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Agenda - Page 262

  • Folklore vatican et réalités de la foi catholique.

     

    200px-Vatican_flag_large.pngLa déception des médias à propos du récent synode romain sur la famille n'est que le reflet d'une illusion d'optique. L'élection de chaque nouveau pape relance immanquablement la question de savoir s'il est conservateur ou progressiste, communicateur ou peu ouvert aux médias.

    Cela relève du folklore médiatique et fait les choux gras des vaticanistes. L'institution romaine est faite de folklore comme la monarchie britannique, sauf que le gouvernement de l'église romaine reste une oligarchie conservatrice et non une démocratie dont les majorités changeantes sont en phase avec l'évolution de l'opinion.

    Lorsqu'il a compris ceci l'homme de foi sourit et passe à l'ordre du jour, à savoir le vécu de la foi chrétienne dans le monde d'aujourd'hui et là, il faut constater que ce vécu est celui d'une Eglise ( pas seulement romaine ) vivante, et qui progresse partout dans le monde, silencieusement et encore plus dans les consciences.L'évangile s'est imposé et s'impose de plus en plus à travers les progrès des droits de l'homme qui en sont l'expression ultime. Le reste, ce qui se passe au Vatican n'est que folklore, et sera de plus en plus folklore à mesure que dans le vécu s'imposent les progrès de la conscience. L'évolution  de l'institution quant à elle, est affaire d'intendance comme on le constate  déjà dans l'Europe déchristianisée.

    En Europe, quand les paroisses n'ont plus de prêtres la bureaucratie romaine disparaît naturellement au profit de nouvelles formes d'organisation ecclésiale. A Rome bien sûr le folklore est appelé à subsister longtemps encore avant que le Vatican ne devienne définitivement un musée religieux, mais à la base la réalité ecclésiale laisse apparaitre déjà de nouvelles formes institutionnelles du vécu de la foi, dont les communautés de base précisément ne sont qu'un vécu chrétien parmi d'autres.

    L'Eglise catholique (dans le sens où catholique veut dire universel) peut être comparée à un vieux tronc vermoulu au pied duquel apparaissent de jeunes pousses vivaces et prometteuses. En portant un regard d'éternité sur le devenir de l'Eglise on peut dire avec le pape François "n'ayez pas peur de la nouveauté".

     

  • Cela devient apocalyptique. Les temps sont venus....

    images.jpgCe n'est plus de l'immigration clandestine, c'est une avalanche migratoire qui ne fait que commencer en Méditerranée.

    Sur le sujet le texte de l'Apocalypse nous rappelle que nous vivons la fin du temps des nations...et qu'IL fera "toutes choses nouvelles" ( Jean II )

    Qu'est-ce qu'une nation aujourd'hui ? Le mot a-t-il encore un sens face à ces déplacements massifs de  populations qui modifient profondément les identités, les cultures et font craquer les   réseaux de protection sociale de la vieille Europe ? Mais en vieille Europe comme aux USA, les nouvelles populations ne s'intègrent plus et au contraire désintègrent le tissu social.

    Face à cette évolution, le choix est simple :

    Ou bien on tire  sur les migrants et l'on coule  leurs bateaux, ou bien notre  culture judéo-chrétienne de la charité nous oblige à une réorganisation radicale de nos sociétés. Les temps sont arrivés et nous n'avons que le choix de faire toutes choses nouvelles ............

     

  • Amour humain et amour divin. Eros Thanatos

    sans-titre.pngEt Dieu créa la femme...heureusement car sans la femme inutile de parler d'amour. C'est là le gros problème des religieux qui n'aiment pas la femme et trop souvent nous disent qu'aimer est mal.

    Impossible d'en parler sur ce blog, il n'est pas fait pour ça, mais je peux dire que parfois l'actualité fait mal à l'âme. L'anniversaire de Brigitte Bardot me rend nostalgique. 

    Imaginez un peu qu'à 16 ans je voulais devenir moine cistercien et consacrer ma vie à Dieu. Problème : j'étais beau, fort, intelligent Les filles venaient à moi naturellement. J'étais aussi premier prix de philo et d'humeur fort critique. Exit donc mon engagement dans l'ordre cistercien. A l'amour divin je préférai l'amour humain. La suite ne fut pas qu'un long fleuve tranquille et pourtant à l'heure du soleil couchant  je ne désespère pas d'aimer mais je faiblis parfois.

    Je le sens bien Eros annonce Thanatos désormais, naturellement, avec un sourire, la mort est bonne fille si vous savez aimer...Mort ou vif , mort ou veuf...il faut rester dans l'amour, et continuer d'avancer sur le chemin de la vie jusqu'au bout. C'est ce que je souhaite à  notre monument national comme à toutes les Brigitte, à toutes les femmes....   et à tous les octogénaires dont je serai bientôt.

     Que la fête continue Brigitte ! Il faut continuer d'y croire  car même à 100 ans on peut encore aimer .... pas seulement les chats errants ou les bébés phoques.