Greta Thunberg, la papesse de l'écologie.

Elle s'appelle Greta Thunberg, une simple gamine, une ado comme les autres, sauf qu'elle a lancé un mouvement mondial de grève de l'école le vendredi pour inciter les dirigeants du monde à prendre conscience de l'urgence écologique. Son régistre est apocalyptique, ce qui lui vaut d'être reçue par les chefs d'état..... comme le pape.

En effet, comme le pape ( mais lui  fait  plutôt dans l'apocalypse migratoire ) elle sert la bonne conscience collective et, de ce fait, comme lui, elle remplit une fonction religieuse.

Est-ce à dire que l'écologie est la nouvelle religion mondiale ?  Il est encore un peu tôt pour le dire mais cela y ressemble fort, avec en particulier les premiers intégristes fanatiques qui, comme les Vegans, attaquent les bouchers.

Sur le fond il faut se réjouir de cette prise de conscience, mais si l'écologie doit devenir  la nouvelle religion mondiale, veillons à ce qu'elle ne soit pas détournée  par des ayatollahs verts et intolérants, gardiens du dogme et...de leurs intérêts !

Certes Greta Thunberg est encore sympathique, mais qu'elle garde son bon sens et les pieds sur terre ! Ceci afin de ne pas devenir une papesse médiatique instrumentalisée par des intérêts politiques et économiques qu'elle ignore et ne peut contrôler!

Divorcés remariés : quelles pistes pour avancer ?

Ceci est une réaction de divorcé remarié au débat diffusé sur KTO le 9 juillet 2019.

Il y avait du beau monde sur le plateau de KTO pour réagir aux témoignages de catholiques divorcés et remariés diffusés en ouverture du débat : l'évêque d'Oran, la rédactrice de " La Croix", une spécialiste du Droit Canon et un juge de l'Officialité ( Tribunal ecclésiastique en Droit Canon, chargé souvent de prononcer la nullité d'un mariage ) 

Ces personnalités donnèrent des réponses pour avancer sur un problème ...qui n'en est pas un,  non seulement pour le reste de l'humanité non catholique mais également pour l'immense majorité du milliard et quelques de catholiques.

Much ado about nothing, car le"problème" n'a rien de Shakespearien, il ne concerne que les quelques catholiques résiduels  prenant encore au sérieux la construction dogmatiue archaïque qui prétend verrouiller dans l'absolu ce qui relève du relatif, à savoir l'amour humain.

Ce discours  associe l'indissolubilité  du mariage à l'accès à l'eucharistie, comme si seuls les apôtres mariés avaient eu le droit de partager un repas avec Jésus ! 

On comprend donc la gêne que pose la situation actuelle dans une société qui compte de plus en plus de catholiques divorcés et remariés. Il faut pourtant des règles, encore faut-il qu'elles ne soient pas absurdes.

Pourquoi en est-on là ? Parce que le bon sens, dans l'église catholique, se heurte  à la peur des forces conservatrices qui confondent l'Eglise et sa construction dogmatique. Pour ces forces l'Eglise est une robe sans couture et quiconque tire sur un fil défait l'ensemble. Les mêmes forces voudraient reconstruire ND de Paris à l'identique sauf que les chênes millénaires de la charpente n'existent plus et que l'innovation s'impose.

Innovez, mais innovez-donc nom de Dieu !

Mais ceci n'est que l'humble avis d'un catholique divorcé, remarié et heureux, heureux parcequ'il a la foi en la Vie, rien d'autre que ce qu'enseignait un certain Jésus qui aimait les femmes et le vin, et n'hésitait pas à renverser les tables quand il le fallait.

Merci Zineb au nom de la Religion.

Elle s'appelle Zineb Badaoui. C'est une journaliste qui a osé critiquer l'islam et qui vit en France sous protection policière. Qu'il soit permis au Vieux Templier de lui exprimer soutien et admiration, son combat est aussi le mien, à savoir celui de la liberté et de la conscience, ces deux piliers de la Religion.

Zineb n'est pas religieuse mais elle est musulmane de culture comme je suis de culture catholique, comme moi et tant d'autres, elle  vit son aventure humaine dans la tension de sa liberté intérieure et de sa conscience, là où se trouve la Religion, c'est à  dire ce qui relie l'être humain à la Vie au-delà de tous les cultes et de toutes les idéologies.

Je nai pas de souci pour Zineb au jour du Jugement, car Dieu sait reconnaitre les siens, mieux que le pape, les imams et autres porteurs de calottes.