Il fait déjà moins chaud et la grande réunion familiale estivale post confinement n'est plus qu'un souvenir. Depuis Boston ou Genève la vie familiale se passe de nouveau sur internet, car c'est ainsi que vit la nouvelle génération. C'est elle qui m'inspire cette note.
Je suis en effet frappé par l'énorme écart qui existe entre les aspirations écologiques planétaires de nos jeunes et leurs comportements quotidiens..
En termes de consommation d'eau et de shampoings le bilan des vacances familiales estivales se traduit par une énorme surconsommation. Je ne les ai pourtant pas élevés comme ça, car je déteste le gaspillage, mais apparemment à Boston ou à Genève c'est normal, et moi je ne suis qu'un vieux franchouillard qui n'aime pas trop la douche..
Et pourtant je ne peux m'empêcher de penser que la survie de la planète commence par là, par les limites que nous saurons mettre à la culture de la douche et du shampoing. J'ai déjà lu quelque part que trop se laver nuit à la protection de la peau. Quant à moi je préfère les odeurs naturelles et je hais les déodorants. C'est sans doute la raison pour laquelle d'aucuns ne peuvent pas me sentir.
Qu'en pense Gretha Thunberg ? Ayant un peu fréquenté les nordiques dans ma jeunesse, je doute qu'elles renoncent facilement à la culture de la douche et du shampoing, même pour sauver la planète.
Affaire de point de vue, ou ai-je raison de dénoncer le gaspillage d'eau et la pollution des produits cosmétiques ?