Les échéances du Président : immigration, PAC, Ukraine.

 

 

 

 

Les barrages de tracteurs, la désinformation sur l'Ukraine, tout comme la victoire à la Pyrrhus de Macron sur la loi immigration, ne font que prolonger l'agonie du vieux monde. Macron le sait et il  laisse le talentueux Attal gérer la chienlit.

Mais rien n'y fait, l'heure tourne, et les premières échéances tomberont lors d'élections européennes qui vont confirmer l'opposition populaire à sa politique immigrationniste. En Ukraine 2024 devrait être l'heure d'une vérité déplaisante à notre Président. Quant à nos paysans ils sont la seule force de l'UE qui fasse peur à la Nomenklatura bruxelloise ou parisienne.

Après la dissolution de l'URSS, à quand celle de l'UE ? Dur dur d'être Président en ce moment.....

L'Ukraine et la PAC.

 

Quel lien entre la survie de nos agriculteurs et la poursuite de l'inutile boucherie ukrainienne ?

Tout simplement la question de savoir quels principes la France et l'UE défendent en Ukraine ? Défendons nous l'UE et sa politique agricole commune protectrice de nos agriculteurs ? Ou défendons nous, via l'Otan,  le mondialisme et la disparition de nos agriculteurs ?

Rappelez vous. En  2022 les Européens unis dans l'Otan ont soutenu l'Ukraine au nom du principe de respect du Droit International garant des frontières des Etats. C'était une décision juste.

Le problème est qu'il fallait s'en tenir là et négocier avec la Russie dès lors que son offensive était brisée. Mais Zélensky voulut continuer une guerre qui n'allait pas tarder  à mette en évidence les contradictions occidentales. D'un côté  une prétendue volonté de construction européenne, de l'autre la pression du mondialisme mercantile, j'ai nommé la question de l'exportation du blé ukrainien.

C'est une chose en effet de faire miroiter à  Zelensky l'admission de l'Ukraine dans l'UE, cela en est une autre que de respecter la Politique Agricole Commune en  protégeant nos agriculteurs du mondialisme, c'est à dire en l'occurrence en veillant à ce que les blés ukrainiens bradés ne perturbent pas les marchés de l'UE.

Très vite les  Polonais l'ont compris,  ils ont bloqué les camions de blé ukrainiens à leur frontière, ils ont commencé à se poser des questions et sont devenus moins bellicistes en Ukraine. Aujourd'hui ce sont les agriculteurs allemands et français qui prennent la relève pour, entre autres, exiger le respect de la PAC.

L'heure du choix approche pour savoir si nous sommes cohérents à propos de la construction européenne. Ce sera soit l'UE capable d'assumer sa défense souverainement en y incluant sa sécurité alimentaire et la protection de ses agriculteurs,  soit la continuation du mondialisme mercantile et le retour du chaos des nationalismes en Europe.

Trump devrait nous aider à y réfléchir cet automne.

Ukraine : le suicide de l'Europe.

 

 

 

Cette note est illustrée par la photo d'un grand européen qui aujourd'hui veillerait à ce que la France sorte de l'engrenage suicidaire de la guerre d'Ukraine. Et il le ferait  au nom de l'Europe qui rappelons le s'étend de l'Atlantique à l'Oural.

Et maintenant les faits sur le sujet. Partout en Occident les armées peinent à recruter car l'esprit des sociétés libérales n'est ni au devoir, ni à l'héroïsme mais la réalité est tragique, comme en Ukraine.

En Ukraine il manque 500 000 hommes pour relever les combattants épuisés par deux ans de guerre. Zélensky et son état major ne sont pas d'accord sur la suite à donner faute de pouvoir faire comme les Russes qui recrutent des délinquants en prison, voire des migrants ( on parle de Somaliens ).

Profitant de la libre circulation 500 000 Ukrainiens aptes au combat se sont réfugiés dans toute l'Europe et se gardent bien de revenir au pays. Dans le même temps les faux réfugiés africains débarquent à flot continu, et  pas plus que les vrais réfugiés ukrainiens, nul ne peut les contraindre à retourner au pays au nom des sacro saints Droits de l'homme qui paralysent les Etats libéraux.

Ainsi fonctionne le modèle mondialiste de Davos qui détruit les Etats et les peuples, surtout en cas de guerre.

En Ukraine la seule question est de savoir si les démocraties sont encore capables de faire la guerre en dépit de leur supériorité technologique. Faire la guerre en effet implique une mobilisation de l'économie et des moyens humains, le dirigisme économique et l'embrigadement, c'est à dire le contraire de la doxa libérale mondialisée.

Face à la Russie l'UE doit, soit négocier soit passer en économie de guerre, mobiliser ses moyens et rétablir ses frontières afin de  mener une guerre totale. Ce serait suicidaire pour les deux camps, c'est à dire pour l'Europe, mais apparemment cela ne vient pas  à l'esprit de la Commission de Bruxelles. Celle-ci est  soumise à l'Otan qui est dirigée, ou vilipendée, par Washington selon les humeurs des temps. L'alliance dépend de  l'électeur américain, et finalement  personne à l' Otan ne sait quels sont les buts de guerre en Ukraine. Certes  la Russie ne doit pas gagner, mais il faut aussi que l'Europe ne perde pas.

Le temps passe  tandis qu'à Davos l'on cause pour rien.

Le temps passe et ce n'est pas du temps gagné, mais il est vrai qu'à Davos les soldats morts sont passés au compte de pertes et profits  puisqu' au bout du compte la raison d'être de l'Europe c'est d'accueillir les millions de migrants voulus par l'ONU afin qu'ils deviennent de bons consommateurs et producteurs selon les normes de Bruxelles !.

Pauvre Europe qui ne fait  plus d'enfants et se suicide en Ukraine ! Elle n'en sera que plus vite africanisée et islamisée !  Black lives matter, mais  à l'évidence en Ukraine White lives do not matter !