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  • Et si nous vivions déjà dans l'Au-delà ?

    9782851578655.jpgCeci est un retour d'expérience qui m'amène à poser la question de savoir si déjà nous ne vivons pas au-delà de notre vécu quotidien.

    Plutôt que de poser la question de savoir s'il y a quelque chose de moi même après la mort physique je me pose la question de savoir s'il n'y a pas déjà quelque chose de moi même au-delà de ma réalité physique; ce qui relativise la mort physique.

    J'ai en effet constaté que je reçois parfois de  l'information  inconnue provenant d'une réalité non physique mais qui néanmoins me concerne au plus intime de moi-même.Suis-je déjà actif dans cette réalité non physique puisque l'information me concerne ?

    Cette information m'est transmise soit dans une situation rêvée, soit sous forme d'un message verbalisé à mon réveil. J'ai donc décidé de noter et d'analyser cette information, le résultat m'a stupéfié.

    Voici trois exemples articulés autour des trois mots clés suivant : Chauvière, Aconce et Albenga. Les mots Aconce et Albenga sont associés à des situtations rêvées, le mot Chauvière est associé à la phrase" le tunnel de Chauvière" que j'avais dans la tête en me réveillant.

    Remarque :

    Je n'avais jamais entendu de ma vie les mots Chauvière et Aconce. Par contre en allant en Italie après Vintimille le panneau Albenga signale une localité de la côte ligure. Je n'ai jamais été à Albenga mais je circule parfois sur l'autoroute italienne en allant vers Gênes.

    Les faits :

    Les phrases qui envahissent la conscience :

    Le tunnel de Chauvière ( et une phrase entendue par ma femme et confirmée par les faits )

    Frappé par la phrase" le tunnel de Chauvière" à mon réveil, j'ai rectifié aussitôt dans ma tête par " tunnel de Fourvières" puis je me suis demandé pourquoi j'entendais cette phrase. J'ai alors tapé tunnel de Chauvière sur Internet; ce qui m'a renvoyé au nom de la secrétaire de Colette, une mystique qui se convertit au catholicisme et dont je n'avais jamais entendu parler. 

    Poursuivant ma recherche j'appris qu'un livre intitulé" le peuple des tunnels", écrit par une certaine Astrid Fontaine, mentionnait un certain Chauvière, homme politiique de gauche proche des ouvriers qui construisirent le métro parisien.

      Ainsi j'avais donc capté une information cohérente,  mais qui ne semble pas me concerner n'ayant aucun lien avec l'information reçue. Sauf que parfois il y en a et   sur le sujet j'ai un autre exemple, stupéfiant celui-là.

     Ma femme et moi nous attendions notre fille et son mari venus de l'étranger nous rendre visite. Ma femme me dit qu'elle entendit la phrase "elle est le receptacle" plusieurs fois avant l'arrivée du jeune couple. Et de fait notre fille nous annonça qu'elle était enceinte.

    L'apport d'information inconnue me concernant à travers deux rêves.

    Premier rêve autour du mot Aconce

    Je prends une tasse de café dans un café et je remarque Jean Rochefort assis à la table voisine. Il lève sa tasse en  disant que je devrais essayer ce délicieux aconce 

    Intrigué,à mon réveil je me demande si Jean Rochefort n'appréciait pas l'absinthe plutôt que  "l'aconce". Je vérifie donc le mot "aconce"qui me renvoie à une histoire grecque mythologique qui m'intéresse moyennement Puis je tombe sur l'histoire d'un curé défroqué par amour des femmes, nommé Aconce. Converti au protestantisme en 1557, il  passa au service de la très protestante et anti papiste Elisabeth d'Angleterre et écrivit pour elle un livre intitulé "Les stratèges de Satan"  au sein de l'institution romaine.

    Cette information totalement inconnue de moi me concerne car elle est en rapport avec l'actuelle crise de l'église catholique et de l'intérêt que j'y porte, notamment à travers ce blog.

    Second rêve autour du mot Albenga.

    Je rêve que parti de la frontière française à Vintimille je marche le long de la côte ligure sur un sentier qui suit le tracé d'une ancienne voie ferrée. (Je suis un grand marcheur  ancien pèlerin de Compostelle ) A mon réveil je vérifie les données de mon rêve. Et là bingo, j'apprends qu'il existe bien un sentier de randonnée depuis Vintimille qui passe par Albenga en suivant le tracé d'une ancienne voie ferrée. L'information m'était totalement inconnue et il  s'agit bien d'une information qui me concerne. Comme si je recevais un tuyau concernant une possible et très belle randonnée. Est-ce moi qui ai trouvé l'info dans une réalité au-delà de mon quotidien ?

    A chacun de se faire une opinion mais en ce qui me concerne je ne doute pas que l'Au-dela et notre En-deça quotidien, ne soient étroitement mêlés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • L'église catholique face à la mondialisation religieuse.

    vatican.gif Avertissement

    Cette note est une réflexion sur  l'avenir de l'église catholique dans le contexte de la mondialisation des religions.Le langage du marketing est utilisé à dessein dans un but pédagogique au risque de choquer certains. Je m'en excuse à l'avance auprès d'eux en précisant que pour moi aussi l'église catholique a une dimension sacrée que je respecte profondément.

     Cela n'interdit pas de constater qu'à l'heure de la mondialisation religieuse, la question de la catholicité du catholicisme  est posée.

    Catholique veut dire universel et, de fait, après avoir hérité de l'Empire romain, le catholicisme fut un temps catholique dans le sens d'universel. Le monde se réduisait alors à l'horizon de la méditerranée.

