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Initiation et spiritualité - Page 125

  • Pour le réarmement moral

    images (11).jpgIl peut sembler choquant d'associer le terme de  réarmement à celui de moral car la morale veut le désarmement et la paix. Albert Schweitzer voyait même dans le respect absolu de la vie le fondement de toute morale. Comment dès lors vouloir réarmer puisque l'éthique de respect de la vie implique la non violence, l'amour des créatures et de la vie contre les forces de la violence et de la destruction ? 

    Tout le malheur de ce temps est là,  dans le refus de la force au service de l'éthique et  au nom d'un excès de compassion qui porte à tout pardonner ..mais aussi à tout accepter et subir.

    La montée de la violence oblige pourtant à évoluer et à justifier l'usage de la force au service, sinon du droit, mais de la simple défense des victimes de la violence. Le pape vient de déclarer licite l'usage de la force contre le prétendu état islamiste qui n'est en fait qu'une organisation terroriste.

    Plus généralement il existe dans les sociétés dites avancées un refus du simple mot moral tout autant qu'un refus de faire face à la violence mortifère. " Lieber rot als tot "  -Plutôt rouge ( communiste ) que mort- proclamaient dans les années 60 de nombreux allemands de l'ouest qui refusaient la guerre froide, et un possible conflit armé avec le monde communiste d'alors.

    De même aujourd'hui on constate la même attitude de refus de voir le danger de la révolte islamiste. Certains sont prêts à manger hallal et à accepter les femmes voilées partout, de crainte  de "stigmatiser" la communauté musulmane. Les mêmes hurlent dans les médias au moindre graffiti sur une mosquée, mais ils taisent les nombreuses profanations de lieux de culte de chrétien en Occident bien entendu; car en Orient c'est la survie de la communauté chrétienne qui est en jeu.

    L'indignation morale à sens unique est une attitude honteuse et lâche qui contribue à bloquer l'évolution de l'islam au sein de notre société. En effet,  si nous ne sommes pas capables de défendre nos valeurs et notre propre culture, nous ne pouvons pas prétendre demander aux musulmans modérés de s'en charger. Le réarmement moral ne connait pas les différences religieuses. Il est un combat pro vie et pro démocratie, il consiste à opposer les valeurs héritées de 2000  ans de judéo-christianisme et de progrès scientifique, à celles de l'obscurantisme au nom de Dieu. Mais en fait ce dieu là  n'est qu'une idole qui n'est que la forme moderne du Baal assoiffé de sang des anciens phéniciens.

    Face à ce faux dieu de mort nous devons opposer le Dieu de Vie, qui n'est pas un Dieu faible car il est aussi le Dieu des armées, et il donne la victoire à ceux qui s'engagent pour LUI. C'est bien de ce réarmement moral et spirituel dont notre France malade a besoin aujourd'hui.

    Par cette note j'ouvre un dossier qui malheureusement n'est pas prêt d'être refermé face à la montée de la violence anti chrétienne, mais également anti progrès et anti humaniste.

     

     

  • Identités et religions

    images (10).jpgLes religions sont des discours organisés pris par certains comme l'expression de la vérité absolue avec un V. On sait où cela conduit.

     Mais peut-on envisager la vie sans identités religieuses, c'est à dire sans un discours qui  donne du sens ?

    Certainement pas puisque les scientifiques eux-mêmes sont tentés de faire de la science une religion sans Dieu. Et l'on sait où cela mène parfois. L'histoire humaine montre que les  Sans Dieu et autres militants de l'athéisme, sombrent aussi dans le fanatisme sanguinaire.

    Bénissons donc les doux benêts (dont je suis ) qui trouvent dans la religion, ou l'idéologie, un sens à leur vie, mais sans oublier de poser les questions qui évitent de mourir idiot. 

    Si Eve n'avait pas posé à Adam la bonne question pour lui faire croquer la pomme, ils vivraient encore  dans le jardin d'Eden, mais encore plus benêts que nous, faute d'avoir posé les questions qui font penser.

  • Réflexion sur la sainteté.

    51512555-tete-de-pythagore.jpgQu'est-ce qu'un saint ? Une lumière pour bien vivre sa vie ou une raison de mourir en paix ? Je préfère les sages aux saints, car à y bien regarder les saints sont souvent de dangereux fanatiques, mais il est vrai que si bien des crimes sont commis au nom de Dieu d'autres le sont également au nom des idées.  Pythagore lui-même avait son côté bizarre lorsqu'il interdisait de manger...de fèves! Allez donc comprendre ! Mais pour ce qui est des saints, ce dont je suis sûr est que l'estampille du Vatican en la matière n'est pas une garantie d'authenticité. Dans le microcosme romain il faut surtout avoir les bons pistons pour être déclaré saint, y compris en procédure accélérée à juger du cas de Jean-Paul II.

    D'autres mauvais esprits jugeront très suspecte la sainteté du fondateur de l'Opus Dei... mais passons,  les voies de Dieu sont parfaites parait-il.

    La Comedia della arte italienne étant très pratiquée au Vatican, ce n'est pas à Rome que je chercherai à comprendre ce qu'est un saint. Je préfère me référer au Christ qui enseignait que c'est au fruit que l'on reconnait l'arbre. Ce qui en la matière nous réserve quelque surprise en nous faisant comprendre que les saints se trouvent dans toutes les religions ( au côté d'ailleurs des pires démons mitrés ou enturbannés )

    J'en veux pour preuve le cas des corps non putréfiés de certains mystiques de diverses religions. Deux cas récents l'un chrétien, l'autre bouddhiste méritent l'attention, j'ai nommé les prodiges du saint maronite libanais Charbel Makhlouf et celui du lama sibérien chambo lama. Dans les deux cas les corps ont gardé leur plasticité et leurs liquides très longtemps après la "mort" de deux grands esprits ayant voué leur vie à la prière et à la méditation. De même au Tibet a été trouvé le corps momifié d'un moine "mort" il y a 500 ans, momifié mais non embaumé, momifié par la seule force de l'esprit.

    Certes à force d'être manipulés, examinés et sortis de leur environnement ces corps finissent peu à peu à se dégrader, mais ils constituent d'admirables témoignages de la puissance de l'esprit, du software, sur le hardware temporaire qu'ils animent.

    Surtout ils anéantissent notre distinction artificielle entre la vie et la "mort" car nul ne peut dire quand se produit la "mort", la seule réalité étant celle de l'esprit insaisissable au plan spatio temporel. Les témoignages des prodiges accomplis par les mystiques de toutes origines sont les preuves de l'état de sainteté, c'est à dire un état de quasi complet contrôle du corps par l'esprit. Dans ce domaine, bien plus qu'au Vatican et ses saints suspects, c'est en Inde, parmi les Sadhus, nus et couverts de cendre, que l'on peut le mieux comprendre cette domination du corps par l'esprit qui définit la sainteté.

    Mais bien peu sont prêts à tout quitter pour vivre en saddhu ou en saint, il nous reste donc les religions et les saints du calendrier. Le mien a d'ailleurs mis du temps à y trouver sa place. Saint Roland ( fêté le 15 septembre) n'était pas connu dans ma jeunesse . Pour me confirmer l'évêque dut me donner un nom de saint figurant au calendrier de l'époque; ce qui insinua le premier doute sur la crédibilité de son église et me mit sur la route de la mécréance comme en témoigne cette note. Mais  Dieu me  la pardonnera car si je doute de ses saints et de son pape, il  m'est témoin que je ne doute de rien par ailleurs, étant un homme de grande foi.