Très Saint Père
Lors de votre passage en Alsace j'aurais aimé vous faire cadeau de Processus contra templarios revisité, un superbe livre relié par le maître-relieur Gérard Gruber de l'atelier de reliure Basane d'Or et porté par les éditions alsaciennes Jérôme Do Bentzinger
En vain ...tous mes cris pour vous informer sont retombés dans le silence sépulcral de votre église. Comment communiquer avec vous et vous faire connaitre la voix des sans grades et des mécréants comme moi ?
Et pourtant quand j'étais jeune j'ai failli être des vôtres. Je voulais consacrer ma vie à la prière et au travail au sein de l'ordre cistercien. Malheureusement j'aimais trop les femmes et je ne cesse de douter de tout...sauf du Mystère de Dieu.
Je ne suis donc pas devenu moine mais père de famille ( ce qui est aussi une forme de sanctification comme je l'ai découvert au cours de ma vie ), mais je suis resté passionné par la vérité. Vitam impendere vero, c'est ma devise et c'est ce qui m'a poussé à vouloir comprendre un peu le Mystère de Dieu dans l'aventure humaine, à travers la raison scientifique et l'exploration des cultures humaines.
Cette quête de vérité m'a amené à m'intéresser aux Templiers, d'où le livre que je voulais vous offrir.Ce livre pose quelques questions non résolues depuis 700 ans, non seulement au sujet des Templiers mais aussi à notre église. J'aimerais donc votre réponse et obtenir l'Imprimatur sinon un refus motivé.
J'écris église et non Eglise car votre église (qui est aussi la mienne ) n'est qu'une église parmi d'autres, et le peuple de Dieu va bien au-delà de vos ouailles. Vous le savez fort bien mais vous ne savez pas comment faire, emprisonné que vous êtes par les murs épais du Vatican. Qu'importe ! Dieu n'a pas un besoin absolu d'institutions religieuses, mais les hommes oui, et c'est pourquoi il faut que l'Eglise vive et refleurisse en ce temps de doute !
Je vous souhaite bon vent très Saint Père. Quant au livre que je voulais vous offrir n'ayez crainte. Il sera bien gardé par les moines cisterciens de mes amis en attendant que, peut-être, vous reveniez dans notre belle Alsace en visite pastorale.