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Actualité en lecture spirituelle - Page 72

  • Souverainisme européen et subsidiarités nationales.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgOpposer souveraineté nationale  à souveraineté européenne est un faux débat  mais un débat devenu nécessaire en ce temps où l'UE prend enfin conscience de son inexistence face au péril venu de l'Est.

    Il était temps car il ne s'agit plus de réaliser les Etats Unis d'Europe sous coupe américaine mais bien de survie historique du vieux continent ,Russie comprise, et cela change la donne. 

    Déjà l'opposition entre les derniers partisans  de l'Europe de Bruxelles aux populistes semble dépassée et casi préhistorique,et nul ne songe plus ennuyer les Polonais sur des questions de Droit quand ceux-ci démontrent leur engagement européen aux côtés des Ukrainiens.

    Il en est ainsi parce que la crise actuelle démontre la nécessité de penser la défense européenne autrement, en association avec  l'Otan certes, mais de manière indépendante en termes stratégique,  en particulier en matière d'auto suffisance alimentaire et énergétique. La conception  de l'UE qui s'imposait au sortir de la seconde guerre mondiale n'existe plus , elle est un modèle épuisé par les circonstances historiques, et parce que l'UE bruxelloise n'a jamais respecté l'un de ses principes fondateurs,  à savoir le principe de subsidiarité.

    Ce principe consiste à réserver uniquement à l'échelon supérieur ( l'UE)  ce que l'échelon inférieur ( les états membres de l'UE) ne pourrait effectuer que de manière moins efficace. Ce principe  ne s'applique qu'aux questions relevant d'une compétence partagée entre l'UE et les Etats membres.

    On voit donc qu'il ne peut y avoir conflit de souveraineté dès lors que les niveaux de compétence sont clairement définis et renégociés s'il le faut. Or depuis un demi siècle l'UE s'est construite comme une usine à gaz juridique constituée de transferts de compétence toujours plus étendus sans que jamais soit pris en compte le principe de subsidiarité.

    Pour résoudre la crise de l'UE un audit juridique s'impose, à commencer par celui de la Cour de Justice de l'UE et de ses abus de pouvoir.

    A ce jour seul les "populistes" ont ouvert le débat, trop souvent en oubliant les immenses acquis de la construction européenne. Mais à qui la faute ? Sinon à celle de dirigeants aveugles sur ce sujet comme sur  d'autres, en particulier celui de l'identité culturelle de l'Europe. Ce débat, fondamental, et toujours esquivé au nom du mondialisme,  retrouve toute son actualité et son urgence avec la guerre en Ukraine.

    A la frontière polonaise, et ailleurs aux frontières de l'UE, on constate que les Européens de l'ouest accueillent sans réticences et comme des frères  les réfugiés ukrainiens. Cela n'est pas le cas s'agissant de réfugiés, ou prétendus tels, venus d'Afrique ou du monde musulman.

    Cette différence montre bien que les  réfugiés ukrainiens sont accueillis comme d'authentiques européens, c'est à dire blancs et chrétiens, venus de cette Europe réelle qui va de l'Atlantique à l'Oural  et que Wladimir Poutine est en train de révéler à elle-même bien malgré lui.

     

     

     

  • Politique et religion sur Cnews.

    images 2.png Source  "En quête d'esprit" du dimanche  27 février 2022.

    A retenir de l'émission que  2% de catholiques français pratiquent leur religion, contre 30 à 40 % de musulmans. Ces chiffres  sont accablants  car ils condamnent  toute politique de renouveau identitaire chrétien.

    Et d'ailleurs il est notoire que les évêques français sont opposés à toute politique de renouveau identitaire chrétien. Le tableau religieux français  est donc celui d'un christianisme de plus en plus confidentiel tandis que s'affirme  l'islam comme religion populaire.

    Dans cette société déchristianisée s'efface également le respect  de la simple loi naturelle au profit d'une affirmation de la liberté individuelle absolue comme critère ultime de la définition de l'humain. Dès lors  c'est le bon sens  même et l'équilibre sociétal qui disparaissent, y compris  dans le domaine de la sexualité.

    Le sombre tableau dressé par l'émissioni pose donc bien la question du rôle du politique.  En France nos politiques tendent à esquiver le problème en se cachant derrière le cache misère de la laïcité, ce qui aggrave la situation car la laïcité, au nom des droits de l'homme, ignore la relation collective de la société envers Dieu.

    Comment  sortir de ce processus décadent ? En cessant de se voiler la face au nom de la laïcité,  et en mobilisant tous les monothéistes contre un Etat à la fois décadent et autoritaire. Mais cela implique non seulement l'affirmation de la dimension  religieuse de la politique, mais aussi la réévaluation de la place du catholicisme en France.

    Ce dernier est désormais défaillant. Voilà pourquoi, s'il souhaite mettre la religion au service  de l'Etat et de la France, Eric Zemmour devrait songer à lui adjoindre les  concours de la  synagogue bien sûr, mais aussi et surtout  celui des mosquées.

    Dur dilemme pour le candidat président !

     

  • La der des ders ne l'est jamais..

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    La Der des Ders  ne l'est jamais. Si tu veux la paix prépare la guerre, telle est la loi. Pour l'avoir oubliée la France fut vaincue en 1940 et aujourd'hui pour avoir trop cru à la paix américaine nous pourrions bien avoir la guerre de nouveau en Europe.

    Un peu  d'histoire pour comprendre la situation actuelle en Ukraine.

    Après la seconde guerre mondiale l'union des peuples libres regroupés dans l'Otan sous direction américaine dissuada l'URSS d'attaquer l'Europe occidentale. Après la chute du communisme, l'adhésion à cette alliance et à l'UE apparut comme un gage de paix et de prospérité aux peuples qui avaient été soumis à la Russie communiste. Ainsi s'étendit l'alliance de plus en plus vers l'est.

    Quant à la Russie, après la chute du communisme,  cette grande nation fut traitée par l'Occident non pas comme un partenaire, mais plutôt comme une vulgaire république bananière. Au nom des droits de l'homme et des grands idéaux, les hommes d'affaire occidentaux se précipitèrent à Moscou pour piller le pays , aidés en cela par une classe d'oligarques corrompus qui laissèrent se délitter l'Etat russe.

    Et cela jusqu'à l'apparition d'un groupe d'oligarques nationalistes qui mirent Wladimir Poutine au pouvoir. Ce dernier stoppa le pillage, rétablit l'Etat russe et reconstitua sa puissance militaire.

    Dans le même temps l'Otan  devenait un simple instrument au service des intérêts anglo-saxons en particulier dans le domaine des ventes d'armes. Sans nécessité militaire l'Otan ne cessa de s'étendre au point de réveiller en Russie le vieux complexe d'encerclement.

    En Ukraine, berceau du premier Etat russe,  la Russie se sentit menacée dans son identité même, et l'idée d'une éventuelle adhésion de ce pays à l'Otan fut reçue par Moscou comme l'ultime ligne rouge à ne pas franchir.

    En prenant en compte ces données  un nouvel ordre pacifique européen peut être imaginé, y compris concernant l'avenir énergétique du continent. Au nom de quoi l'UE devrait-elle importer les gaz de schistes américains plutôt que le gaz naturel russe ?

    L'Otan, cette alliance désormais contre productive, doit être remise en cause, ainsi que la relation aux Etats-Unis. Si l'Amérique s'y refuse  il ne faudra pas s'étonner si  l'UE est contrainte de jouer contre ses intérêts dans sa relation avec la Russie.

    Les Européens veulent-ils exister ou continuer de n'être que les supplétifs de l'Oncle Sam ? ..