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Agenda - Page 209

  • La théorie du complot au Vatican.

    F0007202.jpgRome bruisse de rumeurs comme le Kremlin en son temps. A l'époque de la glorieuse URSS les kremlinologues étaient  la coqueluche des salles de rédaction avides de commentaires et d'information sur le mystérieux centre du communisme mondial.

    Exit l'URSS et l'église communiste, mais heureusement pour les médias il leur reste Rome et ses vaticanistes, et sans doute pour assez longtemps encore. En effet, contrairement à l'église communiste de la grande époque, l'église romaine mouline dans le vent de l'éternité.

    Du moins le prétend elle, mais ça lui permet de donner du temps au temps, et cela fait la fortune des vaticanistes toujours à l'affut des rumeurs et des bruits de couloir. Au début de chaque pontificat ils nous font le coup du grand changement, mais celui-ci ne vient jamais et alors ils se rabattent sur les complots autour du pape.

    C'est particulièrement vrai du pape François en ce moment parait-il. Un complot serait organisé contre le pape Bergoglio. Je n'en crois rien car rien ne change jamais au Vatican mais un peu de com sur le sujet ne fait pas de mal pour donner l'impression que quelque chose se passe à Rome. La théorie du complot comme cache misère d'une gérontocratie semblable à celle de l'URSS de Brejnev.

    Rien ne peut changer en effet dans une institution aussi sclérosée que l'église romaine. Ou alors si le pape François est sérieux dans les intentions qu'on lui prête, il risque fort d'être le Gorbatchev du catholicisme romain. Gorbatchev  tenta de réformer l'URSS mais il n'aboutit qu' à sa dissolution. Il est douteux que le pape François veuille être le Gorbatchev de son église.

  • Humanitaires : c'est Coluche qui avait raison.

    ob_56d306_hub-jpg.jpgQui n'a pas sa rosette aujourd'hui s'il a bien servi le pouvoir ? Les médailles sont comme la monnaie, l'inflation les dévalorise. Et  qui n'est pas chevalier dans quelque ordre mondain  pour mieux faire des affaires  ? Il ne faut pourtant pas jeter le bébé avec l'eau du  bain, il est bon de récompenser les serviteurs de l'idéal. Les porteurs de rosette et les Grand Maitres de ceci ou de cela peuvent faire du bien, même et surtout s'ils sont aux sources du pouvoir et de l'argent.

    A l'inverse l'action humanitaire concrète des ONG est parfois manipulée par des idéologies,  et l'on peut n'avoir que peu de sympathie pour les "anars" et les gaucho islamistes qu'elles recrutent parfois. Ils sont pourtant  utiles aux plus pauvres.

    Mieux vaut donc  rire de tout cela  comme Coluche, à l'heure où les restos du cœur commencent une nouvelle saison qui connaitra encore plus de pauvres que l'an passé mais moins que l'an prochain hélas !

  • Agnostique, catholique, gallican,constructeur du Temple. (ref 07 )

    200px-Celtic_cross_Knock_Ireland.jpg

    Comme je l'ai expliqué en anglais dans la note 06, face aux a priori de la science et de la religion, et pour sortir de l'agnosticisme qu'impose la raison, j'ai décidé de parier sur Dieu, sur son grand dessein  et sur les lois qui gèrent la création. Pas besoin de religion pour cela, le saut de la  confiance en la Vie et dans ses lois est le vrai saut de la foi. Permettez à l'agnostique en moi de l'expliquer.

    Agnostique je suis  parce que ma raison peut décrire les phénomènes mais ne peut rien dire sur la réalité ultime. Mon gendre ( chercheur en mathématique fondamentale appliquée à l'astro physique), sourit quant à la possibilité de la science d'apporter des réponses qui ne soient pas que des probabilités. Agnostique envers la science comme envers la religion je suis. Mais comme j'ai parié sur le grand dessein de la Vie, je préfère parler du grand dessein de Dieu pour dépasser l'agnosticisme de ma raison et donner du sens à mon inexistence. Une religion m'est inutile en mon for intérieur mais j'ai choisi d'en avoir une  pour m'inscrire dans une continuité culturelle et identitaire, fondement de toute société et de toute politique. Sachons  reconnaître que les religions ne sont que des discours organisés assortis de code de conduite, mais des discours et des codes nécessaires à toute vie collective. Né en France dans une culture marquée par des siècles de christianisme catholique j'y reconnais mon identité. En religion je me définis donc comme catholique.

    Catholique je suis  mais je précise que  par catholicisme j'entends toutes les voies sincères de la conscience qui mènent à la Vie, à cette Vie qui nous aime si nous l'aimons. Mais remplacer le mot Vie par Dieu c'est plus commode pour comprendre le Grand Dessein.  Dieu n'est  qu'un mot religieux nécessaire pour fonder tout discours religieux." Au début était le Verbe et le Verbe était Dieu"  (évangile de Sain Jean) Dieu n'est qu'un mot mais qui change tout...éternellement.

    Catholique je suis mais gallican et non pas romain car Rome avec  son dogmatisme et son institution archaïque relève du patrimoine plus que de la religion vivante, sauf à se remettre en cause. Le pape François l'a compris mais l'institution pas encore. En désaccord avec la bureaucratie vaticane,  j'ai donc choisi un catholicisme pragmatique conciliant la tradition rituelle et la liberté intellectuelle. J'ai choisi le juste milieu entre le protestantisme et le catholicisme romain. L'anglicanisme en version française, le gallicanisme. Je prie en français  avec d'autres chrétiens dans la tradition catholique gallicane et celte de mon pays.

    Mais je peux aussi prier  avec d'autres, qui ne sont pas chrétiens, d'autres  de toutes origines et de toutes religions qui comme moi aiment la Vie et lui font confiance.

    Je prie avec ceux qui prient autrement que moi, mais qui comme moi veulent  construire la maison du Dieu  Vivant sur terre. Voici pourquoi je me veux aussi constructeur du Temple de l'humanité.

    Constructeur du Temple je suis.  Pour cela il suffit de partager un Notre Père autour d'une Bible ou d'un autre livre sacré des fils d'Abraham, puis de se mettre ensemble  au travail pour que chacun apporte humblement sa pierre à l'édifice commun.