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Actualité en lecture spirituelle - Page 155

  • Rome les deux églises

    images (20).jpgLes temps sont durs pour l'église catholique, en ce moment, elle porte douloureusement sa croix mais c'est une croix de Lorraine. Deux croix à porter sans savoir  quelle est la bonne, telle est la question qui se pose à Rome les deux églises.

    La question n'est pas nouvelle cependant  aussi me plait-il de rappeler qu'en la bonne ville de Nice où je vis désormais,  les niçois se posaient déjà la même question en l'an de gràce....1388. Dans l'acte de dédition  par lequel  ils venaient de se donner au Duc de Savoie, il est écrit  "lorsque la ville de Nice se sera prononcée en faveur d'un pape...". Il y en avait déjà deux à l'époque.

    Rome les deux églises consiste de Rome en les murs,  la vieille ville enserrée dans la cité du Vatican et  Rome hors les murs,  la Rome moderne.   

                                  Rome en les murs est une église vénérable, riche d'un  patrimoine inestimable. Malheureusement c'est un trésor souvent moisi et poussiéreux car les spectres blanchis ( paroles de Jésus) qui le gardent, craignent la lumière et les courants d'air.

    Rome hors les murs   commence à la résidence Sainte Marthe où vit le pape François qui refuse d'habiter au Vatican. Tout un symbole, mais ce pape est bien aventureux, voire inconscient, de s'avancer seul  en plein vent et en rase campagne sans savoir où il va vraiment.

    Rome  les deux églises attend son De Gaulle pour faire comprendre les causes de l'effondrement, redonner du sens et fixer les perspectives du renouveau. Une affaire très politique, aujourd'hui comme hier. 

                                                                                                                                                                                                             

  • Le Vatican dans le rouge.

    téléchargement (13).jpg Selon les informations parues dans la presse italienne ( Il Giornale du  20 09 2019) le budget du  Vatican pour 2018 serait en déficit de 70 millions sur 300 millions d'euros. Après le départ du grand financier pédophile condamné en Australie, le Cardinal Pell, c'est le cardinal allemand Max Reinhardt qui serait chargé de trouver une solution.

    Problème: l'arrivée de consultants émargeant à 15 000 euros par mois ne va pas arranger le bilan vu que les finances du Vatican sont plombées par les dépenses de personnel : cardinaux et clercs bureaucrates ainsi que les laïcs qui font tourner "la baraque"Le petit  personnel sous payé pratique la grève perlée au point que  le pape est resté coincé dans un ascenceur mal entretenu le 1er septembre.

    Avec leurs salaires à 15 000 euros mensuel les consultants ne peuvent changer grand chose pour un Etat artificiel aux ressources limitées. La dure vérité est que le Vatican est une pure bureaucratie qui tourne dans le vide. La liquidation de la cléricature  serait sans doute la meilleure solution mais outre que cela obligerait à repenser l'Eglise, cela mettrait beaucoup de monde au chômage dans une ville qui connait déjà beaucoup de problèmes sociaux.

    Il faut pourtant bien commencer à "dégraisser" l'institution,  aussi plutôt que d'évoquer une faillite doctrinale qui reste à démontrer, les opposants au pape François feraient bien  d'aller dans son sens pour inventer une Eglise non pas pauvre, mais plus légère et mieux apte  à assurer sa mission.

    Ceci n'est pas un plaidoyer pour le pape mais un simple appel au bon sens au nom de ce qui reste de communion entre catholiques.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Schisme à Rome ? Pas chichme !

    images - Copie (3).jpgimages (10).jpgOn parle beaucoup de schisme à Rome en ce moment. Selon les intégristes le diable est à l'oeuvre au Vatican, pour d'autres catholiques la situation traduit une triste déchirure spirituelle dans le corps du Christ.

    Quant à ceux qui, comme moi, pensent que Dieu et l'Eglise sont bien au-delà de ce genre de péripétie, ils n'y voient que l'expression des rapports politiques au sein du catholicisme romain.

    Pour qui a la foi (c'est mon cas ), l'Eglise est au-delà des jeux de pouvoir opposant un gauchiste et les ultra conservateurs au sein de l'institution vaticane. L'Eglise, n'est pas à un schisme près. Son histoire n'est même que cela, une suite de schismes qui l'ont inventée et ne cessent de la renouveler. L'Eglise moud dans l'Eternité dit-on.Peut-être  ne fait elle que commencer.

    Entre les premières gnoses chrétiennes et les Monsignore du Vatican, il n'y a que 2000 ans, c'est à dire pas grand chose. 2000 ans  de péripéties divers, de schismes et d'anathèmes entre diverses chapelles. Jésus hausserait sans doute les épaules, lui qui n'a jamais voulu fonder d'églises mais réformer Israël. 

    On ne peut toutefois se contenter de hausser les épaules, car même illusoires et transitoires les institutions humaines existent  et  l'église romaine en est une, aussi ne peut-elle échapper aux conflits de pouvoir, fut-ce au risque d'un nouveau schisme. Et maintenant qu'est-ce qu'on fait ?

    La réponse n'est ni le repli sectaire des uns, ni le n'importe quoi des autres, fût-il  peint en vert.La réponse exige  un double effort de discipline et d'ouverture. N'en déplaise aux Tradis leur  messe en latin et tout le saint frusquin bureaucratique et clérical  appartiennent au patrimoine, pas à l'avenir.

    Mas n'en déplaise aux gauchistes, ce patrimoine doit être préservé et  réintégré dans une construction moderne. C'est là tout l'enjeu de le reconstruction de Notre Dame de Paris, symbole du chantier de rénovation de l'Eglise elle-même. Un beau défi pour une  France qui pourrait se redécouvrir chrétienne et innovante dans le champ spirituel.

    Mais il est vrai que c'est une gageure que de partager le pain et le vin avec  les sans papiers  spirituels de la modernité  sans effaroucher les héritiers d'une vieille et respectable tradition!

    Pas facile de  mettre  au musée du patrimoine religieux ce qui n'est que forme et non substance !

    Pas facile d'abolir le centralisme de la Curie !

    Pas facile d'être pape ! Cet homme trop seul, trop faillible, et qui, pour réformer son église doit d'abord se rappeler qu'il n'est que l'évêque de Rome. Primus inter pares!