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Vaches sacrées et tabous de la République bien pensante.

 

 

 

images (10).jpgRober Badinter reçoit un hommage mérité comme Jacques Delors ou Simone Veil auparavant. Il faut en effet honorer les grands esprits, le problème est qu'en ne rendant hommage qu'à certains et à  certaines idées en ignorant d'autres talents et d'autres idées, la République transforme en vaches sacrés d'authentiques esprits novateurs et en tabous des sujets qui doivent être toujours réexaminés à l'aune des évolutions sociétales ou politiques. Cela vaut tout particulièrement pour la peine de mort, l'avortement ou l'Union Européenne.

L'abolition de la peine de mort a été inscrite dans la Constitution, le droit à l'avortement devrait l'être et pourquoi pas un jour celui du suicide, cela parait tellement évident aux esprits bien pensants.

En fait il n'en est rien et il ne s'agit la que de modes politiques. En ce moment la tendance sur ces sujets serait plutôt réactionnaire au niveau du bon peuple qui n'est pas toujours sot, quoiqu'en pensent nos élites.  Peine de mort hier, peine de mort demain de nouveau, selon les régimes en place....passons sur le relatif des choses. Quant à l'UE on peut être farouchement européen et s'opposer à la nomenklatura bruxelloise....

La politique est affaire de mode, mais  heureusement la pensée traditionnelle ne l'est pas et reste un solide repère comme fondement du Droit et de l'action politique, et cela parce qu' elle s'inscrit dans les principes primordiaux, non  humains et transcendantaux, de l'ordre naturel. Dans cette perspective l'abolition de la peine de mort est un projet pro vie et un acte de confiance dans la possibilité de rachat de l'être humai. Elle est acte de rédemption dans le sens chrétien du terme.

Miser sur la vie est conforme  à la morale naturelle, mais il n'en est pas ainsi de l'avortement et de l'euthanasie dont la sacralisation dans la loi sont des actes contre la vie et contre nature, des actes subis comme un mal, comme la guerre ou les erreurs de la nature en matière de handicap  ou de sexualité.  Constater le mal et tenter de le soulager, tant bien que mal, au sens propre du terme, ne doit pas conduire à l'inversion satanique des valeurs que nous constatons.

Ces propos me vaudront sans doute censure mais l'on ne peut censurer que les mots, pas la nature des choses;  ce qu'oublient trop souvent nos juristes et faiseurs d'opinion.

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