La visite du pape au Maroc s'inscrit dans sa politique d'apaisement envers l'islam. L'histoire se répète, comme Saint François qui voulait convertir le Sultan, le pape François croit au dialogue avec l'islam.
L'intention est louable mais il st à craindre qu'elle ne soit aussi illusoire que la folle équipée de Saint François chez les Maures de Saladin.
Entre l'islam et nos valeurs le fossé est infranchissable. Il ne peut être comblé que par le dépassement des religions dans un humanisme spirituel qui remet en cause aussi bien les archaïsmes religieux que la folie matérialiste et hédoniste des sociétés sécularisées.
Mais ni le pape ni les musulmans ( ni les Juifs) n'en sont là, tous s'arc boutent sur leurs vieilles histoires de chameliers . Mais lorsqu'ils se parlent c'est un progrès qu'il faut saluer, surtout lorsque le pape a l'heureuse idée d'aborder les problèmes du moyen-orient en évoquant le statut particulier de Jérusalem.
Mais sur le sujet il lui faudra aussi parler aux rabbins et mettre tout le monde à la même table, car le statut de Jérusalem, (cette vieille histoire de chameliers) intéresse tout de même un peu les Juifs... vous en conviendrez.
Dossier à suivre avec intérêt mais sans trop d'illusions. Les efforts d'apaisement du pape sont louables mais son aveuglement sur les conséquences sociétales et religieuses de la crise migratoire est inquiétant.
Pour conclure nous dirons que parler avec les musulmans est bien, et nécessaire, mais que parler avec les juifs l'est tout autant,.... à l'horizon de Jérusalem qui, au-delà des vieilles histoires de chameliers, est aussi l'horizon d'une humanité évoluée et en paix.