Religion dérive du latin religare, relier. La religion est ce qui relie la conscience à elle-même, aux autres et au Cosmos. L'écologie est très exactement cela puisqu'elle est une vision de l'interrelation de toutes les formes créées habitées par la Vie universelle.
Cette relation est souvent déformée par les dérives sectaires et politiques des religions mais elle est au cœur de l'expérience religieuse; ce que nous rappellent des saints "écolos", comme Saint François d'Assise.
L'écologie est en effet une prise de conscience de nature religieuse mais elle n'a rien à voir avec un discours sur des idées religieuses.
Toutefois qui dit conscience religieuse dit aussi sectarisme possible comme l'illustre le comportement des Vegans . La bonne attitude consiste à rester dans sa religion,( ou son irréligion), en l'éclairant des données scientifiques et rationnelles apportées par l'écologie. Cela conduit à une remise en cause existentielle de notre système de vie, de production et d'échange aussi révolutionnaire que le refus du culte impérial par les premiers chrétiens. Ces derniers refusèrent un monde fondé sur l'esclavage qui divinisait la force et la raison d'Etat; ce qui amena la chute de l'Empire Romain.
De même aujourd'hui l'écologie est le refus d'un système économique prédateur qui détruit non seulement la planète mais également la mesure de l'humain. L'écologie est un non radical de l'inacceptable, un non aux conséquences révolutionnaires.
Imaginez par exemple qu'au nom de l'écologie un nombre croissant de consommateurs remette en cause les transports aériens ou la consommation de produits inutilement importés du bout du monde ?
Au début rien ne se passe, mais avec le temps ce simple boycot, marginal au départ, devient un comportement culturel qui change un mode de mobilité avec des conséquences économiques énormes. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres de ce que peuvent des comportemens écologiques assumés par les consommateurs. La prise de conscience écologique est irréconciliable à l'actuel modèle de développement. Il faut savoir lui dire non et agir en conséquence. S'il était encore parmi nous Saint François ne nous dirait pas autre chose.
Greta Thunberg est une autiste déclarée qui voit dans son autisme le fondement de ce qu'elle pense être sa mission. Certains y voient une raison de la disqualifier au nom de la raison et du bon sens. Pourtant dans les sociétés traditionnelles les bizarres, voire les fous, sont considérés comme habités par l'inspiration divine. Je n'irai pas jusque là car la France n'est pas une société traditionnelle, mais elle a une histoire et je n'oublie pas le rôle qu'y joue Jeanne d'Arc.
Elle s'appelle Greta Thunberg, une simple gamine, une ado comme les autres, sauf qu'elle a lancé un mouvement mondial de grève de l'école le vendredi pour inciter les dirigeants du monde à prendre conscience de l'urgence écologique. Son régistre est apocalyptique, ce qui lui vaut d'être reçue par les chefs d'état..... comme le pape.