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Christianisme - Page 152

  • L'observance des rites religieux pose-t-elle un défi au monde contemporain ?

    Symboles_religieux.png"L'observance des rites religieux pose-t-elle un défi au monde contemporain ?"

    La question est posée par le Grand Rabbin Gilles Bernheim dans la conférence qu'il donnera prochainement à Colmar.

    Le Grand Rabbin cherchera à montrer que le souci des rites est partagé par les religions monothéistes et occupe une place toute particulière dans l'islam et le judaïsme, une occasion pour les chrétiens de chercher à éclaircir la signification qu'ont pour eux les rites religieux dans la société séculière.

    Gilles Bernheim est l'invité de la LICRA, de l'amitié judéo-chrétienne, de la communauté israélite et le B'nai B'rith de Colmar.

                                               Rendez-vous  Mercredi 10 septembre à 20 heures

                                                                     29 Grand'rue Koïffus Colmar

     

     

  • Au-delà des codes et dogmes..adorer Dieu en justice et vérité.

    Symboles_religieux.pngLorsqu'il récite son crédo le catholique affirme son identité et son appartenance à une communauté. Cela vaut du musulman qui récite la shaada qui l'inclut dans l'Umma, la communauté musulmane...et j'imagine que les yézidis ont eux aussi un formulaire identitaire à remplir pour être admis dans leur communauté.

    Il n'existe et ne peut exister un credo universel de la vérité religieuse car celle-ci est relative, tout comme d'ailleurs les repères théoriques de la pensée scientifique.

    C'est bien là une constatation dramatique car tout dogme d'admission dans une communauté croyante est aussi une forme d'enfermement et d'aliénation si l'esprit n'est pas libre de sa quête intérieure.

    Jésus le savait bien lorsqu'il disait à la Samaritaine qu'il était sans importance que l'on prie au temple des Samaritains ou dans celui de Jérusalem, car l'important selon lui était d'adorer  Dieu en justice et en vérité, c'est à dire n'importe où  et sous quelque acte de foi.

    Le problème est que nous sommes tous conditionnés par notre culture pour concevoir Dieu, ou du moins le questionner ou le nier, en fonction de concepts relatifs qui nous formatent. Comment en sortir ?

    Peut-être par la méthode expérimentale,  en constatant que les phénomènes mystiques paranormaux se manifestent dans toutes les religions et même en dehors d'elle. L'univers ou les univers, répondent à des lois qui pour la plupart nous sont encore inconnues. Reste donc le questionnement spirituel et l'effort intellectuel qui permettent d'aller aux réalités situées derrière nos concepts relatifs.

    Qu'est-ce que rencontrer le Christ par exemple ? Si je comprends bien c'est parvenir à cette fine pointe de l'expérience mystique que Bouddha appelle illumination, une expérience décrite sous d'autres noms par les   sages hindous ou les soufis musulmans. Et pourtant pour les Bouddhistes Dieu n'est pas nommé, la question de son existence ou non n'est même pas posée. Seule compte l'expérience. 

    Restons en là sur le sujet car si je développe ma pensée très vite d'autres l'adopteront au risque de s'y enfermer. La voie est unique pour chacun de nous.

     

  • Les yézidis, frères persécutés des chrétiens d'Irak.

    images.jpgLes yézidis sont une minorité religieuse kurdophone du nord de l'Irak. Comme les chrétiens ils sont persécutés par les islamistes.

    Leur religion monothéiste très ancienne constitue une synthèse d'éléments chrétiens, musulmans et zoroastriens. Leur ville sainte est la ville irakienne de Lalish. Ils pratiquent la circoncision et le baptême et leur Dieu est représenté par sept anges.

    De ce fait , on peut considérer que leur monothéisme, comme celui du christianisme trinitaire, a gardé des éléments polythéistes. Cela ne justifie pas la folie criminelle des djihadistes qui massacrent chrétiens et yézidis au nom de l'unité de Dieu !

    Commentaire théologique du Vieux Templier

     

    Que pouvons-nous dire de Dieu sinon Rien ? Or nous ne cessons de dire à son sujet toutes les bêtises possibles et imaginables ! Voilà pourquoi la théologie du doute et du questionnement me parait la seule possible car le Réel nous échappe et la science ne nous apporte aucune certitude à son sujet. Une théologie du doute et du questionnement est aussi la seule qui soit authentiquement œcuménique. Il n'y a que du Vivant dont je ne peux douter, je ne peux douter de mes tripes ni de la pensée qui m'anime, je ne peux douter d'être et d'être aimé par le Vivant.

    Je ne doute pas non plus du Bien au-delà de l'innocence des enfants massacrés au nom d'une idole qu'ils nomment Allah, et je jubile en contemplant la Lumière de l'Absolu au-delà de notre perception relative du bien et du mal.