Talibans et virus perturbent le système libéral mondialiste en ce qu'il a de fondamental, à savoir la libre circulation. Les premiers sont à l'origine de flux migratoires de plus en plus difficiles à gérer et les seconds provoquent la mise en place progressive de systèmes de contrôle des populations de plus en plus lourds.
Biden, Macron Merkel, les représentants du vieux monde, n'y peuvent rien, ils ont beau faire, le retour des frontières et des cordons sanitaires s'impose face aux flux destructeurs de la mondialisation.
Le grand défi des prochaines années exigera un grand effort d'adaptation. Il va falloir apprendre à circuler moins et autrement, à produire et commercer en privilégiant le local et la stabilité plutôt que l'international et la fluidité.
Mais est-ce si mal ? Et si talibans et virus n'étaient que les instruments naturels ( ou le doigt de Dieu comme on veut ) d'un nécessaire arrêt d'une course folle à la production et à la consommation si préjudiciable à la planète ?
Dans cette optique la décadence de l'Occident, illustrée si brutalement à Kaboul, n'est peut-être que le début de la décroissance nécessaire au repos de la planète et au rééquilibrage du climat. Ou suis-je trop optimiste ?