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Initiation et spiritualité - Page 124

  • Identités et religions

    images (10).jpgLes religions sont des discours organisés pris par certains comme l'expression de la vérité absolue avec un V. On sait où cela conduit.

     Mais peut-on envisager la vie sans identités religieuses, c'est à dire sans un discours qui  donne du sens ?

    Certainement pas puisque les scientifiques eux-mêmes sont tentés de faire de la science une religion sans Dieu. Et l'on sait où cela mène parfois. L'histoire humaine montre que les  Sans Dieu et autres militants de l'athéisme, sombrent aussi dans le fanatisme sanguinaire.

    Bénissons donc les doux benêts (dont je suis ) qui trouvent dans la religion, ou l'idéologie, un sens à leur vie, mais sans oublier de poser les questions qui évitent de mourir idiot. 

    Si Eve n'avait pas posé à Adam la bonne question pour lui faire croquer la pomme, ils vivraient encore  dans le jardin d'Eden, mais encore plus benêts que nous, faute d'avoir posé les questions qui font penser.

  • Réflexion sur la sainteté.

    51512555-tete-de-pythagore.jpgQu'est-ce qu'un saint ? Une lumière pour bien vivre sa vie ou une raison de mourir en paix ? Je préfère les sages aux saints, car à y bien regarder les saints sont souvent de dangereux fanatiques, mais il est vrai que si bien des crimes sont commis au nom de Dieu d'autres le sont également au nom des idées.  Pythagore lui-même avait son côté bizarre lorsqu'il interdisait de manger...de fèves! Allez donc comprendre ! Mais pour ce qui est des saints, ce dont je suis sûr est que l'estampille du Vatican en la matière n'est pas une garantie d'authenticité. Dans le microcosme romain il faut surtout avoir les bons pistons pour être déclaré saint, y compris en procédure accélérée à juger du cas de Jean-Paul II.

    D'autres mauvais esprits jugeront très suspecte la sainteté du fondateur de l'Opus Dei... mais passons,  les voies de Dieu sont parfaites parait-il.

    La Comedia della arte italienne étant très pratiquée au Vatican, ce n'est pas à Rome que je chercherai à comprendre ce qu'est un saint. Je préfère me référer au Christ qui enseignait que c'est au fruit que l'on reconnait l'arbre. Ce qui en la matière nous réserve quelque surprise en nous faisant comprendre que les saints se trouvent dans toutes les religions ( au côté d'ailleurs des pires démons mitrés ou enturbannés )

    J'en veux pour preuve le cas des corps non putréfiés de certains mystiques de diverses religions. Deux cas récents l'un chrétien, l'autre bouddhiste méritent l'attention, j'ai nommé les prodiges du saint maronite libanais Charbel Makhlouf et celui du lama sibérien chambo lama. Dans les deux cas les corps ont gardé leur plasticité et leurs liquides très longtemps après la "mort" de deux grands esprits ayant voué leur vie à la prière et à la méditation. De même au Tibet a été trouvé le corps momifié d'un moine "mort" il y a 500 ans, momifié mais non embaumé, momifié par la seule force de l'esprit.

    Certes à force d'être manipulés, examinés et sortis de leur environnement ces corps finissent peu à peu à se dégrader, mais ils constituent d'admirables témoignages de la puissance de l'esprit, du software, sur le hardware temporaire qu'ils animent.

    Surtout ils anéantissent notre distinction artificielle entre la vie et la "mort" car nul ne peut dire quand se produit la "mort", la seule réalité étant celle de l'esprit insaisissable au plan spatio temporel. Les témoignages des prodiges accomplis par les mystiques de toutes origines sont les preuves de l'état de sainteté, c'est à dire un état de quasi complet contrôle du corps par l'esprit. Dans ce domaine, bien plus qu'au Vatican et ses saints suspects, c'est en Inde, parmi les Sadhus, nus et couverts de cendre, que l'on peut le mieux comprendre cette domination du corps par l'esprit qui définit la sainteté.

    Mais bien peu sont prêts à tout quitter pour vivre en saddhu ou en saint, il nous reste donc les religions et les saints du calendrier. Le mien a d'ailleurs mis du temps à y trouver sa place. Saint Roland ( fêté le 15 septembre) n'était pas connu dans ma jeunesse . Pour me confirmer l'évêque dut me donner un nom de saint figurant au calendrier de l'époque; ce qui insinua le premier doute sur la crédibilité de son église et me mit sur la route de la mécréance comme en témoigne cette note. Mais  Dieu me  la pardonnera car si je doute de ses saints et de son pape, il  m'est témoin que je ne doute de rien par ailleurs, étant un homme de grande foi.

     

  • Dieu au coeur du débat politique.

    images (7).jpgCe n'est qu'une affaire de temps. La poussée biologique de l'islam en Europe rend inévitable la création d'un mouvement politique religieux dont la présentation des premiers candidats musulmans n'est qu'un commencement.

    Face à la poussée biologique de cette religion le discours sur la laïcité est dépassé  car il est celui de la génération déchristianisée et athée qui est en train de disparaitre pour être remplacée par des générations religieuses.

    Cette évolution est porteuse du meilleur et du pire. Du pire si la pensée politique rationnelle et démocratique cède à la pression sociologique de l'islam et accepte des comportements sociétaux et privés incompatibles avec la démocratie et les droits de l'homme ( à commencer par ceux des femmes ).

    Mais le meilleur peut aussi sortir du retour du religieux par l'islam. Dieu a été évacué de la société européenne par la pensée athée des 19 è et 20è siècle et il en a résulté le n'importe quoi sociétal que nous connaissons. En effet sans référence à Dieu et à la transcendance une société devient malade.

    La présence de partis religieux (pour quoi pas un renouveau d'un militantisme politique chrétien également ?) peut contribuer à rétablir l'équilibre sociétal perdu en matière de mœurs et de solidarités élémentaires, et cela en parfaite conformité avec l'état démocratique, ainsi que le montre l'exemple d'Israël.

    Israël est à la fois la seule démocratie du Moyen-Orient et un Etat religieux. Un exemple pour les Etats européens confrontés au renouveau de Dieu dans les vieilles sociétés sécularisées d'Occident.