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Musulmans et chrétiens sont confrontés au même irrespect de leurs convictions, mais peuvent-ils mettre en cause la liberté d'expression au nom du refus du sacrilège ?
Sur cette question on lira la note Golgotha picnic parue sur le blog régionaliste de Colmar à l'adresse suivante http://colmardabord.hautetfort.com/
Les succès électoraux des partis islamistes dans le monde arabe ne surprennent que les observateurs qui voient dans la modernité laïque et agnostique le degré ultime de l'évolution humaine. On peut s'en émouvoir, on peut aussi y voir plus qu'un réflexe identitaire de peuples qui ne se reconnaissent pas dans la démocratie occidentale et son occultation de Dieu au nom des Lumières. La montée de l'islam n'est peut-être que la version arabe de la remise en cause de la société sans Dieu partout dans le monde.
Chez nous en Occident, cette remise en cause n'a pas d'expression politique, pas encore peut-être,mais elle se traduit par la montée des sectes et la communautarisation de groupes les plus divers en quête de transcendance dans nos sociétés sécularisées. Qu'il me soit permis sur le sujet de citer Alain de Benoît dans Jésus et ses frères " Le caractère apparemment irréversible du phénomène de sécularisation fait en réalité ressurgir avec d'autant plus de force des questions qu'on serait tenté de dire éternelles. Est-il concevable que l'existence sociale humaine puisse perdurer sans être ordonnée à un sens collectif ? Les sociétés humaines peuvent-elles se passer d'un horizon de sens ? Les sociétés peuvent-elles continuer d'exister sans faire référence à d'autre chose qu'à elles-mêmes ?" fin de citation.
Dans le monde arabe comme dans nos banlieues, le choix de l'islam traduit le refus de la démocratie à l'occidental par des masses pauvres convaincues qu'elle n'est qu'une arnaque de riches. Cet islam qui monte n'est pas modéré, et la charia qu'il veut imposer n'est pas " light",il vaut mieux le savoir dès maintenant et se préparer à répondre à un défi mondial d'ordre politique, culturel mais aussi spirituel. Les élites dirigeantes du monde démocratique doivent comprendre que pour sauver notre modèle nos sociétés doivent d'urgence retrouver les valeurs proprement religieuses de la foi, de l'espérance et de la charité. Un sacré défi ...pour ne pas dire un défi sacré !
Témoignage de Jean-Pierre Keiflin.
Spécialisé comme consultant dans le domaine de la franchise, j'ai commercialisé un concept de ma création sous le nom de "Pano boutique", de petits magasins spécialisés dans la fabrication rapide de toutes sortes de signalétiques. Mon concept est devenu le premier réseau de ce type en Europe avec 150 ouvertures.
Lors de la création de ce concept nouveau en 1986, j'étais installé à Bordeaux.Ayant décidé de rejoindre ma femme et ma fille à Lacanau plage pour le weekend, nous arrivons un vendredi soir vers les 20 heures sur la plage. J'enfile mon maillot et je me précipite dans l'océan sur ma plage de surf. Il y a des rouleaux importants et des creux de plus de 3,5 mètres. Soudain mon attache à la planche cède d'un coup et je me retrouve en simple nageur dans un secteur de baynes ( sortes de lacs sous marins qui se vident vers le large et provoquent de très violents courants).
Je suis donc entraîné vers le large et j'essaie de sortir du courant,mais les déferlantes de plus en plus grosses m'empêchent de prendre de l'air, je n'aspire que de la mousse qui me remplit rapidement les poumons.
Je fais des signes et deux témoins viennent me rejoindre pour m'aider à m'en sortir. Nous nous tenons alors les uns contre les autres, un sauveteur de chaque côté, et nous coordonnons nos mouvements pour tenter de sortir du courant qui nous éloigne de la côte. Au bout de cinq minutes d'efforts,je constate que la situation empire, trois corps humains forment un élément plus important qu'un seul pour résister au courant et nous sommes déjà très loin,aussi je prends la décision de dire à mes deux courageux sauveteurs " Sauve qui peut, que chacun sauve sa peau !" sachant que l'état de remplissage de mes poumons me condamnait irrémédiablement. Nous nous séparons donc, et j'essaie de faire la planche pour reprendre des forces, mais les déferlantes m'empêchent toujours de prendre de l'air. Cela brûle de plus en plus dans mes poumons,ma respiration est de plus en plus courte,je suis fortement balloté par les rouleaux....mes yeux ne voient plus que de la mousse....et soudain...Soudain je vois le soleil en train de se coucher à l'horizon et je ne sens plus ni mouvements ni brûlures au niveau du coeur et des poumons...je me sens bien ...le calme est total.....
( à suivre prochainement sur ce blog)Autres notes sur le sujet et archives à l'ancienne adresse : http://le-vieux-templier.blogspot/com