprit avec lui-même.

    En fait la Religion existe en toute religion, ou philosophie religieuse  particulière, qui  permet la démarche libre de l'Esprit,  condition de la tolérance et de l'œcuménisme spirituel.

    En ce jour de Pentecôte où est censé souffler l'Esprit, puisse   l'église catholique cesser de condamner la libre démarche initiatique et se souvenir  que la marche vers le Christ en l' Homme est le sommet de l'initiation. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    .

     

     

  • Le sacerdoce en question sur la chaine parlementaire

     

     

    121894_fr_lestroissi.jpgSource :  deux "débats doc" de la chaîne parlementaire les 12 et  13 avril 2023 ." Le malaise des prêtres" sur le blog Belgicatho du 14 avril 2023.

    La question du célibat des prêtres dans l'église catholique est l'objet d'une omerta qui heureusement commence à poser question. J'en veux pour preuve les deux documents présentés sur LCP et l'aveu du blog Belgicatho

    Les deux documentaires présentés sur LCP sont d'une grande intensité dramatique par l'éclairage qu'ils apportent sur la misère affective des prêtres catholiques et sur l'hypocrisie de l'institution romaine sur la question.

    Faut-il pour autant adopter le point de vue laïc des deux documentaires sans entendre la défense ? Le blog Belgicatho le fait en donnant la parole à un prêtre admirable, mort dans la fleur de l'âge, crucifié moralement par la situation de son église et la sienne.

    Il y a pourtant une solution. Elle consiste d'abord à encourager le célibat consacré et la chasteté sont une voie héroïque  pour le développement personnel d'un être humain dans sa relation à Dieu. C'est ce que nous apprennent les ascètes. Mais l'appel à la sainteté est un idéal héroïque qui ne convient qu'à une petite élite d'athlètes de Dieu. On peut aussi consacrer sa vie à Dieu d'une manière moins héroïque. Le célibat et la chasteté ne peuvent être une règle imposée. C'est là le cœur du problème de l'institution catholique.

    Pour le simple chrétien " non encarté" que je suis  la plainte est recevable si l'argument de la défense est reconnu.

     L'institution romaine est  coupable, elle est coupable   de négligence et d'abus de faiblesse de la personne humaine. Pour en finir avec beaucoup de souffrance et d'hypocrisie, Il lui suffirait de changer son règlement sur le modèle des églises orientales,  dont certaines sont d'ailleurs rattachées à Rome, Permettre au serviteur de Dieu qui le souhaite  de vivre une sexualité normée et familiale est possible, et n'a rien à voir avec le socle de la foi chrétienne.

    Mais peut-on condamner une institution si elle  souffre de la maladie d'Alzheimer comme c'est le cas de l'église de Rome ? L' Eglise ne se réduit pas à  cette dernière heureusement et l' homme de foi fait confiance à Dieu, considérant que le catholicisme est devant nous.

     

     

     

     

     

     

  • Pâques : faux mystère, vraie espérance humaine

     

     

    christ01.jpgPrécisons d'abord que cette note n'est pas anti chrétienne mais au contraire se veut  une parole d'espérance  chrétienne  et monothéiste. Nous l'oublions trop souvent mais  juifs, chrétiens et musulmans construisent le royaume de Dieu sur terre. Ils le font séparément mais ils pourraient le faire mieux ensemble s'ils comprenaient mieux leur propre religion. Déjà juifs et chrétiens ont la fête de Pâques dans leur agenda d'espérance; c'est un début vers la reconstruction de la commune Maison Dieu.

    Cette  note n 'est donc rien d'autre qu'une toute petite pierre apportée à la reconstruction du Temple. 

    L'un des grands obstacles à la compréhension entre monothéismes est la théologie de la Résurrection.

    Depuis 2000 ans les chrétiens parlent de mystère au sujet  de la mort d'un certain Jésus et ils précisent qu'il fut envoyé par Dieu son père pour être crucifié pour nous. Cela scandalise les juifs et les musulmans, mais aussi, il faut l'admettre, beaucoup de chrétiens qui refusent cette caricature de leur religion.

    Il y a 2000 ans, à Pâques en Judée sous Ponce-Pilate, il ne s'est pourtant rien passé que de très ordinaire et de très humain. 

    La Résurrection c'est un transfert de cadavre et une manifestation de rayonnements de type inexpliqué pointant vers une dimension de l'Au-delà. (La résurrection finale des morts dont parlent les religions n'étant que la manifestation de la continuité de la vie de chacun sur ce plan là). Mais revenons aux faits historiques.

    Jésus, mort en tant que criminel, n'avait pas droit à un tombeau,  et il aurait dû être jeté dans une fosse commune. Mais Joseph d'Arimathie qui était un notable du Temple acquis à sa cause, fit en sorte de lui prêter un tombeau familial pour qu'il eut droit à un enterrement juif rituel et décent. Puis, au bout de trois jours il récupéra le corps de Jésus et le fit disparaitre afin de ne pas apparaitre comme compromis aux yeux du Sanhédrin dont il était membre.  Lui seul  en effet, avec ses serviteurs,  pouvait passer outre aux sentinelles romaines, rouler la pierre du tombeau de l'extérieur et enlever le corps de Jésus.

    La suite relève de phénomènes lumineux  connus depuis l'aube de  l'humanité, à savoir les phénomènes de rayonnements lumineux associés à des apparitions, mais qui, à ce jour, échappent aux explications scientifiques.

    Les apparitions de Jésus à ses disciples relèvent de ces phénomènes, tout  comme la photo du Saint Suaire.

    Jésus est bel et bien apparu à ses disciples en témoignage de la vie dans l'Au-delà. Mais le phénomène n'est pas unique; ce qui est rassurant et justifie la foi en la survie de la conscience.  C'est une bonne nouvelle que les chrétiens aiment partager et point n'est besoin de faire des mystères pour cela. Ni de réduire l'histoire de Jésus à celle d'Alexandre le Grand, présenté lui aussi comme fils de Dieu.

    Quant à savoir si Jésus fut le Messie , il ne serait ni le premier ni le dernier au sujet de qui se  poserait la question. Tout comme d'ailleurs celle de savoir si Mahomet fut, ou non, le dernier des Prophètes , car rien n'est interdit à Dieu pour les théologiens qui parlent à sa place.

    Conclusion ? Acceptons  la différence de nos récits religieux, l'important étant de les vivre dans la foi commune au Dieu unique.  A l'heure où le Big Brother informatique veut devenir Dieu en pervertissant toutes les lois divines et naturelles, il est grand temps pour les croyants de relativiser leurs querelles pour mener le combat commun contre  Satan dans une commune espérance.