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Agenda - Page 196

  • "Sodoma" complément d'enquête.

    2747389-gf.jpgDans la note du 20 février 2019 intitulée "Sodoma, un complot anti catholique ?", j'insistais sur le caractère à la fois militant et mercantile du livre de Frédéric Martel. Je suis en mesure de compléter cette note par une information inédite et très sensible inaccessible en milieu francophone.

    Dans la présente note j'apporte des informations communiquées par le journaliste et écrivain colombien homosexuel Gustavo Alvarez Gardeazabal. Ces informations démentent l'information apportée par Frédéric Martel concernant la personnalité d'un haut dignitaire homosexuel du Vatican. Gustavo Alvarez Gardeazabal est  journaliste et auteur à succès en Colombie. Il a écrit en particulier un ouvrage intitulé " Ha terminado la misa" ouvrage non traduit dont le titre serait  "La messe est dite" en français. Ce livre a eu un énorme succès en Colombie et dans le monde hispanophone.

    Il se trouve que Gustavo Alvarez Gardeazabal est l'oncle de ma belle fille colombienne et membre de ma famille par alliance. Je corresponds régulièrement avec lui en espagnol. Les informations ci-dessous ont été publiées sur son blog intitulé El jodario.com ( L'emmerdeur. com en français)

    Selon Gustavo Alvarez Gardeazabal, la moitié de la page 335 de " Sodoma" concernant l'ouvrage " Ha terminado la misa" désigne le Cardinal Lopez Trujillo comme l'inspirateur du personnage du livre; ce que l'écrivain colombien dément. Dans son blog il précise que Frédéric Martel n'a jamais pris la peine de le rencontrer lors de ses quatre voyages en Colombie, préférant s'informer auprès de l'association Colombia Diversa  ou à la Conférence Episcopale de Bogota.  Le personnage à suivre dans son récit est le Père Viazzo, l'argentin qui devient pape malgré la confrérie homosexuelle de l'église et qui ne peut être qu'homophobe. Selon Gustavo Alvarez Gardeazabal, Frédéric Martel ne peut accepter qu'une église homosexuelle ait à sa tête un leader anti gay. 

    Sans commentaire.

     

  • la religion à quoi ça sert ?

    images.pngDu 28 au 31 mars s'est tenu à Strasbourg un forum des religions sous l'égide de la région Grand Est, de la ville et de l'université de Strasbourg.

    Noble initiative par les temps qui courent car plutôt qu'au dialogue nous assistons à la montée des intolérances et des affrontements entre religions.

    Le mot religion vient de religare qui veut dire relier, et de fait les membres d'une même foi constituent une communauté soudée, celle du peuple de Dieu pour les chrétiens, l'oumma des musulmans, le peuple élu des juifs, mais aussi les disciples du bouddha ou du gourou trucmuche. Le problème est que lorsque vous pensez appartenir à la communauté choisie par Dieu ou détentrice de la "Vérité", vous tendez à rejeter les autres, voire à les convertir de force à votre religion.

    Au vu des résultats une religion ne sert pas à grand chose; ce qui conduit certains à penser qu'il vaut mieux s'en passer.

    Mais est-ce possible sans prendre le risque de remplacer les religions par des ersatz pires que le mal confessionnel ? Nazisme et communisme furent les grandes religions laïques du 20 è siècle et un énorme échec.

    La religion est un phénomène naturel, l'homme se définit comme animal religieux, la religion est inscrite dans l'ADN humain. Il faut donc accepter ce fait et considérer la religion comme un opium qui peut être calmant et utile à petites doses, mais dangereux en surconsommation. 

    La religion doit être contrôlée par l'Etat, sinon elle tend  se substituer à lui, et elle doit être combattue lorsqu'elle remet l'Etat en cause, selon la formule qu'il faut rendre à César ce qui lui appartient et à Dieu ce qui lui revient. 

    En tant que phénomène naturel la religion conduit à la spiritualité naturelle au terme de l'évolution individuelle et collective. Ce n'est pas de moi mais du Père Teilhard de Chardin pour qui  l'humanité progresse vers la noosphère ou sphère de l'Esprit.

