La crise sanitaire remet la mort à la une tous les soirs et le confinement n'est finalement rien d'autre qu'une manière de retrouver le sens bien oublié du Carême chrétien.
Notre société de spectacle avait tendance à lui préférer le Ramadan, cette bruyante fête du vivre ensemble...
Mais aujourd'hui plus question de convivialité, chacun retrouve ses distances avec les autres et se pose la question du sens de sa vie face au retour de la mort. Le confinement est un temps de carême avec lequel il coïncide partiellement ( le Carême a commencé le 26 février et il s'achèvera le 9 avril ).
Pas question de mort anonyme et statistique pour le chrétien, la mort au contraire valorise la personne et lui rend sa dignité absolue par l'amour ou l'amitié que nous lui portons. C'est le cas dans cette note pour Gérard Blondé, mort le 23 février. Celles et ceux qui ont œuvré avec lui en Alsace savent qu'il n'a pas besoin d'éloge funèbre.
Paix à son âme !
A+..
Elle se reconnaîtra en lisant cette note. Bien que longtemps engagée au PS et élue régionale alsacienne ( personne n'est parfait), elle et son compagnon sont de mes amis colmariens. La crise sanitaire l'a amenée à réclamer des comptes à nos gouvernants sur les réseaux sociaux. Je ne les fréquente pas ( pas nos gouvernants, mais les réseaux sociaux) Mais je ne peux complètement les ignorer, et j'avais donc réagi en privé à une réaction violente de Victorine face à la crise sanitaire. Je lui avais conseillé l'indulgence envers nos dirigeants considérant la complexité des prises de décision.
Dieu n'est qu'un mot, mais grâce à Lui la mort prend sens, car ce simple mot donne du sens à la vie en ouvrant une porte sur l'au-delà. Jamais le monde n'a autant eu besoin d'une religion, c'est à dire de ce qui vous relie à vous-même et à l'univers.