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  • Le combat ne fait que commencer.

    2939_2.jpgLa victoire attendue d'Emmanuel Macron n'est qu'un épisode du combat qui  oppose tant au plan national qu'international,  le camp de l'individualisme progressiste, mondialiste, libertaire et transhumaniste à celui des humains qui refusent  la dérive civilisationnelle  au nom d'un humanisme ancré dans la foi en Dieu et une spiritualité transculturelle.

    Cette dérive  est peu perçue, voire  masquée, par les médias et les politiciens traditionnels, y compris Marine Le Pen.

     Sa victoire, eut été un moindre mal que la réélection d'Emmanuel Macron, mais elle n'aurait répondu que partiellement aux défis qui  confrontent non seulement la France mais l'Europe et l'Occident lui-même. De ce point de vue la guerre en Ukraine est  révélateur d'une guerre civile intra européenne latente qui oppose les partisans du hall de gare mondialiste, ouvert à tous les vents, à ceux qui souhaitent vivre dans des sociétés  auto suffisantes, culturellement homogènes , et protégées par des frontières reconnues. La Russie  se veut le champion de cette vision qu'elle confronte en Ukraine à celle du libéralisme mondialiste américain au nom de ses frontières culturelles et religieuses historiques.

    Pour revenir au cas français il faut s'attendre à ce que le sans frontiérisme islamo écolo gauchiste de Mélenchon vienne au secours de celui des oligarchies financières mondialistes  qui soutiennent Macron. L'argent des financiers à la Soros, plus le lobby LGBT, plus les insoumis de Mélenchon,  voilà ce qui pourrait gouverner la France un jour encore plus que ce n'est déjà le cas. Tristes perspectives qui  laissent présager des jours difficiles pour notre pays, mais aussi pour une Europe en guerre contre elle même, en Ukraine comme partout.

    On peut  ne pas reconnaitre les faits  et ne pas vouloir mener le  combat pour l'identité et la survie de la culture européenne et chrétienne de l'Europe.  Mais en Ukraine ce combat a été imposé par  la Russie qui malheureusement  n'est pas le meilleur champion pour le mener. Mais c'est ainsi, le combat pour l'Europe vient  de commencer.

  • Droit d'ingérence à la Russe.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgA l'heure où  la guerre fait rage  en Ukraine il faut comprendre que la paix est toujours un compromis entre deux points de vue opposés. Cela semble une évidence et pourtant il est infiniment difficile de prendre en compte le point de vue de l'autre pour arriver au compromis qui fonde la paix.

    L'agression russe nous parait haïssable mais nous trouvons normal , nous Occidentaux, d'intervenir partout dans le monde au nom du droit d'ingérence humanitaire, et nous peinons à comprendre que les Russes font usage de ce même droit, tel qu'ils le comprennent, dans le Donbass. 

    Les difficultés des mises en place des corridors humanitaires sont liées aux divergences de point de vue sur l''application de ce droit compliquées par le jeu mauvais de la propagande et des médias. D'un côté comme de l'autre il est impossible de trouver une information objective sur ce qu'il se passe vraiment en  Ukraine. Dans le doute abstenons-nous de prendre partie et veillons à ce que  la guerre reste limitée au seul territoire ukrainien.

     

     

     

     

  • Le bouc émissaire du Vatican.

    250px-Antonello_da_Messina_004.jpgNon ce n'est pas  ce Jésus qui, il y a 2000 ans,  fut le bouc émissaire de la caste sacerdotale juive, le Sanhédrin dont les grands dignitaires livrèrent aux Romains le juste qui osait dénoncer leurs turpitudes.

    Non, en 2022 le bouc émissaire s'appelle Benoît XVI, le juste livré en victime expiatoire à  l'opinion publique pour faire oublier les scandales du Vatican.

    Coïncidence ou non, Benoît XVI vient de fêter ses 95 ans dans la solitude sépulcrale du samedi saint 2022.

    A Rome il a disparu, ou presque. Dans les boutiques de bondieuserie on trouve à foison l'image de JP II, le Johny Halliday local,  qui bien que mort comme lui, a encore ses fans et ses groupies. Quant au pape François il semble faire surtout dans le développement personnel désormais, à juger d'après sa littérature aux titres inoubliables comme  " Je te souhaite un sourire " ou encore  "Ose tes rêves !"

    Dans cette église devenue inaudible et  confrontée au désastre de ses mœurs, on comprend la souffrance de Benoît qui a fêté ses 95 ans dans la solitude et l'abandon, dans l'attente de la mort qui approche, comme le Christ.

     " Père pourquoi l'as tu abandonné ? " disent ses amis. D'autres  posent la question posthume de l'abbé Pierre "Mon Dieu, pourquoi ?"  Quant à moi le mécréant je propose  de ressusciter dans l'esprit de Pâques. Dossier à suivre.