    Ce n'est plus le cas depuis longtemps, pourtant l'église catholique est aujourd'hui semblable à  une multinationale présente sur le

    marché mondial du religieux. La  question se pose donc de son adaptation au marché, tant par son offre que par ses structures si elle veut retrouver une attractivité mondiale, c'est à dire catholique dans le vrai sens du terme.

    S'agissant du marché il faut comprendre les tendances, voire  les modes et les évolutions.

    La première tendance  se fonde sur le constat  que l'homme contemporain ne sait plus lire, les textes, sacrés ou non,ne l'intéressent pas et s'il se tourne vers  la spiritualité c'est à travers les "news" de son "smartphone" et la dernière mode en matière de développement personnel. Il part de son expérience  vécue en dehors de tout cadre religieux précis; c'est ce qui explique par exemple l'attrait du bouddhisme qui relativise les doctrines religieuses et enseigne que tout est maya, illusion.....

    Seconde tendance. En réaction  et dans toutes les religions, on constate un repli identitaire de nombreux croyants déstabilisés par la sécularisation matérialiste et athée du monde contemporain. Ils se raidissent contre la perte des repères à travers l'affirmation identitaire de leur foi. Ceci explique le succès des évangélistes comme celui des salafistes, la violence en moins pour les premiers.

    D'un côté c'est souvent le n'importe quoi au nom de la spiritualité, de l'autre  un retour vers la religion  identitaire.L'église catholique n'échappe pas à ce phénomène. Il oppose en son sein les tenants de la tradition aux  partisans de l'expérimentation d'une nouvelle offre à mettre sur le marché du religieux.

    Cette offre reste à définir, probablement un mix de tradition et d'expérimentation d'un vécu libre de la foi et de l'interprétation  de l'héritage culturel chrétien. Mais comment vendre le nouveau produit religieux ? L'église catholique a-t-elle encore vraiment besoin de tous ses points de vente paroissiaux et de sa structure pyramidale et bureaucratique ?

    Probablement pas si l'on veut bien admettre qu' à l'origine elle n'avait pas de clergé, celui-ci est né de  la nécessité de suppléer l'administration  disparue  de l'Empire romain. Les préfets impériaux devinrent ainsi les  évêques qui organisèrent l'administration ecclésiale et César devint le pape.

    Au regard de cette évolution historique la crise des vocations cléricales et la désertification des paroisses ne sont donc que des faux problème puisque la bureaucratie ecclésiale n'est pas indispensable au vécu de la foi.

    Et d'ailleurs le Christ n'est-il pas avec deux personnes qui se réunissent en son nom ? 

    Il serait hasardeux toutefois de prétendre rayer d'un trait de plume une institution deux fois millénaire, il faut donc faire avec elle telle qu'elle est . De plus,  en termes de visibilité  la multinationale catholique a besoin de la papauté, en particulier à travers son statut à l'Onu. Mais  rien n'interdit aux laïcs de s'organiser en son sein pour vivre leur foi librement comme le font déjà les communautés charismatiques, et cela sous diverses formes d'organisations associatives.

    Ainsi se constituerait un réseau d'églises  décentralisées choisissant leurs évêques comme ce fut le cas aux origines du christianisme.L'évêque de Rome resterait le garant d' un socle de concepts communs sous réserve qu'ils soient reçus  en esprit et en vérité, et toujours susceptibles d'être remis en cause  par l'autorité conciliaire et synodale en fonction de l'évolution des connaissances et de la culture.

    Face à la mondialisation l'église catholique n'a rien à perdre, sinon ses lourdeurs et ses archaïsmes et rien à craindre sinon le manque d'ambition pour évangéliser, c'est à dire acculturer spirituellement, le monde nouveau et plein de promesses dans lequel nous entrons.

    "Et je ferai toutes choses nouvelles" ( Apocalypse Jean 2 )

     

  • Faut-il abolir la théologie ?

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgCette réflexion m'est venue après lecture de deux livres du Père jésuite Joseph Moingt, j'ai  nommé "Croire quand même "  et "L'esprit du christianisme".

    "Croire quand même " consiste en une série d'entretiens dans lesquels le Père Moingt livre le fonid de sa pensée sur la foi et sur l'égllise catholique. Le titre est en soi une réponse, le Père Moingt nous invite à continuer dans la foi en dépit des insuffisances de l'institutioin ecclésiale et de l'archaïsme des concepts et dogmes qu'elle transmet.

    C'est du moins ce que j'avais cru comprendre en lisant " Croire quand même " et j'espérais trouver des raisons de le faire en lisant " L'esprit du christianisme"

    Je ne les ai pas trouvées car le Père Moingt en bon jésuite évacue toutes les questions qui fâchent, j'ai nommé la rationalité des concepts et la vérité historique. Il ne remet rien en cause des dogmes incompréhensibles. Il propose simplement un grand élan libérateur et humaniste centré sur Jésus Fils de l'Homme. 

    Tout ça pour ça est on tenté de conclure si l'on réussit à terminer la lecture de l'ouvrage. Tout ça pour ça, mais dans ce cas ne vaut-il pas mieux militer à la CGT ou aux restos du coeur sans plus parler de Dieu et de religion ?

    L'agilité intellectuelle du Père Moingt ne parvient pas à rendre communicable une doctrine devenue incommunicable. Si donc il faut croire quand même, ce n'est pas en essayant de justifier des textes et un discours archaïque, mais en fondant la foi sur d'autres bases que celles héritées de la réthorique  gréco romaine et du messianisme juif.

    Faut-il alors abolir la théologie ?

    Impossible car la question de Dieu est au coeur de l'expérience humaine, elle est théologique par nature et également sans réponse par nature, car nier Dieu c'est déjà le faire exister. La physique quantique est passée par là, Dieu est une probabilité qui bouleverse la théologie. Nous en reparlerons.