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Judaïsme - Page 71

  • Les religions peuvent-elles être au service de la paix en Terre Sainte ?

    400px-Dome_of_the_rock_distance.jpg"Les religions peuvent-elles être au service de la paix en Terre Sainte "?

    Conférence du Père Emile Shoufani, curé de Nazareth

    Lieu : Colmar salle Roesselman ( Koifus).

    Date : Mardi 24 janvier à 20 heures 30.

    Le Père Shoufani, chrétien arabe et prêtre de l'église grecque catholique, a dirigé à Nazareth pendant plus de 30 ans une école qui accueille 1 300 élèves, chrétiens et musulmans. Il a organisé en 2003 un voyage à Auschwitz avec de jeunes juifs, chrétiens et musulmans,en demandant aux juifs d'expliquer aux autres ce qu'ils ressentaient lors d'une telle visite. Inversement, il demande aux juifs et aux chrétiens d'apprendre à connaitre l'islam. La peur dit-il vient de l'ignorance. La visite à Auschwitz lui a valu le prix Unesco de l'éducation pour la paix en 2003.

     

    Note du Vieux Templier  : La connaissance de la religion de l'autre est fondamentale pour éduquer à la tolérance réciproque. Il importe aussi que les musulmans apprennent à connaitre le christianisme et le judaïsme.

  • Les racines chrétiennes de la France et les autres religions.

    Symboles_religieux.png.

    Dans la perspectives des élections présidentielles, et dans un appel au vote communautaire,Eva Joly a proposé des jours fériés aux juifs et aux musulmans, mais elle a oublié beaucoup de monde  dans une société en pleine mutation religieuse. Outre l'islam en effet, nous assistons à l'installation en France de nouvelles religiosités parfois à caractère sectaire. L'Etat ne peut favoriser aucun culte ou religion particulière,mais simplement reconnaitre les racines chrétiennes comme bien patrimonial impliquant  la tradition de Noël et de Pâques.

    Le cas de l'Alsace est particulièrement intéressant car le Concordat y constitue précisément un bien patrimonial issu de la tradition propre à notre région et à son histoire. Dans l'esprit concordataire l'Etat pourrait reconnaitre l'islam qui concerne beaucoup de monde chez nous mais il ne pourrait reconnaitre d'autres religions ou cultes très confidentiels mais néanmoins respectables. La sagesse consiste donc à limiter le Concordat d'Alsace Moselle à la reconnaissance de la religion musulmane et d'en rester là jusqu'à nouvel inventaire du patrimoine religieux de l'Alsace. Imaginez en effet que les Raéliens deviennent la deuxième religion d'Alsace dans 100 ans ? Que feraient alors le législateur et les amis d'Eva Joly ?

    Si l'on excepte le cas alsacien et mosellan,le principe de laïcité est à maintenir. Il est toujours valable et correspond à la sagesse même,sous réserve du respect absolu de la liberté religieuse et de son expression dans le cadre de la loi. Pas question d'admettre la charia au nom de la liberté religieuse, la loi de Dieu est inscrite dans le coeur de l'homme juste et bon, et non dans les dogmes et autres charias qui prétendent parler au nom de Dieu.

  • Le judaïsme à l'épreuve du divorce

    nouvel3.jpgLe magazine "Actualité juive" de ce mois présente un intéressant dossier sur le divorce où il apparait que dans la communauté juive aussi, toutes catéfories sociales et socioprofessionnelles confondues, un mariage sur trois se termine par un divorce. La situation des juifs religieux n'est pas plus confortable que celle des catholiques. Ces derniers ne peuvent se remarier religieusement, mais hommes et femmes sont égaux dans la douleur et le rejet communautaire si l'on peut dire.. Dans le judaïsme c'est pire,car si le juif religieux peut refuser le divorce comme il en a le droit, la femme se retrouve " agouna", un statut très douloureux.

    Existe-t-il une morale spirituelle du mariage au-delà des morales religieuses fixées en droit canon, loi juive ou charia ? Je le crois, mais cette morale est dans la vérité du coeur de chacun, que Dieu seul connait, et qui ne peut avoir de valeur normative pour tous les couples et toutes les familles dont chaque cas est différent.

    Droit canon, loi juive et charia doivent évoluer pour tenir compte du vécu du couple et de la famille dans les sociétés post industrielles. Les lois civiles du mariage sont des progrès, mais elles évacuent la dimension sacrée de l'être humain dans sa relation à l'autre, ouvrant ainsi la porte à toutes les dérives éthiques. La loi du mariage doit donc rester sacrée et religieuse, mais en aucun cas elle ne peut prétendre être l'expression de la volonté divine, mais être un repère de lumière spirituelle dans un monde où règne trop souvent l'obscurité de l'absence de Dieu.