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Actualité en lecture spirituelle

  • MBS et l'esprit de réforme.

     

     

     

     

     

     

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    Les grands médias n'en ont pas rendu compte mais la nouvelle est révolutionnaire, le dirigeant saoudien Mohamed Bin Salman a décrété récemment que les textes du Coran permettaient des interprétations. Cela a l'air de rien mais c'est enfin la possibilité donnée à l'islam de se moderniser officiellement.

    Il faut rappeler en effet que selon une interprétation rigoriste rien ne peut être changé dans le Coran, pas même une virgule, car il est l'expression littérale de la parole de Dieu lui-même, il est donc parfait et intangible.

    Ce serait une erreur cependant de voir dans le dirigeant moderniste saoudien le Luther de l'islam. Cette religion ne fut pas toujours associée à l'obscurantisme, elle connut même une période de grand épanouissement culturel associée  à une réelle tolérance. L'islam lui-même est une culture religieuse à multiple facettes exprimées par de nombreux courants. Le sunnisme en est la référence majoritaire tout  comme le catholicisme dans la tradition chrétienne. 

    Dans notre siècle athée et déboussolé, ces deux traditions religieuses sont des repères incontournables pour donner du sens à la modernité. 

    L'action du prince MBS va dans ce sens dans un pays  qui est un phare de modernisme technologique. Accueillir la modernité tout en maintenant la tradition religieuse, tel est le défi auquel  il est confronté tout comme le pape.

    Rome et La Mecque sont complémentaires. En Orient la monarchie saoudienne garde la Kaaba, l'axe autour duquel tourne le monde musulman tandis que Rome reste la pierre de fondation de l'Occident.

    Le problème est que dans l'islam comme dans le catholicisme, l'esprit de réforme a toujours été suspect aux yeux des gardiens de la Tradition. Il faut donc souhaiter bonne chance à MBS, tout comme à Léon XIV qui, rappelons le, a récemment demandé aux chrétiens de ne pas avoir peur des musulmans, nos frères dans la foi au Dieu unique, tout comme nos frères juifs.

    Joyeux Noël !

     

     

     

     

  • Guerre et paix ? Non guerre ou cirque.

     

     

     

     

     

     

     

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    Trump se dit extrêmement frustré au sujet de l'Ukraine. On le comprend mais ce roi du cirque politique devrait comprendre qu'il a fait école au point que désormais  la vieille alternative à la guerre n'est plus la paix mais le cirque médiatique.

    Et c'est peut-être bien ainsi car le cirque est aujourd'hui ce qui ressemble le mieux à la paix.

    Trump fait du cirque avec Poutine pour faire des affaires avec  lui. Macron fait du cirque  afin d'exister politiquement et Poutine fait du cirque pour gagner du temps en Ukraine où il est enlisé, tout comme Zélensky. 

    Tout le monde fait du cirque, guerre ou paix c'est du passé, c'est ce que croyait l'aimable société de spectacle des  années de la mondialisation heureuse, aujourd'hui le monde se disloque et la société  de spectacle est passée en mode tragique. 

    Il faut s'en contenter car le pire serait l'arrêt du spectacle et le déclenchement d'une troisième guerre mondiale qui très vite échapperait aux Etats et à nos tristes comiques, pour le seul profit du pavillon noir de la criminalité internationale.

  • Pan Mun Jon sur Donbass..

     

     

     

     

     

     

     

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    Ne cherchez pas, Pan Mun Jon sur Donbass n'existe pas, pas encore mais on y va car la situation en Ukraine commence à ressembler à celle de la Corée dans les années 50. D'interminables conversations à Pan Mun Jon aboutirent alors à un cessez le feu sur la ligne de front. Ce cessez le feu est toujours en vigueur et aucune paix n'existe entre les deux Corées.

    En Ukraine le scénario se répète  car il est clair que ni Zélensky ni Poutine n'abandonneront jamais leurs revendications sur le Donbass,  pour ne rien dire de la Crimée. Trump fait donc du cinéma car les hostilités vont continuer  mais les discussions aussi. L'important pour tout le monde est de discuter pour jouer sur le temps. Les Russes progressent et ils n'ont aucun intérêt  à arrêter les hostilités maintenant. Mais au rythme actuel de progression ils ont encore besoin de deux ans pour finir la conquête du Donbass et prendre le contrôle d'Odessa. Donc ils peuvent se permettre de causer pour la galerie.

    En face Trump parle pour copiner avec Poutine car c'est bon pour les affaires, les Européens ne parlent pas à Poutine mais ils essaient de se faire entendre pour gagner du temps et se réarmer. Cela va durer  longtemps. L'histoire se répète.