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Agenda - Page 199

  • Premiers chrétiens et islamistes même combat

    x17740783.jpgLes rapports sur l'islamisation de la société française s'accumulent, le dernier en date vient de paraître le mercredi 26 juin. Il concerne l'islamisation progressive de nos services publics. Le phénomène semble inédit mais  en fait il  n'est pas différent du problème posé  par les chrétiens à la société et à  l'administration romaine il y a 2000 ans.

    Le christianisme, avant de devenir officiel et romain, fut d'abord une sécession radicale au sein de la société romaine. Les chrétiens refusaient les dieux de la cité et d'abord le culte impérial. De ce fait ils étaient les ennemis de l'intérieur. Mais les Romains ne croyaient plus à leurs dieux aussi  les  chrétiens  purent-ils redonner du sens à un Empire cosmopolite qui n'était plus romain que de nom.

    Nous vivons la même situation. Les islamistes refusent la loi républicaine ( sauf pour l'instrumentaliser  ) et ils ne peuvent accepter la République que si elle devient islamiste. Ils sont en sécession radicale dans une société en crise de valeurs et qui craint l'Apocalypse écologique et sociétale. Dans ce désarroi, et face au chaos sociétal croissant, la certitude absolue de l'islam apparait comme une réponse rassurante.

    L'islamisme en France ( et plus généralement en Europe ) préfigure-t-il la prise de pouvoir par l'islam comme le firent les chrétiens à Rome ?

    La réponse est biologique et culturelle. Une immigration musulmane non maîtrisée dans une société "déboussolée" qui ne fait plus d'enfants  imposera un islam obscurantiste de manière purement biologique.

    Au contraire, dans l'hypothèse d'une immigration maitrisée et d'une révolution culturelle ancrée  dans les valeurs judéo-chrétiennes, l'islam peut influer positivement en reposant la question de Dieu au coeur d'une société en perte de repères. Déjà les mamans musulmanes, comme les chrétiennes, se révoltent lorsque l'école prétend imposer une vision du monde LGBT à leurs enfants.

    Voilà  ce qui est en jeu au-delà des nombreux rapports parlementaires, ou autres, qui constatent les progrès de l'islamisation de notre société .

     

  • L'islam c'est comme le cholestérol....

    120px-Flag_of_Saudi_Arabia_svg.pngL'islam c'est comme le cholestérol, il y a le bon et le mauvais, c'est selon le dosage.

    Eh bien parlons en puisque notre premier ministre en son discours du 12 juin nous annonce son intention d'organiser l'islam de France. Il ne peut s'agir bien sûr que du bon islam, un islam républicain façon constitution civile du clergé comme sous la Révolution. A cette époque, seuls les bons  curés jureurs, avaient le droit de célébrer la messe. On connait la suite, il fallut deux siècles pour que le  catholicisme se sécularise et trouve sa place dans la République

    Il faut donc souhaiter bien du courage à notre premier ministre s'il souhaite organiser l'islam de France sur ce  modèle. En particulier s'il croit pouvoir  prendre en charge la formation des imams pour les soustraire aux influences wahabites ou turques.

    Pari risqué donc  que cet islam concordataire qui ne dit pas son nom malgré les précautions de langage du premier ministre, pari risqué et qui ne peut être gagné que si l'immigration musulmane est strictement limitée aux capacités d'intégration de la société française et européenne.

    Dans le cas contraire  Jean-Marie Le Pen pourrait bien avoir raison lorsqu'il prédit que la France ne sera plus tout à fait la France lorsqu'elle comprendra 23 millions de musulmans.

    Dans son discours le premier ministre déclare s'attaquer sans tabous à la question de l'immigration et du détournement du droit d'asile. Seul le temps permettra de juger de la réalité de sa promesse, mais il est bien tard  pour cesser de nier le problème.

    Sur le sujet  nos élites se réveillent et redécouvrent la loi  de la progression géométrique des nénuphars sur la surface de l'étang.

    Personne ne se soucie  du petit nénuphar du bout de l'étang  qui se multiplie en progression géométrique. Tout va bien jusqu'à ce que soudain on découvre qu'il a déjà couvert la moitié de l'étang. Mais alors il est trop tard.

    En sommes-nous là ou bien peut-on encore espérer que la nouvelle lucidité sur l'immigration musulmane conduise enfin aux mesures  culturelles et identitaires qui s'imposent ?

    Et je précise qu'il s'agit bien  de religion, sauf à nier les racines judéo-chrétiennes de la France et de l'Europe.

  • Ces chrétiens qui ne savent pas s'unir face à leur déclin.

    200px-Celtic_cross_Knock_Ireland.jpgC'est la croix de l'église celte d'extrême occident, celle de mes racines et de mon identité, mais j'aurais pu choisir une croix orthodoxe ou autre, qu'importe !Ne sommes nous pas tous chrétiens  et ne portons-nous pas tous ensemble notre croix commune ?

    Ne sommes-nous pas tous chrétiens face à un monde qui l'est de moins en moins ?

    Il y va de notre survie et ne  partageons-nous pas la même espérance d'un Dieu qui passe par l'homme ?

    Et qu'observons-nous sinon la rivalité des chapelles et des égos ?

    Une preuve de plus vient d'en être donnée lors de la récente visite du pape en Roumanie. Le Figaro de ce jour écrit " Inlassable, le Pape tend la main aux orthodoxes roumains " et en sous titre " Malgré l'accueil plutôt tiède ...il s'est présenté comme un  " cultivateur de communion"

    Tout ceci est fort bien dit et conforte celles et ceux qui sur le terrain , catholiques comme orthodoxes, travaillent ensemble en chrétiens. Nombreux sont les exemples où comme à Nice une église est partagée tandis qu'orthodoxes et catholiques initient ensemble le public à l'art des icônes.

    Alors pourquoi ces blocages au niveau des responsables ? Parce que nous sommes là au niveau de la politique et des élites coupées du terrain. Tant que la démocratie ne régnera pas à Rome et ailleurs,et tant que le pape n'acceptera pas de revenir aux origines chrétiennes pour n'être que l'évêque de Rome, les rencontres œcuméniques resteront ce qu'elles sont, à savoir de la poudre aux yeux politique et médiatique.