    Elle n'y est pas encore, mais les mystiques de toutes  religions y sont déjà. Sur le sujet qu'il me soit permis de citer un texte Baha'i :

    Extrait des Ecrits Sacrés de la foi Baha'ie :

    La Religion devrait unir tous les coeurs et faire disparaitre les guerres et les dissenssions de la surface de la terre.

    Elle devrait faire naître la spiritualité et donner la vie et la lumière à chaque âme.

    Si la religion devient une cause d'inimitié, de haine et de division, mieux vaudrait qu'elle n'existât pas.

    Abandonner une telle religion serait un véritable acte religieux car il est clair que le but d'un remède est de guérir,  mais si le remède ne fait qu'aggraver le mal, mieux vaut le laisser de côté" fin de citation.

    Ainsi les Baha"îe nous encouragent à quitter la religion,..... mais ils en constituent une direz-vous.  Paradoxal et contradictoire ? Non simplement conforme au caractère naturel et incontournable du phénomène religieux

    Conclusion .

    Si vous n'avez pas de religion, et si vous être heureux, Dieu soit loué vous n'avez pas besoin de religion. Cela signifie que vous êtes en bonne santé physique, et surtout mentale,  car salut et santé sont des termes équivalents. Avec ou sans religion le salut c'est ici et maintenant, c'est être un esprit sain(t) dans un corps sain(t)  Mens sano in corpore sano.

    Le  problème c'est l'apostasie, punie de mort en islam; ce qui constitue la double peine car ceux qui changent de religion sont souvent déçus et encore plus malades mentalement et spirituellement qu'avant. Evidemment cela ne vaut pas le peine de mort mais l'islam est trop souvent la caricature de la religion.  Il reste que sortir de la religion sans une solide spiritualité naturelle est un remède qui peut être pire que le mal confessionnel.

    Garde ta religion si tu en as une, et fais confiance à Dieu, il reconnaitra les siens...malgré les religieux !

    Aime la Vie si tu n'as pas de religion et elle te le rendra bien, ici et maintenant, comme dans la Lumière de l'Eternel !

  • L'islam, le pape et les Juifs.

    XVMc95f7ed4-c12b-11e5-a9a7-f498ecbb74e8.jpgLa visite du pape au Maroc s'inscrit dans sa politique d'apaisement envers l'islam. L'histoire se répète, comme Saint François qui voulait convertir le Sultan, le pape François croit au dialogue avec l'islam.

    L'intention est louable mais il st à craindre qu'elle ne soit aussi illusoire que la folle équipée de Saint François chez les Maures de Saladin.

    Entre l'islam et nos valeurs le fossé est infranchissable. Il ne peut être comblé que par le dépassement des religions dans un humanisme spirituel qui remet en cause aussi bien les archaïsmes religieux que la folie matérialiste et hédoniste des sociétés sécularisées.

    Mais ni le pape ni les musulmans ( ni les Juifs) n'en sont là,  tous s'arc boutent sur leurs vieilles histoires de chameliers . Mais lorsqu'ils se parlent c'est un progrès qu'il faut saluer, surtout lorsque le pape a l'heureuse idée d'aborder les problèmes du moyen-orient en évoquant le statut particulier de Jérusalem.

    Mais sur le sujet il lui faudra aussi parler aux rabbins et mettre tout le monde à la même table, car le statut de  Jérusalem, (cette vieille histoire de chameliers)  intéresse tout de même un peu les Juifs... vous en conviendrez.

    Dossier à suivre avec intérêt mais sans trop d'illusions. Les  efforts d'apaisement  du pape sont louables mais son aveuglement sur les conséquences sociétales et religieuses de la crise migratoire est inquiétant.

    Pour conclure nous dirons que parler avec les musulmans est bien, et nécessaire, mais que parler avec les juifs l'est tout autant,.... à l'horizon de Jérusalem qui, au-delà des vieilles histoires de chameliers, est aussi l'horizon d'une humanité évoluée et en paix.