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Judaïsme - Page 70

  • Les racines chrétiennes de la France et les autres religions.

    Symboles_religieux.png.

    Dans la perspectives des élections présidentielles, et dans un appel au vote communautaire,Eva Joly a proposé des jours fériés aux juifs et aux musulmans, mais elle a oublié beaucoup de monde  dans une société en pleine mutation religieuse. Outre l'islam en effet, nous assistons à l'installation en France de nouvelles religiosités parfois à caractère sectaire. L'Etat ne peut favoriser aucun culte ou religion particulière,mais simplement reconnaitre les racines chrétiennes comme bien patrimonial impliquant  la tradition de Noël et de Pâques.

    Le cas de l'Alsace est particulièrement intéressant car le Concordat y constitue précisément un bien patrimonial issu de la tradition propre à notre région et à son histoire. Dans l'esprit concordataire l'Etat pourrait reconnaitre l'islam qui concerne beaucoup de monde chez nous mais il ne pourrait reconnaitre d'autres religions ou cultes très confidentiels mais néanmoins respectables. La sagesse consiste donc à limiter le Concordat d'Alsace Moselle à la reconnaissance de la religion musulmane et d'en rester là jusqu'à nouvel inventaire du patrimoine religieux de l'Alsace. Imaginez en effet que les Raéliens deviennent la deuxième religion d'Alsace dans 100 ans ? Que feraient alors le législateur et les amis d'Eva Joly ?

    Si l'on excepte le cas alsacien et mosellan,le principe de laïcité est à maintenir. Il est toujours valable et correspond à la sagesse même,sous réserve du respect absolu de la liberté religieuse et de son expression dans le cadre de la loi. Pas question d'admettre la charia au nom de la liberté religieuse, la loi de Dieu est inscrite dans le coeur de l'homme juste et bon, et non dans les dogmes et autres charias qui prétendent parler au nom de Dieu.

  • Le judaïsme à l'épreuve du divorce

    nouvel3.jpgLe magazine "Actualité juive" de ce mois présente un intéressant dossier sur le divorce où il apparait que dans la communauté juive aussi, toutes catéfories sociales et socioprofessionnelles confondues, un mariage sur trois se termine par un divorce. La situation des juifs religieux n'est pas plus confortable que celle des catholiques. Ces derniers ne peuvent se remarier religieusement, mais hommes et femmes sont égaux dans la douleur et le rejet communautaire si l'on peut dire.. Dans le judaïsme c'est pire,car si le juif religieux peut refuser le divorce comme il en a le droit, la femme se retrouve " agouna", un statut très douloureux.

    Existe-t-il une morale spirituelle du mariage au-delà des morales religieuses fixées en droit canon, loi juive ou charia ? Je le crois, mais cette morale est dans la vérité du coeur de chacun, que Dieu seul connait, et qui ne peut avoir de valeur normative pour tous les couples et toutes les familles dont chaque cas est différent.

    Droit canon, loi juive et charia doivent évoluer pour tenir compte du vécu du couple et de la famille dans les sociétés post industrielles. Les lois civiles du mariage sont des progrès, mais elles évacuent la dimension sacrée de l'être humain dans sa relation à l'autre, ouvrant ainsi la porte à toutes les dérives éthiques. La loi du mariage doit donc rester sacrée et religieuse, mais en aucun cas elle ne peut prétendre être l'expression de la volonté divine, mais être un repère de lumière spirituelle dans un monde où règne trop souvent l'obscurité de l'absence de Dieu.

     

  • Hanoucccah fête de la lumière

    Messages de Lumière.jpgFête juive qui ne comporte pas d'interdictions relatives au travail, Hanouccah dure 8 jours et commémore la victoire au 2è siècle avant l'ère chrétienne, des Maccabées sur les Gréco-Syriens qui entendaient détruire la religion juive et hélléniser la totalité de leur royaume.

    Après la victoire des Maccabées et la reconquête de Jérusalem sous la direction de Judah Maccabée, le Temple fut purifié et ré-inauguré. Lors de la purification on ne trouva qu'une fiole d'huile sainte qui servit à alimenter le chandelier.La quantité d'huile contenue dans la fiole était prévue pour l'allumage d'une journée, or elle brûla pendant huit jours.

    C'est pourquoi on institua une fête de huit jours appelée Hanouccah ( inauguration). La coutume veut que l'on allume une lumière le premier soir, deux lumières le deuxième soir et ainsi de suite jusqu'au huitieme soir où toutes les bougies sont allumées. Il s'agit essentiellement d'une cérémonie domestique, toutefois il est d'usage de la faire également à la synagogue.

     

    Note du Vieux Templier. Dans la continuité judéo-chrétienne la tradition se retrouve dans les 4 bougies de l'Avant. Sur la couronne de l'Avant on allume une première bougie le premier dimanche de l'Avant, puis une deuxième le deuxièmes dimanche et ainsi de suite jusqu'à ce que les quatre bougies soient allumées le dernier dimanche avant Noël