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Initiation et spiritualité - Page 90

  • Fêtons Kala Goanv la grande fête celte de la vie éternelle !

    200px-Celtic_cross_Knock_Ireland.jpgOublions  les  diatribes obscurantistes de vieux curés qui voient le diable derrière les tristes dérives commerciales d'Halloween pour nous souvenir que la Toussaint n'est que la forme christianisée de la vieille fête celte de Samain, le Nouvel An des Celtes. Loin d'être une histoire à dormir debout de fantômes et d'horribles créatures, la nuit du 31 octobre, la nuit de la Toussaint est une fête de la vie éternellement renouvelée ( symbolisée par le gui toujours vert ) Pour les Celtes la nuit de la Toussaint est une porte magique hors du temps entre le monde des vivants et celui des morts.

    Chez des peuples qui croyaient non seulement à la Vie Eternelle mais aussi à la réincarnation, le catholicisme n'eut pas de difficulté à enseigner la doctrine de la communion des saints, la communauté des vivants et des morts dans la foi en Jésus-Christ.

    Les vieilles croyances celtes n'en ont pas moins survécu sous le vernis chrétien, c'est pourquoi malgré l'interdiction  catholique de toute forme de communication directe avec les morts, la croyance populaire aux diverses formes d'esprits revenant hanter les vivants est restée très vivace.

    C'est ainsi qu'il n'y a pas si longtemps en Bretagne, lors de la nuit de la Toussaint, il était coutume de laisser une bûche dans l'âtre, pour accueillir et réchauffer les revenants censés parfois rendre une  visite à la maison où ils avaient vécu. En breton la fête de la Toussaint s'appelle Kala-Goanv, les calendes d'hiver, le début du temps noir et obscur qui rend flou les limites entre le monde des morts et celui des vivants. Nous entrons désormais dans le miz du (le mois noir ) puis suivra décembre  miz kerzu ( le mois très noir ) et alors nous remettrons une bûche lorsque reviendra la Lumière portée par le Christ dont la date de naissance fut fixée au 23 décembre pour la faire coïncider avec les vieilles fêtes païennes du solstice d'hiver.

    Au-delà des mascarades d'Halloween et de présumés diableries ayons une pensée cette nuit pour les êtres chers qui nous ont fait ce que nous sommes! 

  • Quand deux juifs parlent de Dieu sans le nommer.

    i-media-266-eric-zemmour-homme-abattre-588x330.jpgRien de tel que d'opposer deux juifs pour animer un débat. Sur Cnews le 22 octobre Eric Zemmour et Marek Halter ont parlé de guerre et de paix, histoire de poser la question du vrai Dieu d'Israël. Ce que bien sûr ils n'ont pas fait, alors j'explique:


    Le Dieu  de Marek Halter est féministe et pacifique, il a  même des relents de christianisme idéaliste, celui d'Eric Zemmour est le bon vieux Dieu des armées d'Israël, le Dieu machiste que Mahomet a récupéré pour justifier ses conquêtes

    Peut-on réconcilier les deux attitudes ? Eternelle question que juifs puis chrétiens n'ont jamais cessé de se poser mais n'ont jamais résolue. Même l'islam, à travers le soufisme, hésite lui aussi entre le Dieu ds Armées et le Dieu d'Amour.

    Voilà pour les spéculations car au niveau pratique c'est Zemmour qui a raison, la paix n' est possible qu'au fil de l'épée, les succès de Poutine et d'Erdogan en sont une nouvelle preuve, ils ont des "c.......s" que semblent avoir perdu les Américains et les Européens voués à la religion féminine des droits de l'homme.

    Pourtant  à l'horizon eschatologique du devenir humain c'est Marek Halter qui a raison, notre planète (appelée Gaïa ou la   Pacha Mama) ne peut survivre que par la puissance féminine du Dieu d'Amour dans le respect et l'amour des créatures.

    C'est ce que le pape a compris avec les chamans d'Amazonie. Mais Dieu est Un comme l'exprime si parfaitement le cri de guerre des Templiers qui chargeaient l'ennemi au cri de "Vive Dieu Saint Amour !"

     

     

     

  • Dieu et la démocratie libérale.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgLe débat permanent sur le  voile et la place de l'islam en France ( et ailleurs en Europe ) masque une question fondamentale qui est celle de la compatibilité de Dieu et de la démocratie libérale.

    En  effet le développement économique n'est  pour la démocratie libérale que le moyen d'une finalité sociétale et humaine incompatible avec  toute attitude religieuse. En démocratie libérale Dieu n'est qu'une croyance privée. Au contraire pour le croyant Dieu est au coeur du projet sociétal et du devenir humain.

    A ses yeux, et avec raison, non  seulement la démocratie libérale  évacue la question de Dieu mais également elle confond  la déconstruction des repères anthropologiques fondamentaux avec l'extension de droits et des libertés. La fin  des identités nationales, culturelles, religieuses  et sexuelles, serait l'horizon ultime d'un libéralisme mondialisé permettant l'épanouissement d'un consommateur athée nomade et pansexué, post national et post genré.

    Une telle évolution est inacceptable pour toute femme ou tout homme qui place Dieu et les valeurs spirituelles au cœur de sa liberté et de son projet de  vie; ce qui nous ramène à la question du voile, de la kippa et de tous les signes religieux ostentatoires.

    Il est évident que le port du voile ( et de tout signe religieux ) exprime un refus d'une société sans Dieu et aussi, souvent, un rappel de la différence homme femme et le refus de l'homosexualité.

    Un faux problème en démocratie libérale ? Il  suffirait de" laisser faire, laisser passer" pour que tout s'arrange avec le temps ?

    Certes en Angleterre par exemple, un policier Sikh a le droit de porter son turban et chaque communauté s'organise librement. Le maire de Londres est musulman et il est un excellent maire. Sauf  que certains quartiers de Londres ne sont que des extensions de l'Arabie, des quartiers parfaitement  ignorés des Anglais de souche. Chacun pour soi et Dieu pour tous, et ça fonctionne….pour l'instant.

    Hélas le réel se mesure non pas à l'aune des bons sentiments, mais à celui du phallus. La démographie explosive de certaines communautés  pourrait bien les amener à se comporter en terrain conquis au point d'imposer aux autres leur conception de Dieu. Le rêve des islamistes réalisé.

    La France préfère ignorer la réalité au nom  de la laïcité  sauf que le problème religieux lui explose à la figure et exige des solutions. Or comment avancer vers des réponses sans remettre la question de Dieu au coeur du débat ?

    Poutine et les dirigeants polonais et hongrois l'ont compris. Poutine s'appuie sur l'église orthodoxe tandis que Victor Orban et les responsables polonais se gardent bien d'enlever les crucifix des écoles publiques.

    Propos politiques ? Non un simple rappel aux réalités. On ne fait pas de politique en évacuant la question de Dieu du réel. On ne combat pas les djihadistes en ignorant qu'ils croient en Dieu et qu'ils sont prolifiques.

    Mais ici nous abordons les esquisses de réponse et force est de constater que les solutions proposées, en Europe de l'Est, par exemple, sont de nature "illibérales".

    C'est un fait Dieu n'est pas libéral mais créateur d'un monde géré par des lois, un monde  qui ne fonctionne pas n'importe comment. Toute  l'histoire du monothéisme est là pour nous le rappeler.  Dieu est le législateur suprême, ses lois et ses tabous ont pour finalité d'éviter à l'homme  de courir à sa perte. A l'heure de la crise écologique il n'est que temps de s'en souvenir.