Il s'appelait Dioclétien, et en 395 après Jésus-Christ il divisa l'Empire romain en deux parties, occidentale et orientale, dans un souci de meilleure gestion de l'immense territoire attaqué de partout par les Barbares.
2000 ans plus tard l'histoire se répète avec l'Empire américain mondialisé, attaqué lui aussi de toutes parts par les Barbares du sud et de l'est. L'Empereur aujourd'hui pourrait bien s'appeler Trump, aussi excentrique que Caligula en son temps.
Comparaison n'est pas raison certes, mais elle est de mise face à la situation en Ukraine, à la frontière mexicaine ou encore à Mayotte.
La frontière mexicaine importe plus aux Américains que celle de l'Ukraine ou de Mayotte, aussi Trump veut-il réserver les moyens de l'Empire d'abord pour défendre la frontière mexicaine et celle de Taiwan, il est donc normal qu'il demande aux Européens de défendre eux mêmes les frontières orientales de l'Empire en Europe. On dit même qu'il chercherait un arrangement avec le semi barbare Poutine pour en faire l'Empereur associé en Europe. Poutine y songeait déjà aux jours heureux de la chute de l'URSS. Mais il ne fut pas pris au sérieux à Rome (Washington) et il en prit du dépit avec pour conséquence la guerre civile européenne en Ukraine.
Celle-ci accroit les tensions au sein de l'Empire au profit des Prétoriens. Face aux Barbares russes les Prétoriens sont essentiellement les Français qui possèdent la dissuasion nucléaire. C'est sans doute parmi eux, plutôt que Poutine que se trouvera l'Empereur d'Europe associé de demain. Mais bien sûr comparaison n'est pas raison et en attendant les paris sont ouverts.