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Actualité en lecture spirituelle - Page 197

  • Ombres et lumières dominicaines à Colmar.

    sans-titre.pngDu 4 juin au 11 septembre se tient dans l'ancienne église des Dominicains de Colmar une exposition évoquant la création de l'Ordre des prêcheurs il y a 800 ans.  Un évènement à ne pas manquer si vous êtes amateur d'art et de patrimoine.

    Un évènement qui ne pouvait se tenir qu'à Colmar si l'on sait que la Bibliothèque de la Ville de Colmar dispose du plus important fonds ancien d'ouvrages liturgiques dominicains de France.

    L'exposition a été préparée par le Conservateur Rémy Casin et frère Rémy Vallejo de l'Ordre des Dominicains que je salue et que je remercie. Tous deux sont remarquables par leur érudition et leur engagement au service de l'art et du patrimoine.

    Si nous devions maintenant parler de l'Ordre des Dominicains en nous plaçant du point de vue de la foi et de l'Eglise, je ne peux pas ne pas associer cet Ordre aux pires moments de l'histoire de l'église romaine et de l'Inquisition. Leur rôle dans la persécution des Cathares et des Templiers est trop connu pour que j'insiste.

    Et aujourd'hui ? Aujourd'hui le temps des grands débats théologiques est passé, tout comme celui de la Réforme. L'indifférence règne dans la société et, au sein même de l'église romaine, chacun vit sa foi un peu comme il l'entend. Restent l'art et le patrimoine religieux qui mettent tout le monde d'accord. Une raison de plus pour ne pas  manquer l'exposition colmarienne.

     

  • La religion du foot et les identités.

    le-foot-comme-religion-1416610950.jpgL'auto immolation au nom de la foi étant le critère le plus absolu qui définit une religion je n'irai pas jusqu'à dire que le foot est une religion, car à ce jour aucun supporter n'est allé jusqu'au sacrifice suprême.

    Mais, en attendant le premier kamikaze au nom du foot, on doit s'interroger sur la violence croissante qu'il suscite comme religion de substitution au néant de nos sociétés et en tant que facteur identitaire.

    En France en particulier où s'affrontent l' identification et le rejet de l'équipe nationale. Depuis la coupe du monde de 1998, en France l'Etat tente de fourguer l'idéologie mondialiste et multi culti avec le mythe des Bleus venus de tous les horizons. Mais comme ils ne savent pas chanter " La Marseillaise" et vivent à l'étranger, nombre de Français "de souche" se reconnaissent de moins en moins dans l'équipe nationale.  Même phénomène en Allemagne où le multi kulti de la Chancelière commence à se voir dans la Mannschaft; ce  qui suscite un rejet croissant.

    L'identité est donc au cœur du foot, comme des religions et des nations. Et là commence le malaise car dans une société multi culti les identités se mêlent et beaucoup ne savent à quoi,  ou à qui,  s'identifier,  sans être en contradiction avec une partie de ce qu'ils sont. D'où le malaise, et ce n'est pas en niant les questions identitaires que les politiques aident à trouver des solutions.

  • Foutez la paix à ce pauvre Barbarin qui n'en peut mais !

    CdslyBlW8AQL6uE.jpgComme vous savez je ne suis pas très catholique et pas du genre calotin, mais je vole au secours de ce pauvre Barbarin visiblement dépassé par la question de la pédophilie.

    Il n'était pas en fonction lors des faits reprochés à un curé de son diocèse, et depuis l'église romaine est devenue un peu plus ouverte à la question de la pédophilie. Mais qu'on foute la paix à ce pauvre Barbarin avant qu'il ne fasse une déprime ! La vraie question est celle du rapport à la sexualité  dans l'église romaine, car c'est là où se situe la problème.

    Tant que la sexualité ne sera pas reçue naturellement dans le catholicisme elle posera problème, pédophilie ou pas. Mais en attendant que l'église romaine passe sur le divan sur la question, laissons un peu tranquille nos porteurs de calottes. Ils sont dépassés par l'évolution sociétale  mais aussi victimes de l'anti catholicisme facile des médias politiquement corrects.