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Agenda - Page 212

  • 15 août 1950 : dogme de l'Assomption.

    albVN_Le_Puy-01.jpgElle est noire comme elle est blanche, elle est tout ce qu'on veut puisqu'elle est mère de Dieu et le couronnement de la construction dogmatique et fantasmatique catholique à la date du 15 août 1950. Aujourd'hui encore rien n'interdit à l'église catholique de proclamer de nouveaux dogmes puisque  le papier ne refuse jamais l'encre . A la décharge du dogmatisme catholique il faut admettre que de manière symbolique ( cas du dogme trinitaire par exemple )il reste malgré tout un vecteur intellectuel  permettant de spéculer ( mais sans garanties ) sur des réalités essentielles. Il est cependant le plus souvent scandaleux intellectuellement,  en particulier le dogme de l'infaillibilité papale 

    Heureusement pour dépasser le dogmatisme il y a la  science la plus avancée. Celle-ci nous amène à penser  que le monde n'est qu'une réalité fantasmée créée par notre conscience. Il n'y a pas de réalité objective, mais notre liberté applique ou non correctement, pour le meilleur ou pour le pire, les lois naturelles physiques ou morales, qui sous tendent l'illusion universelle.

    Voilà pourquoi je prie volontiers les puissances féminines du Divin, dont le culte mariale, à l'instar des Templiers qui vouaient un culte particulier  à Notre Dame.

    NNDNN..

  • Oui il faut canoniser Blaise Pascal !

    sans-titre.pngOui il faut canoniser Blaise Pascal car sans lui aucun esprit moderne ne peut accepter une démarche de foi, pour ne rien dire d'une démarche religieuse.

    Blaise Pascal en tant que scientifique a mesuré l'incapacité de la science à donner du sens à l'univers et l'échec de la raison à donner quelque certitude que ce soit. L'athéisme n'est qu'une croyance négative et l'agnosticisme un simple placébo intellectuel. Pour en sortir il faut parier que l'univers a du sens; ce qu'il fait en faisant le moins stupide de tous les paris, car, quitte à parier, il vaut mieux parier que le monde tient debout que n'y voir qu'un ordre né du néant par hasard, mais dénué de tout sens métaphysique.

    Mais après avoir parié avec lui faut-il le suivre dans ses conclusions pratiques ?

    Certainement pas pour qui aime le vin, les femmes et la vie du corps comme celle de l'esprit. Grand malade Pascal a simplement justifié sa faiblesse de santé dans le jansénisme chagrin. Son pari n'est pas stupide mais sa foi manque de joie et ne remet pas en cause le misérabilisme fondamental d'un certain christianisme. Dommage, car qui parie sur le sens ne peut que s'émerveiller du monde et aimer la vie. Il n'a pas tiré les bonnes conclusions de son pari, ni élargi le sens de la foi à un discours post religieux, il n'est pas parvenu à cette jubilation cosmique dont nous parle l'astrophysicien Hubert Reeves.

    Il faut cependant le canoniser car la foi se vit aussi en religion, en l'occurrence la catholique romaine, qui ne produit pas que des pédophiles et des corrompus, mais parfois aussi de vrais saints vivant déjà pour l'au-delà  de la matérialité quotidienne. Face à l'insupportable  futilité de la politique, du sport et des médias en général, Blaise Pascal nous ramène à l'essentiel. Cela vaut bien une messe de canonisation !

     

  • Déradicalisation et opium du peuple.

    sans-titre.pngLa fermeture du dernier centre de déradicalisation illustre l'échec d'une politique fondée sur l' idée fausse que seule la religion est l'opium du peuple. La folie du foot et des JO, les jeux de la télé ou de la politique  sont tout autant  de drogues plus ou moins dangereuses ( la drogue, la vraie, est  d'ailleurs au cœur des performances sportives et autres qui enivrent notre société sans repères).

    La religion au contraire est un repère nécessaire, sauf qu'à son tour elle devient drogue si elle est vécue à la lettre et non en esprit. S'agissant des drogués religieux il parait difficile de les désintoxiquer en ne leur proposant que le vide de nos sociétés consuméristes et hédonistes. Au risque de faire hurler les laïcs la meilleure réponse aux fous de Dieu est de leur proposer une drogue religieuse de substitution non dangereuse, une forme de méthadone spirituelle. Et cela c'est l'affaire des religieux et non de l'Etat. C'est à la mosquée, et non dans les centres de déradicalisation, que se situe la solution, car les candidats à la guerre sainte sont d'abord et surtout des jeunes en quête de repères.

    Or ces repères sont de nature religieuse et non laïcs, d'où l'échec prévisible des centres de déradicalisation.