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Christianisme

  • Pour un catholicisme de combat.

     

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    L'élection de James Davis Vance comme vice président de Donald Trump est l'illustration d'un mouvement profond qui affecte les Etats Unis, j'ai nommé le retour d'un catholicisme de combat au service d'une conception traditionnelle de la société.  Il faut savoir en effet que J D Vance est un catholique converti engagé en politique au service d'une révolution néo conservatrice.

    Faut-il faire de même en France si l'on croit nécessaire une révolution sociétale néo conservatrice? 

    Pour le catholique baptisé mais non pratiquant que je suis, la réponse est oui s'agissant de la nécessité d'un catholicisme de combat, mais non s'agissant des moyens pour réaliser une révolution sociétale néo traditionnelle et conservatrice. En France en effet  le retour aux valeurs traditionnelles ne peut pas être le seul fait du dernier carré des catholiques traditionalistes d'Auteuil, Neuilly, Passy,  mais s'ancrer dans la France profonde et populaire. 

    Or cette France populaire est désormais imprégnée d'Islam, souvent pour le pire, mais le meilleur est aussi possible. Dans les cités tout le monde a la foi et c'est bien par là qu'il faut commencer pour que chrétiens, juifs et musulmans puissent y vivre ensemble.

    Ce dont il s'agit c'est de  remettre Dieu, et l'église si possible, au milieu du village.

    Lorsque Dieu aura retrouvé sa place au coeur du village gaulois l'équilibre de la société sera rétabli et les bonnes mœurs fleuriront de nouveau.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Halloween la fête dégénérée.

     

     

     

     

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    Halloween la fête de la Communion des Vivants  est devenue la fête dégénérée de l'horreur en plastique et de l'indigestion sucrée. Elle a toutefois le mérite de rappeler le fond celtique de l'Occident avant qu'il ne devint chrétien. Le premier novembre est la grande fête celte de Samhain qui marque le début du temps obscur, du temps noir qui succède à la lumière de l'été. En breton novembre se dit miz du, le mois noir, et décembre, miz kerzu le mois très noir.

    Pendant longtemps en Bretagne on fêta Kala goanv ou les calendes d'hiver. La nuit du premier novembre  était la nuit magique et sacrée durant laquelle la communication est ouverte avec l'Au-delà. On laissait donc se consumer une bûche dans l'âtre pour y accueillir l'âme errante qui pourrait passer par là.

    Rien à voir avec l'horreur et les squelettes, mais au contraire il s'agissait d'accueillir un vivant  car le revenant est aussi un vivant,  dans la Vie éternelle il n'y a que des vivants.

    C'est ce que plus tard l'église chrétienne officialisa avec l'idée de la communion des saints et la fête de la Toussaint, tout comme elle continua la tradition de la sainteté de la femme en instaurant le culte de la Vierge Marie dans la droite ligne de celui des Vierges Mères et d'Isis..

    Mais hélas nous avons rejeté nos traditions sacrées pour choisir  le culte du veau d'or. Cela donne Halloween la triste fête de l'Occident décadent.

     

  • Habemus papam

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    Source Programmation Arte du 16 octobre 2024.Le film Habemus Papam.

    Cette note n'est pas une critique de cinéphile mais une réaction de fond sur un film divertissant mais superficiel, et divertissant justement parce que superficiel . Son producteur Nino Moretti fait du cinéma et c'est bien ainsi.  Pourtant sur le sujet il y a des questions de fond qui se posent et qui appellent une autre conclusion que celle proposée par  Nino Moretti.  Et si l'on s'amusait un peu avec un autre scénario  ? Voici le Habemus Papam selon le vieux templier. 

    A la mort du pape le conclave réuni à Rome a élu un outsider qui n'était pas considéré comme papable. Problème, ce dernier est pris de panique et ne se montre pas au balcon. S'ensuit une de ces "combinazione" dont le Vatican a le secret. Pendant que le pape s'échappe dans Rome où il fait du Vatican buissonnier, le parte parole du Saint Siège explique à la foule que le nouveau pape s'est plongé dans la prière et s'exprimera plus tard.

    L'absence va durer un jour et une nuit pendant laquelle un garde suisse installé dans la chambre du pontife fait croire qu'elle est occupée en allumant la lumière le soir tout en se goinfrant de friandises ecclésiastiques. Pendant ce temps le nouvel élu prend contact avec une psychanalyste et se rend dans un théâtre, deux expériences de catharsis qui lui permettent de libérer un peu une personnalité étouffée par la carence affective et une éducation conformiste.

    Finalement récupéré dans le théâtre le nouveau pape ragaillardi accepter de revenir au Vatican et de se montrer à la foule au balcon.  Tout semble rentré dans l'ordre dans le petit monde des cardinaux et du conclave. Le nouvel élu se  présente donc  au balcon et il annonce à la foule : " Je ne suis pas le chef dont vous avez besoin" et il rentre aussitôt dans le Vatican. Fin de la farce et du film.

    Un bon divertissement donc, assaisonné d'un peu de psychanalyse mais la conclusion n'est pas la bonne, il manque un complément à la phrase finale et je vous le livre : " Je ne suis pas le chef dont vous avez besoin et d'ailleurs l'Eglise n'a pas besoin de pape"  Mais là évidemment le film aurait cessé d'être drôle car un producteur bien élevé, et surtout italien, ne dit pas ça dans son scénario.