Le sujet n'est pas sérieux même si la situation de l'Ukraine l'est. Une fois de plus le concours de l'Eurovision est apparu comme le concours de l'émotion et de la dictature du politiquement correct.
Certes il était juste d'exclure la Russie qui a agressé l'Ukraine mais porter l'Ukraine sur le podium n'était pas obligatoire. Dommage pour les vrais artistes car il devient de plus en plus impossible de prendre au sérieux les artistes officiels du système hollywoodien et de ses festivals
Pour réussir dans la chanson, ou le spectacle, il faut être une victime qui fait pleurer dans les chaumières, femme à barbe de préférence ou quelque chose comme ça.
Dommage pour nos représentants qui auraient eu quelque chance de médaille si le gouvernement avait eu la bonne idée d'envoyer au préalable les CRS matraquer quelques militants indépendantistes bretons devant les caméras. Plutôt que des Bretons trop sages désormais, il faudra envoyer des chanteurs corses la prochaine fois. Quelques bonnes images d'émeutes, de casseurs et surtout de bonnes vieilles " violences policières", devrait assurer à la France une place honorable, sinon le podium.
Car tel est l'esprit d'Hollywood, du Festival de Cannes ou de l'Eurovision, celui des combines commerciales masquées derrière les grands sentiments et l'émotion.
Quant à l'Ukraine dans tout ça il ne faudrait tout de même pas oublier que la guerre n'est pas un jeu vidéo. A Azovstahl il n'y aura pas de reset et ils mourront jusqu'au dernier faute de se rendre. Et ça ce n'est pas du cinéma.
Eric Zemmour nous propose la Reconquête et Emmanuel Macon la Renaissance, la France serait à reconquérir selon l'un, à faire renaître selon l'autre. Même s'il faut faire ici la part de la propagande électorale le vocabulaire ne ment pas, il y a bien dans ce pays un malaise existentiel qui va au-delà de la politique et qui appelle des réponses que la seule politique ne saurait apporter.
La victoire attendue d'Emmanuel Macron n'est qu'un épisode du combat qui oppose tant au plan national qu'international, le camp de l'individualisme progressiste, mondialiste, libertaire et transhumaniste à celui des humains qui refusent la dérive civilisationnelle au nom d'un humanisme ancré dans la foi en Dieu et une spiritualité transculturelle.