http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le vieux templier

  • Philippe de Villiers sur Cnews

     

     

     

    images 2.png

     

     

    Source Philippe de Villiers sur Cnews le 19 avril 2024.

     

     C'est avec beaucoup d'émotion que Philippe de Villiers a évoqué le baptême de Clovis et la naissance de la France vendredi 19 avril 2024 sur Cnews. Dans le contexte actuel d'une France qui sombre cette histoire plus ou moins mythique a le mérite de rappeler qu'il n'y a de France que sur la base de valeurs communes, en l'occurrence celles du christianisme choisies par Clovis.

    Dans l'hexagone  déchristianisé de 2024 cette France là  n'est plus qu'un souvenir, tout comme celle de la République et de ses slogans; ce qui se joue aujourd'hui est bien plus grave car ce dont il s'agit est  bien la préservation morale, intellectuelle et spirituelle de l'Occident au sein duquel la France ne fut jamais qu'une anomalie particulière. 

    Si donc il y a un salut quelque part pour cette anomalie  il est à trouver aux origines de l'Occident et dans son devenir, c'est à dire à la fois à la source antique et au bout du fleuve, aux origines judéo-chrétiennes et monothéistes, aussi bien que dans les ultimes recherches de la Silicon Valley....vaste débat civilisationnel qui ne concerne pas que la France, même si cette dernière y trouve sa vocation particulière à l'échelle de l'histoire.

    A la veille des élections européennes l'espoir est permis car le réveil s'annonce à l'échelle de l'Occident tout entier.

     

  • Nous voulons Dieu !

    11233976lpw-11237253-jpg_4753601 - Copie.jpg

     

     

     

     

    Source  : Conférence d'Yves Gastaut donnée au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice le mardi 16 avril 2024 sur le thème        "Guerres scolaires" 

     

    Avec objectivité et humour le professeur Yves Gastaut a présenté  la situation de la France au moment de l'introduction des lois sur la laïcité au début du 20 è siècle, un sujet qui reste d'une brûlante actualité car ce dont il s'agit, en 2024 comme en 1905, c'est toujours et encore, l'épineuse question du rapport de l'Etat à la religion.

    Avec une énorme différence toutefois. En 1905, l'Etat devait s'affirmer face à  un pouvoir religieux catholique qui représentait 95% de la population française. En 2024  au contraire les catholiques pratiquants représentent seulement  5% de la population française, ou ce que l'on entend sous ce nom.  Le reste est constitué de populations diverses, non ou peu religieuses, au sein d'une France  libérale dont les élites sont agnostiques ou athées, produits d'une école "républicaine" en faillite comme le catholicisme français.

    L'Etat laïc a gagné son combat contre l'église catholique, mais les deux adversaires sont agonisants et, comme la nature a horreur du vide, l'Etat républicain comme l'institution catholique sont désormais confrontés aux nouveaux croyants. Ceux-ci sont d'une grande diversité :  ils sont plus ou moins ceci ou cela, et plus ou moins  adeptes de sectes ou mouvements religieux divers, à la mode anglo saxonne.  Ils peuvent être évangéliques,  néo cathos baptisés adultes, et bien sûr  musulmans.

    C'est donc dans ce contexte sociétal qu'un nouveau rapport de l'Etat aux religions doit être pensé.

    En 2024 la laïcité anti cléricale et anti catholique a vécu mais la France n'est pas apaisée, bien au contraire. Non seulement la guerre scolaire est rallumée mais elle est devenue sociétale. Son enjeu, plus qu'un enjeu de pouvoir comme en 1905, est  un enjeu culturel et civilisationnel que l'on ne saurait réduire au seul rapport à l'islam.

     Aujourd'hui en effet les derniers cathos n'entonnent plus le chant de guerre des anti laïcs de l'époque " Nous voulons Dieu !",  (chant composé en 1882 par l'abbé François Xavier Moreau  1827-1905 ), mais partout dans la société française un fossé  se creuse entre ceux pour qui Dieu est le sens de la vie et la référence du Droit, et ceux qui acceptent la constitutionalisation de l'avortement , en attendant celle d'autres comportements mortifères et décadents.

    Tôt ou tard cette situation aura des conséquences politiques et l'on ne saurait combattre l'obscurantisme islamique au nom d'une laïcité devenue illisible, sans voir que le vrai problème est l'absence de Dieu dans le projet sociétal; ce que l'Islam nous rappelle brutalement. et que nous ne voulons pas voir.

     

     

  • JO : le cache-misère

     

    images (10).jpg

    Il paraît que les Français ne sont pas enthousiastes envers ces jeux, ils seraient même plutôt indifférents.

    On les comprend et il faut se souvenir qu'à l'origine personne ne voulait de ces jeux, à commencer par Mme Hidalgo en tant que maire de Paris. En effet comme tout le monde elle savait que les JO ont surtout servi à ruiner un peu plus les grandes capitales qui les avaient accueillis, Athènes comme Londres.

    Heureusement pour les grandes pompes à fric qui s'en gavent, la France dans son éternelle arrogance prétentieuse avait  cru pouvoir s'en saisir afin de s'auto célébrer une dernière fois avant de disparaitre.

    Excessif ? A peine car en l'occurrence la France utilise les JO comme morphine pour soulager son agonie.

    La France 2024 est une vieille personne gravement malade qui revoit son passé avant de prendre congé définitif. Bercée par la grosse nounou Nakamura elle  se pique pour oublier ses  douleurs en rêvant de son passé glorieux  au sein d'un Occident qui ne va pas mieux qu'elle.

    Voilà pour l'ambiance, sans oublier les problèmes prévisibles pour ces pauvres parisiens.

    Restent les athlètes pour qui il faut malgré tout assurer ces jeux. En espérant cependant qu'ils  soient les derniers sous cette forme de cirque spectacle de la Rome décadente.

    En ce domaine comme en d'autres c'est l'Esprit qui fait défaut. Puissent donc  les athlètes  de demain pratiquer de nouveau le sport dans un cadre non pourri par l'argent et la politique !

    Ecrit au nom de l'idéal grec humaniste et sportif qui fonde notre culture en péril : mens sana in corpore sano.