http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Agenda - Page 208

  • La foi de Poutine et celle du Pape.

    images (1).jpgPour marquer l'anniversaire du baptême de Jésus-Christ à l'occasion de la théophanie traditionnelle orthodoxe , le président russe s'est plongé dans l'eau glacée du lac Salinger dans la nuit du  18 au 19 janvier dernier. Un acte politique bien sûr mais qui a du sens et qui vaut pour tous les chrétiens. Se plonger dans l'eau glacée en témoignage de foi chrétienne nous  interpelle sur notre fidélité à celle-ci.

    Et pendant ce temps à l'autre bout du globe, en Amérique latine, le pape interpellait les dirigeants politiques locaux sur la corruption ambiante, au nom de la foi chrétienne aussi.

    Il y a là deux instrumentalisations de la religion à des fins politiques que l'esprit critique reçoit avec réserves. S'agissant par exemple de la dénonciation de la corruption par le pape faut-il rappeler celle qui affecte les affaires financières du Vatican ? Et cela vaut bien sûr pour la corruption endémique de la Très Sainte Russie orthodoxe. Et pourtant les sociétés humaines ont besoin de liens sociétaux et collectifs qui leur donnent du sens au-delà  des simples satisfactions matérielles. Les religions sont faites pour ça.

    C'est aussi ce que les communistes chinois ont compris en encourageant la tradition confucéenne du culte des ancêtres comme ciment de la société chinoise. 

      Version Poutine ou franciscaine, le christianisme est bon pour   la santé morale et mentale des sociétés humaines. Même ses repères moraux et sociétaux contraignants sont autant de balises que l'hédonisme et le relativisme ambiants ne sauraient abolir sans risquer d'entraîner la décomposition sociétale et la régression de la civilisation. 

  • Le pape n'est pas prophète en son pays.

    Quema-2.jpgLe pape divise et pas seulement au sein du Vatican mais également dans son propre pays.

    L'institution catholique est en perte de vitesse en Amérique du sud comme dans tous les pays de vieille tradition catholique et il n'est pas certain que les positions de gauche, voire gauchistes, du pape François puissent changer la situation. C'est l'institution catholique qui  est inadaptée au monde actuel. Certains osent le dire à Rome et ailleurs, mais ils ne sont guère entendus, et d'ailleurs que peuvent-ils changer ? L'Eglise n'est-elle pas en crise et en précarité depuis qu'elle existe ? Elle a connu parfois deux papes en conflit et moult divisions, et ce n'est pas la réforme protestante qui a ensuite évité la multiplication des schismes et des églises nouvelles.

    Si le christianisme a encore un sens, ce que je crois , c'est dans la vitalité du message évangélique, message vivant qui ne se met pas en comprimés délivrés sur prescription par des  apothicaires religieux patentés, comme le pape par exemple. Ceci dit à sa décharge, si François se contente d'être la reine d'Angleterre,  sa fonction et l'institution romaine  peuvent encore très bien se vendre au public. Celui-ci a besoin de  belles paroles et de folklore. J'en veux pour preuve que lorsque les gens ne croient plus ni aux papes, ni aux rois et autres figures sacrées, ils adorent  les Johny Halliday et les saltimbanques  de la télé.

    Merci François d'être encore là et bon courage avec tes compatriotes !

     

  • L'an prochain à Jérusalem.

    téléchargement (4).jpg

    La décision de Donald Trump de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem  est un évènement historique et eschatologique considérable. La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël concrétise définitivement le retour des Juifs en Palestine.

    La décision ne fait que concrétiser un état de fait mais elle fait hurler le lobby pro arabe, très fort dans l'UE et dans les instances internationales, y compris au Vatican. Pour la suite rien n'interdit cependant que le statut de Jérusalem n'évolue en fonction de l'évolution de la situation politique.

    Jérusalem est de fait capitale d'Israël et doit le rester, mais Jérusalem est aussi la capitale spirituelle de la Terre Sainte et doit le devenir. Mais pour cela  tous doivent d'abord construire  le Temple en leur âme et conscience, ensuite et ensuite seulement, ils pourront ensemble reconstruire la Maison Dieu commune..