L'homme à abattre l'a été et sans doute pour longtemps, et c'est dommage. Au-delà du jeu politique en effet, Eric Zemmour a posé les questions essentielles non résolues de la société occidentale. Malheureusement ses réponses furent trop étriquées, voire " franchouillardes" et son combat n'a de sens que s'il inclut la question de la place de Dieu dans le village global, un problème éminemment politique.
La droite ne se reconstruira d'ailleurs durablement qu'autour d'un socle de valeurs nettement affirmées et de nature fondamentalement religieuse. Mais ceci est une autre histoire. Pour l'heure remercions Eric Zemmour de son courage face à l'imposture ambiante, et souhaitons qu'il n'abandonne pas le combat car celui-ci ne fait que commencer.