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Judaïsme - Page 52

  • Judaïsme et prophétisme.

    MOISE_Dore_small.jpgEn ce temps de montée des intégrismes et de replis communautaires, il n'est pas facile de parler de prophétisme et de prophètes à un juif orthodoxe comme on dit.

    J'en ai fait l'expérience en ma bonne ville de Colmar où ayant invité le rabbin à une émission sur le thème à la radio locale,  je n'ai pas obtenu la moindre réaction........Il est comme ça m'ont dit mes nombreux amis juifs.

    Dommage et frustrant, car c'est presque une affaire de famille, ma fille ayant épousé...un juif qui n'est pas tout à fait juif puisque sa mère ne l'était pas. Compliqué cette histoire et d'abord de quoi parle-t-on ? De quoi parle-t-on, depuis..... non pas 2000 ans ( car ce Jésus est un juif bien jeune ), mais bientôt 5000 ans. L'histoire d'Israël se situe dans cette longue mémoire prophétique qui nous ramène à l'actualité présente qui ne l'est pas moins.

    De quoi parle-t-on  ? De l'éthique monothéiste et de l'exigence des prophètes et là-dessus je me reconnais parfaitement dans un article des publications du mouvement juif libéral Tenou'a.

    Se référant au théologien américain Emil G. Hirsch j'ai pu lire, je cite " qu'aucune religion auparavant n'avait connu cette interprétation des implications de la religion. Le monde apprit cette philosophie révolutionnaire des visionnaires d'Israël. Cette éthique monothéiste est le contenu original et essentiel du judaïsme. La soif de justice sociale, la rigueur individuelle et la conception de la vie comme obligation et service sont inhérentes à ses implications...Ce n'est donc pas la Loi, mais les principes prophétiques qui constituent l'essence du judaïsme "fin de citation.

     

    Plus loin j'ai pu lire ceci  "..  Les prophètes insistaient sur les grandes valeurs universelles qui pouvaient être partagées et appréciées par l'ensemble de la société; ils insistaient moins sur le particularisme et  la séparation des Juifs. Ils exprimaient les buts ultimes de l'humanité.

    Et en ce sens nous sommes tous Juifs en marche avec eux vers l'accomplissement de l'humain pour réaliser le projet de l'Eternel.

     

     

     

     

  • L'observance des rites religieux pose-t-elle un défi au monde contemporain ?

    Symboles_religieux.png"L'observance des rites religieux pose-t-elle un défi au monde contemporain ?"

    La question est posée par le Grand Rabbin Gilles Bernheim dans la conférence qu'il donnera prochainement à Colmar.

    Le Grand Rabbin cherchera à montrer que le souci des rites est partagé par les religions monothéistes et occupe une place toute particulière dans l'islam et le judaïsme, une occasion pour les chrétiens de chercher à éclaircir la signification qu'ont pour eux les rites religieux dans la société séculière.

    Gilles Bernheim est l'invité de la LICRA, de l'amitié judéo-chrétienne, de la communauté israélite et le B'nai B'rith de Colmar.

                                               Rendez-vous  Mercredi 10 septembre à 20 heures

                                                                     29 Grand'rue Koïffus Colmar

     

     

  • Au-delà des codes et dogmes..adorer Dieu en justice et vérité.

    Symboles_religieux.pngLorsqu'il récite son crédo le catholique affirme son identité et son appartenance à une communauté. Cela vaut du musulman qui récite la shaada qui l'inclut dans l'Umma, la communauté musulmane...et j'imagine que les yézidis ont eux aussi un formulaire identitaire à remplir pour être admis dans leur communauté.

    Il n'existe et ne peut exister un credo universel de la vérité religieuse car celle-ci est relative, tout comme d'ailleurs les repères théoriques de la pensée scientifique.

    C'est bien là une constatation dramatique car tout dogme d'admission dans une communauté croyante est aussi une forme d'enfermement et d'aliénation si l'esprit n'est pas libre de sa quête intérieure.

    Jésus le savait bien lorsqu'il disait à la Samaritaine qu'il était sans importance que l'on prie au temple des Samaritains ou dans celui de Jérusalem, car l'important selon lui était d'adorer  Dieu en justice et en vérité, c'est à dire n'importe où  et sous quelque acte de foi.

    Le problème est que nous sommes tous conditionnés par notre culture pour concevoir Dieu, ou du moins le questionner ou le nier, en fonction de concepts relatifs qui nous formatent. Comment en sortir ?

    Peut-être par la méthode expérimentale,  en constatant que les phénomènes mystiques paranormaux se manifestent dans toutes les religions et même en dehors d'elle. L'univers ou les univers, répondent à des lois qui pour la plupart nous sont encore inconnues. Reste donc le questionnement spirituel et l'effort intellectuel qui permettent d'aller aux réalités situées derrière nos concepts relatifs.

    Qu'est-ce que rencontrer le Christ par exemple ? Si je comprends bien c'est parvenir à cette fine pointe de l'expérience mystique que Bouddha appelle illumination, une expérience décrite sous d'autres noms par les   sages hindous ou les soufis musulmans. Et pourtant pour les Bouddhistes Dieu n'est pas nommé, la question de son existence ou non n'est même pas posée. Seule compte l'expérience. 

    Restons en là sur le sujet car si je développe ma pensée très vite d'autres l'adopteront au risque de s'y enfermer. La voie est unique pour chacun de nous.