La victoire attendue d'Emmanuel Macron n'est qu'un épisode du combat qui oppose tant au plan national qu'international, le camp de l'individualisme progressiste, mondialiste, libertaire et transhumaniste à celui des humains qui refusent la dérive civilisationnelle au nom d'un humanisme ancré dans la foi en Dieu et une spiritualité transculturelle.
Cette dérive est peu perçue, voire masquée, par les médias et les politiciens traditionnels, y compris Marine Le Pen.
Sa victoire, eut été un moindre mal que la réélection d'Emmanuel Macron, mais elle n'aurait répondu que partiellement aux défis qui confrontent non seulement la France mais l'Europe et l'Occident lui-même. De ce point de vue la guerre en Ukraine est révélateur d'une guerre civile intra européenne latente qui oppose les partisans du hall de gare mondialiste, ouvert à tous les vents, à ceux qui souhaitent vivre dans des sociétés auto suffisantes, culturellement homogènes , et protégées par des frontières reconnues. La Russie se veut le champion de cette vision qu'elle confronte en Ukraine à celle du libéralisme mondialiste américain au nom de ses frontières culturelles et religieuses historiques.
Pour revenir au cas français il faut s'attendre à ce que le sans frontiérisme islamo écolo gauchiste de Mélenchon vienne au secours de celui des oligarchies financières mondialistes qui soutiennent Macron. L'argent des financiers à la Soros, plus le lobby LGBT, plus les insoumis de Mélenchon, voilà ce qui pourrait gouverner la France un jour encore plus que ce n'est déjà le cas. Tristes perspectives qui laissent présager des jours difficiles pour notre pays, mais aussi pour une Europe en guerre contre elle même, en Ukraine comme partout.
On peut ne pas reconnaitre les faits et ne pas vouloir mener le combat pour l'identité et la survie de la culture européenne et chrétienne de l'Europe. Mais en Ukraine ce combat a été imposé par la Russie qui malheureusement n'est pas le meilleur champion pour le mener. Mais c'est ainsi, le combat pour l'Europe vient de commencer.