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Le vieux templier - Page 40

  • L'exemple corse.

     

     

     

     

     

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     Bigoglia 9 05 2024 

    En compagnie d'amis allemands je fais un tour de Corse d'où je poste cette note.

    Hier à l'ile rousse j'ai assisté aux cérémonies du 8 mai devant le monuments aux morts. Après la sonnerie aux morts par un soldat de la Légion Etrangère présente sur place les divers discours évoquèrent les pages sombres de la seconde guerre mondiale, mais tous se conclurent par un vibrant "Vive la République ! Vive la France ! Vive la Corse !" Lorsque fut chantée "La Marseillaise" mes amis allemands étaient debout eux aussi et ils m'assurèrent qu'il fallait que l'Allemagne fût vaincue parce qu'elle était alors dominée par le Mal,

    Mais  ils regrettèrent tout comme moi que les discours ne se fussent pas terminés  par un vibrant "Vive l'Europe !"

    Aujourd'hui nous regardons à la télé de l'hôtel les troupes de Poutine défiler en défiant cette Europe  qu'il méprise tout comme Staline méprisait l'Occident. Mes amis se sentent un peu penauds sur le sujet quand nous parlons politique. Mais ils sont d'accord sur un point : rien ne va en Europe si la France et l'Allemagne ne parviennent pas à s'entendre.

    Quant à moi je me réjouis presque car  l'agression de Poutine est une faute stratégique qui contraint l'Europe à redevenir une puissance et d'abord nucléaire. Trump devrait y aider, le reste est affaire de temps, de fierté et de sens de l'honneur en nous inspirant de l'esprit corse.

    J'ai nommé celui de Pascal Paoli inspiré par le libéralisme anglais et américain, un esprit de décentralisation et de democratie locale qui n'est pas celui de Napoléon, ce génie admirable ( et que j'admire) mais qui porta à son paroxisme le défaut structurel de l'organisation centralisée à la française.

    Poutine peut parader, mais il ne perd rien pour attendre.  Quant à l'Amérique qui entraine l'Europe dans la décadence, c'est par l'Europe, l'Europe des identités et des racines qu'elle restera elle même au coeur de cet Occdient que certains  enterrent trop vite.

  • JO: les charognards préparent la curée.

     

     

     

     

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    Organisés sous pression des pompes à fric peu soucieuses de l'équilibre des comptes publics et de ceux de la ville de Paris, les JO donnent aussi aux charognards syndicaux l'occasion de se goinfrer. Tels des vautours ils tournent en rond au-dessus du cadavre en décomposition de la France 2024.

    Cheminots,  éboueurs et contrôleurs aériens  multiplient les préavis de grève et obtiennent à peu près tout ce qu'ils veulent, mais ils veulent toujours plus et ils font monter la pression avant la curée.

    Pauvres JO, pauvre France !

    Mais cela il ne faut ni le voir, ni l'entendre, ni le dire pour ne pas gâcher les jeux du Président et de sa cour.

  • Du bon et du mauvais souverainisme.

     

     

     

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    Le traitement du dossier des migrants par les Anglais est un exemple de bon souverainisme, le gouvernement britannique a agi souverainement sur le dossier sans se soucier des criailleries du lobby wokiste et onusien.

    Le souverainisme est en effet  comme le cholestérol, il y a le bon et le mauvais, celui qui encrasse et tue l'organisme et celui qui aide au contraire à l'élimination des excès. Le mauvais souverainisme français est nationaliste, hexagonal et anti européen, le bon souverainisme est celui qui défend le principe de subsidiarité au service de la démocratie locale, à la fois contre le totalitarisme centralisateur de Paris, comme celui de  Bruxelles. Le bon souverainisme est compatible avec l'UE mais il en impose la réforme fondamentale, c'est à dire le respect du principe de subsidiarité.

    Le choix du mauvais souverainisme fut celui des électeurs britanniques lors du Brexit. Ils  crurent alors les mensonges des politiciens qui leur firent miroiter le glorieux destin d'un Grande Bretagne réduite à elle-même et souveraine face à Bruxelles et au reste du monde..

    Il s'agissait d'un mensonge et d'un mirage car aucun Etat européen ne peut assumer cette souveraineté absolue. Le Brexit a démontré au contraire combien la Grande Bretagne était liée au continent européen pour le meilleur comme pour le pire, car en dépit de ses efforts pour se vouloir "globale" et plus proche de l'Australie que de la France, c'est finalement la géographie et la géopolitique qui ont eu raison des illusions britanniques.

    Les déconvenues économiques et la guerre en Ukraine ont fait comprendre aux Britanniques qu'ils étaient à côté de l'Europe et non de l'Australie.

    Il y a donc un niveau géopolitique et géographique  de la souveraineté. La guerre d'Ukraine a obligé les Anglais comme tous les  européens, à reconnaitre la nécessité d'une souveraineté militaire supranationale comme  celle de l'Otan. En outre et sur le sujet,  beaucoup  commencent à comprendre que cette souveraineté supranationale est imparfaite faute de respecter  le principe de subsidiarité. S'il en était ainsi l'Otan de ce côté de l'Atlantique serait dirigée par l'UE et non par l'Amérique. Selon notre comparaison nous dirons donc que  le dosage entre bon et mauvais cholestérol n'est pas parfait au sein de l'Otan.

     Le souverainisme c'est donc  l'application du principe de souveraineté au bon niveau de la décision politique. Ce principe prévoit que la prise de décision politique a lieu au niveau de responsabilité de la plus petite entité capable de résoudre un problème . C'est aussi la condition d'un fonctionnement démocratique proche des citoyens. Ce système fonctionne admirablement en Suisse. 

    L'UE au contraire est un totalitarisme bureaucratique qui va jusqu'à définir les modalités de cueillette des cerises dans mon verger de citoyen européen, et qui en même temps ( merci Macron ) impose le stationnement de migrants dans mon village contre mon gré . L'UE fonctionne à l'envers du principe de subsidiarité car la cueillette des cerises dans mon verger devrait être mon problème et celui de l'arrêt de la subversion migratoire celui de Bruxelles. Or c'est l'inverse qui est vrai. 

    L'Europe souverainiste est donc non seulement celle qui défend les nations au sein de l'UE et leur frontière commune, mais aussi et surtout  celle qui s'oppose aux centralismes parisien et bruxellois.

    En conclusion on ne peut donc que conseiller de voter souverainiste à l'échelle de l'UE et cela même si les partis  souverainistes ne sont qu'un moindre mal.  Ils sont en effet souvent  associés à des nationalismes résiduels incapables d'affronter les problèmes de l'avenir. Ceux-ci se situent à l'échelle des continents et des civilisations et  non plus des nations dont le temps est passé.

    Le choix souverainiste est un moindre mal mais il va dans le sens de l'évolution du monde en ce moment. Voilà pourquoi entre le pseudo souverainisme de Marine Le Pen et la nomenklatura européiste totalitaire de Macron,  le moindre mal est de choisir la liste Bardella aux élections européennes.

    Mais pour la suite on suivra avec intérêt les positions d'Eric Zemmour et de Marion Maréchal, car il sont les rares politiques qui pensent l'action politique  en termes civilisationnels, et sont ainsi  mieux capables de prévoir l'évolution des prochaines décades.

    Nous n'en sommes pas là et pour l'heure il faut voter souverainiste. Aux urnes citoyens européens !