http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité en lecture spirituelle - Page 229

  • Les fruits empoisonnés de la Franc-Maçonnerie irrégulière du Grand Orient.

    sqmini.jpgC'est aux fruits que l'on reconnait l'arbre. C'est aux fruits empoisonnés de la pensée maçonnique irrégulière que l'on reconnait l'influence néfaste que le Grand Orient  exerce en France.

    Notre pays est au plus bas pour des raisons historiques qui relèvent du mouvement général d'ascension et de déclin des civilisations. Comme tout le continent européen la France est en décadence, mais en plus elle est victime de l'influence néfaste d'idées contre nature propagées par la Franc Maçonnerie irrégulière qui manipule une partie de nos élites.

    Contrairement à la Franc-Maçonnerie mondiale reconnue par la Grande Loge Mère d'Angleterre le Grand Orient  est une exception culturelle française de plus, pour le plus grand malheur de notre pays. En effet le Grand Orient a supprimé la référence à Dieu, dans ses rituels dès 1872, et officiellement dans ses Constitutions en  1877. Il a ensuite  promu à la fois la pensée matérialiste marxiste et l'athéisme  militant et anti religieux, le tout  sous couvert de laïcité.

    Le résultat a été l'incapacité de la Gauche  et du parti socialiste français de s'adapter au capitalisme libéral mondialisé et au retour du religieux de la fin du XX è siècle. L'arbre de la déchristianisation a masqué la forêt du retour du religieux à travers la montée des nouvelles religions, du christianisme charismatique et surtout de l'implantation de l'islam.

    Face à ces nouveaux phénomènes la pensée maçonnique privée de la référence à Dieu n'a pu que se pétrifier dans un laïcisme qui veut ignorer la pensée religieuse. Mais parce que l'homme est un animal religieux, il n'y a donc pas d'humanisme sans prise en compte de cette dimension de l'humain.

    Quant au problème de Dieu il se ramène à celui de la quête du sens. Or comment construire l'édifice maçonnique de la quête du sens si, dès les fondations, le maçon nie la nécessité de la clef de voûte terminale ?

    Certes le Dieu des religions n'est bien souvent qu'idolâtrie pure mais si l'on remplace le mot Dieu par Sens, le mouvement de la vie a un sens précisément. Croire, avoir la foi c'est penser que la Vie a du Sens et qu'elle est Eternité. Dès les fondations le maçon a la foi dans ce qu'il construit , d'où la référence à Dieu qui n'est qu'est terme plus pratique que Sens. Omettre Dieu d'une constitution maçonnique et affirmer l'athéisme est une forme d'idolâtrie négative, la Raison est agnostique elle ne peut dire que Dieu existe pas plus que le contraire, mais elle permet la construction rationnelle de la cathédrale intérieure qui tend vers la clef de voûte dans l'élan de la foi.

    Ma raison construit parce qu'elle croit au Sens, l'autre nom de Dieu. La raison animée par la foi permet aux religions de dépasser leurs archaïsmes et à la science d'oser aller plus loin dans la quête du mystère du Sens ou du Mystère de Dieu des religions.

    Conclusion ?  Il serait temps que le Grand Orient comprenne que la physique quantique bouleverse  la vision positiviste de la science tandis que la révolution spirituelle mondiale en cours  rend folkloriques les grandes religions. Puissent les frères du Grand Orient comprendre enfin la modernité faute de quoi ils ressembleront à de grands ayatollahs de cette mini religion qu'est le marxisme athée !

     

     

  • Jean d'Ormesson.... ou le catholicisme des Bisounours ?

    images (5).jpgA l'occasion de la sortie d'un nième ouvrage Jean d'Ormesson s' était confié au Figaro Magazine ( 6 juin 2014 ) comme il est coutume en matière de promotion éditoriale.

    L'occasion pour le catholique agnostique que je suis de réagir aux propos de cet autre catholique agnostique qui se dévoile dans l'interview. Sur le fond je partage l'essentiel de ce qu'il dit, surtout lorsqu'il  avoue  ne pas  savoir mais croire. Oui l'essentiel de la foi est là, mais une foi qui n'est catholique que dans la mesure d'ailleurs où elle va au-delà du catholicisme institutionnel, mais cela notre académicien est trop religieusement correct pour le dire.

    Sur la forme il me gêne un peu. Est-il tout à fait honnête ou seulement intellectuellement correct lorsqu'il dit qu'il admire les athées qui font le bien sans espoir de récompense ? Pourquoi ne va-t-il pas jusqu'à dire que ces athées s'auto illusionnent en se déclarant athées alors qu'ils vivent pour le bien et l'amour de la vie et du prochain, c'est à dire dans la foi ?

    Et puis surtout notre académicien n'oublie pas d'être  politiquement correct en déclarant sa flamme à l'islam dont il dit être un grand admirateur, ce que je conçois mais à condition d'ajouter quelques réserves en ne feignant pas d'ignorer le lien entre islam et islamisme.

    Mais n'est pas académicien qui veut. Pour être élu il ne faut pas susciter trop d'opposition, doux Jésus !  Et  il n'y a que les fous, ou les saints, qui osent dire la vérité toute nue sur Dieu, ou sur ceux qui font leur beurre en en parlant !

     

     

     

  • Folklore vatican et réalités de la foi catholique.

     

    200px-Vatican_flag_large.pngLa déception des médias à propos du récent synode romain sur la famille n'est que le reflet d'une illusion d'optique. L'élection de chaque nouveau pape relance immanquablement la question de savoir s'il est conservateur ou progressiste, communicateur ou peu ouvert aux médias.

    Cela relève du folklore médiatique et fait les choux gras des vaticanistes. L'institution romaine est faite de folklore comme la monarchie britannique, sauf que le gouvernement de l'église romaine reste une oligarchie conservatrice et non une démocratie dont les majorités changeantes sont en phase avec l'évolution de l'opinion.

    Lorsqu'il a compris ceci l'homme de foi sourit et passe à l'ordre du jour, à savoir le vécu de la foi chrétienne dans le monde d'aujourd'hui et là, il faut constater que ce vécu est celui d'une Eglise ( pas seulement romaine ) vivante, et qui progresse partout dans le monde, silencieusement et encore plus dans les consciences.L'évangile s'est imposé et s'impose de plus en plus à travers les progrès des droits de l'homme qui en sont l'expression ultime. Le reste, ce qui se passe au Vatican n'est que folklore, et sera de plus en plus folklore à mesure que dans le vécu s'imposent les progrès de la conscience. L'évolution  de l'institution quant à elle, est affaire d'intendance comme on le constate  déjà dans l'Europe déchristianisée.

    En Europe, quand les paroisses n'ont plus de prêtres la bureaucratie romaine disparaît naturellement au profit de nouvelles formes d'organisation ecclésiale. A Rome bien sûr le folklore est appelé à subsister longtemps encore avant que le Vatican ne devienne définitivement un musée religieux, mais à la base la réalité ecclésiale laisse apparaitre déjà de nouvelles formes institutionnelles du vécu de la foi, dont les communautés de base précisément ne sont qu'un vécu chrétien parmi d'autres.

    L'Eglise catholique (dans le sens où catholique veut dire universel) peut être comparée à un vieux tronc vermoulu au pied duquel apparaissent de jeunes pousses vivaces et prometteuses. En portant un regard d'éternité sur le devenir de l'Eglise on peut dire avec le pape François "n'ayez pas peur de la nouveauté".