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Actualité en lecture spirituelle - Page 152

  • Le pape en caleçon dans un Vatican en ruines ?

    140.jpgComme tous les hommes politiques le pape n'aime pas la critique. A propos de son bilan financier dans le rouge, il dénonce une "stratégie de discrédit".

    Il devrait pourtant se réjouir de cette évolution vers l'église pauvre qu'il souhaite. Au train où vont les choses la faillite au Vatican  conduit  plus vite à des réformes profondes que ne le peuvent conciles, synodes et  autres conciliabules  ( avec ou sans bulles )

    Imaginez un peu  le pape et ses pairs  en caleçon dans un Vatican en ruines ?

    Il faudrait bien alors inventer une autres église.

    Je suis prêt à parier que du jour au lendemain tous les problèmes du catholicisme seraient résolus. Ne pouvant plus payer ses bureaucrates, l'Eglise redeviendrait ce qu'elle fut à l'origine, c'est à dire un ensemble de communautés locales  auto gérées pratiquant des gnoses proches, mais non semblables.

    A Rome la théologie de justification de la nouvelle situation ne tarderait pas. Par exemple la question du mariage des prêtres serait vite résolue. On ne parlerait plus de prêtres, mariés ou non, mais de responsables de communautés inséré(e)s dans la société civile.

    Un exemple parmi d'autres des innombrables faux problèmes que l'institution romaine en crise est actuellement incapable de résoudre. 

    Bien entendu je plaisante ( un peu ) car j'aime trop le patrimoine spirituel et matériel du catholicisme pour le voir disparaître, mais il est vrai aussi qu' une restauration  réussie de vieux bâtiments exige souvent  que l'on abatte des murs trop vermoulus.

    C'est exactement la situation au Vatican.

     

  • Quand deux juifs parlent de Dieu sans le nommer.

    i-media-266-eric-zemmour-homme-abattre-588x330.jpgRien de tel que d'opposer deux juifs pour animer un débat. Sur Cnews le 22 octobre Eric Zemmour et Marek Halter ont parlé de guerre et de paix, histoire de poser la question du vrai Dieu d'Israël. Ce que bien sûr ils n'ont pas fait, alors j'explique:


    Le Dieu  de Marek Halter est féministe et pacifique, il a  même des relents de christianisme idéaliste, celui d'Eric Zemmour est le bon vieux Dieu des armées d'Israël, le Dieu machiste que Mahomet a récupéré pour justifier ses conquêtes

    Peut-on réconcilier les deux attitudes ? Eternelle question que juifs puis chrétiens n'ont jamais cessé de se poser mais n'ont jamais résolue. Même l'islam, à travers le soufisme, hésite lui aussi entre le Dieu ds Armées et le Dieu d'Amour.

    Voilà pour les spéculations car au niveau pratique c'est Zemmour qui a raison, la paix n' est possible qu'au fil de l'épée, les succès de Poutine et d'Erdogan en sont une nouvelle preuve, ils ont des "c.......s" que semblent avoir perdu les Américains et les Européens voués à la religion féminine des droits de l'homme.

    Pourtant  à l'horizon eschatologique du devenir humain c'est Marek Halter qui a raison, notre planète (appelée Gaïa ou la   Pacha Mama) ne peut survivre que par la puissance féminine du Dieu d'Amour dans le respect et l'amour des créatures.

    C'est ce que le pape a compris avec les chamans d'Amazonie. Mais Dieu est Un comme l'exprime si parfaitement le cri de guerre des Templiers qui chargeaient l'ennemi au cri de "Vive Dieu Saint Amour !"

     

     

     

  • Dieu et la démocratie libérale.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgLe débat permanent sur le  voile et la place de l'islam en France ( et ailleurs en Europe ) masque une question fondamentale qui est celle de la compatibilité de Dieu et de la démocratie libérale.

    En  effet le développement économique n'est  pour la démocratie libérale que le moyen d'une finalité sociétale et humaine incompatible avec  toute attitude religieuse. En démocratie libérale Dieu n'est qu'une croyance privée. Au contraire pour le croyant Dieu est au coeur du projet sociétal et du devenir humain.

    A ses yeux, et avec raison, non  seulement la démocratie libérale  évacue la question de Dieu mais également elle confond  la déconstruction des repères anthropologiques fondamentaux avec l'extension de droits et des libertés. La fin  des identités nationales, culturelles, religieuses  et sexuelles, serait l'horizon ultime d'un libéralisme mondialisé permettant l'épanouissement d'un consommateur athée nomade et pansexué, post national et post genré.

    Une telle évolution est inacceptable pour toute femme ou tout homme qui place Dieu et les valeurs spirituelles au cœur de sa liberté et de son projet de  vie; ce qui nous ramène à la question du voile, de la kippa et de tous les signes religieux ostentatoires.

    Il est évident que le port du voile ( et de tout signe religieux ) exprime un refus d'une société sans Dieu et aussi, souvent, un rappel de la différence homme femme et le refus de l'homosexualité.

    Un faux problème en démocratie libérale ? Il  suffirait de" laisser faire, laisser passer" pour que tout s'arrange avec le temps ?

    Certes en Angleterre par exemple, un policier Sikh a le droit de porter son turban et chaque communauté s'organise librement. Le maire de Londres est musulman et il est un excellent maire. Sauf  que certains quartiers de Londres ne sont que des extensions de l'Arabie, des quartiers parfaitement  ignorés des Anglais de souche. Chacun pour soi et Dieu pour tous, et ça fonctionne….pour l'instant.

    Hélas le réel se mesure non pas à l'aune des bons sentiments, mais à celui du phallus. La démographie explosive de certaines communautés  pourrait bien les amener à se comporter en terrain conquis au point d'imposer aux autres leur conception de Dieu. Le rêve des islamistes réalisé.

    La France préfère ignorer la réalité au nom  de la laïcité  sauf que le problème religieux lui explose à la figure et exige des solutions. Or comment avancer vers des réponses sans remettre la question de Dieu au coeur du débat ?

    Poutine et les dirigeants polonais et hongrois l'ont compris. Poutine s'appuie sur l'église orthodoxe tandis que Victor Orban et les responsables polonais se gardent bien d'enlever les crucifix des écoles publiques.

    Propos politiques ? Non un simple rappel aux réalités. On ne fait pas de politique en évacuant la question de Dieu du réel. On ne combat pas les djihadistes en ignorant qu'ils croient en Dieu et qu'ils sont prolifiques.

    Mais ici nous abordons les esquisses de réponse et force est de constater que les solutions proposées, en Europe de l'Est, par exemple, sont de nature "illibérales".

    C'est un fait Dieu n'est pas libéral mais créateur d'un monde géré par des lois, un monde  qui ne fonctionne pas n'importe comment. Toute  l'histoire du monothéisme est là pour nous le rappeler.  Dieu est le législateur suprême, ses lois et ses tabous ont pour finalité d'éviter à l'homme  de courir à sa perte. A l'heure de la crise écologique il n'est que temps de s'en souvenir.