A l'heure où la France doute d'elle même, mon troisième voeu concerne ce cher et vieux pays qui est le mien, mon terroir gaulois devenu la France planétaire et ultra marine du monde de demain. Mon voeu est que les Français en prennent conscience enfin et que de nouveau ils se mettent à servir Dieu autant que l'humanité.
Cette France-là ne doute pas car elle aime la vie et la fête. En Bretagne elle joue du biniou dans les Festou Noz et aux Antilles elle danse sur les rythmes africains, mais c'est la même France planétaire. Ce troisième voeu est un voyage français et ultra marin qui commence aux Antilles.
Ils sont noirs et africains mais ils ont de vieux noms et prénoms français comme le mien. Et Français ils furent même avant les savoyards ou les niçois. A travers eux et d'autres territoires ultra marins, la France a un domaine côtier mondial qui la place de plein pied dans un espace globalisé. C'est une chance à saisir, sous réserve de renoncer à ce jacobinisme parisien qui produit les anti France comme l'Algérie sur Seine par exemple.
Cette France ultra marine et planétaire au contraire cherche les voies d'avenir d'un développement humain redéfini selon les critères et les moyens d'une gestion écologique de territoires divers relevant de projets locaux et décentralisés.
Faisons confiance aux Français du monde, partout où ils sont, car ils savent mieux qu'à Paris ce qui est bon pour eux. Et dans cette France globale n'oublions pas non plus nos cousins québécois. Ces nord américains, qui, quoi qu'il arrive du reste du Canada, ne disparaitront pas. Et il en sera ainsi parce que, avec la France globale ils ont la volonté de maintenir cette langue et cette culture qui font ce que nous sommes et voulons rester.