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Initiation et spiritualité - Page 62

  • Quand Dieu s'invite à l'Elysée

    images (7).jpgLundi 7 décembre la rencontre d'Emmanuel Macron et du président égyptien al-Sissi à l'Elysée a été close par une conférence de presse au cours de laquelle les deux hommes ont débattu de la hiérarchie entre valeurs religieuses et humaines.

    Selon le président égyptien qui est un pieux musulman, je cite  " les valeurs religieuses doivent avoir la suprématie sur les valeurs humaines" . " la valeur de l'homme est supérieure à tout "a répondu Emmanuel Macron.

    Commentaire 

    Un chrétien, ne peut que donner raison au président égyptien.  L'homme n'est pas la mesure de toutes choses, le penser est une dangereuse illusion qui  conduit le monde dans l'impasse dans laquelle il se trouve.

    Au-dessus de l'homme il y a Dieu qu'il est  urgent de remettre  au cœur de la politique.

    Mais il s'agit du Dieu chrétien, du Dieu qui passe par l'homme et qui fonde les Droits de l'Homme, le Dieu de ce Jésus que  ni les Juifs ni les Musulmans ne comprennent parce qu'ils sont restés des idolâtres. Leur Dieu est encore une idole lointaine perdue dans les nuages et inaccessible. Au contraire le  vrai Dieu, le Dieu chrétien, est au cœur de la conscience humaine.

    Voilà ce qu'Emmanuel Macron aurait dû dire à al-Sissi pour justifier sa juste défense de la liberté de blasphème. Il aurait dû dire qu'en France nous n'adorons pas cet idole d'un Dieu barbu et cruel , cet ultime avatar du Moloch sémite. Il ne peut donc y avoir de blasphème à caricaturer les idoles .Quant à  Mahomet il ne fut qu'un homme lui aussi, comme Jésus. Et l'on ne saurait idolâtrer ni l'un ni l'autre, même si tous deux furent inspirés par Dieu.

    Notre président aurait pu  rappeler à al-Sissi que Mahomet interdit le culte des idoles  et qu'il affirma justement  qu'il n'y a de Dieu que Dieu. Notre président aurait pu aussi ajouter que Mahomet avait oublié de préciser qu'en dehors de Dieu tout n'est que littérature, théologique ou autre. Cela va sans dire mais cela va mieux en le disant et notre président aurait pu conseiller à Al-Sissi d'aller au bout de son islam pour apprendre à rire.

    Grâce soit rendue à   Emmanuel Macron d'avoir pris la défense de  notre société de liberté  contre les obscurantismes religieux, le problème est qu'il l'a fait au nom de  la pseudo religion des Droits de l'Homme qui fait de l'homme lui-même une idole.

    Car c'est seulement au nom du vrai Dieu,  au nom du Dieu chrétien de liberté que l'on peut rire de tout, même de Lui. Saint Bernard de Clairvaux le savait bien, c'est pourquoi en conclusion  je vous propose  de méditer son humour:

     "Spernere Mundum - se moquer du monde.

     Spernere Ipsum- se moquer de soi-même.

    Spernere Neminem- ne se moquer de personne.

    Spernere  Se Seperni- se moquer de sa propre auto dérision."   Saint  Bernard 

     

  • Ecologie et spiritualité.

    images.jpgEcologie et spiritualité ont toujours été associées bien avant que le mot écologie n'existât. Le serment sur la montagne de Jésus, tout comme la relation de   Saint François d'Assise à la nature sont de l'écologie avant la lettre. Normal donc que le pape s'intéresse à  l'écologie, c'est une tendance de fond du 21 è siècle. Ce dernier  s'annonce écologique et spiritualiste à l'inverse du 20 è siècle qui fut matérialiste et darwinien

     Essayons d'expliquer.

    Selon le darwinisme, la nature élimine les faibles et les inadaptés  grâce aux plus forts et aux mieux adaptés et cela par hasard .  Cette conception matérialiste absurde  a conduit au nazisme et c'est elle qui  aujourd'hui encore  sous tend le libéralisme mondialisé prédateur.

    Contrairement au darwinisme,  la démarche écologique inclut  les faibles et les inadaptés dans un projet solidaire et protecteur de toutes les créatures. L'écologie  veut faire de nous plus  que des bêtes bien adaptées. L'écologie est  spirituelle parce qu'elle prétend  respecter toutes les créatures pour reconstituer  le paradis terrestre avant la chute, quand le loup et l'agneau étaient frères. Une telle vision est porteuse d'un fort potentiel d'illusion utopique. Mais c'est une utopie qui va spirituellement dans le bon sens, contrairement à l'utopie darwinienne satanique  et régressive que fut le nazisme.

    Selon la pensée nazie, les forts doivent éliminer les faibles pour améliorer la nature et l'humanité. Ainsi se résumait la pensée des SS de  l'ordre noir, cette perversion satanique de la chevalerie chrétienne. Pour celle-ci au  contraire, les forts sont au service du faible. Cet  idéal  chevaleresque fut  institué par l'Eglise médiévale qui voulait protéger la veuve  et l'orphelin de la brutalité du monde féodal.

    De même aujourd'hui  le pape est fidèle à  cette tradition lorsqu'il accueille les migrants et essaie  de protéger les plus faibles, il est  fidèle à l'esprit écologique du sermon sur la montagne, ainsi qu'à l'attitude de St François d'Assise. Sauf que l'écologie ne se réduit pas au droit d'asile détourné par l'extrême gauche ni  à la dénonciation du libéralisme prédateur. L'écologie appelle une réorganisation de nos modes de production et d'échange mais aussi de nos institutions et il serait bon que le pape commençât par la réforme de l'institution ecclésiale.

    Ceci est un autre sujet et nous en reparlerons.

     

     

  • Dieu est de retour en politique.

    images (7).jpgDans le monde musulman Dieu a toujours été au cœur de la politique mais en France, il avait disparu depuis deux cents ans, depuis l'époque dites des Lumières, qui l'avait  exclu du projet politique au nom de l'humanisme.

    Aujourd'hui Dieu est de retour en politique,  même en France et surtout  dans le rejet de la culture capitaliste libertaire et hédoniste qui avait annoncé sa mort trop tôt. Trump, Poutine, Erdogan, Orban ont compris ce retour et l'accompagnent. Mais en France et à Bruxelles, le microcosme bien pensant et politiquement correct  n'a  toujours pas compris la nouveauté de la situation.

      Au service des lobbies financiers mondialistes,  Macron, Merkel et consorts bruxellois veulent maintenir le culte des vieilles idoles libertariennes et  athées.

    C'est un clivage mondial. D'un côté le parti de Dieu où  l'on trouve pèle mêle, les princes du pétrole aussi bien que Donald Trump et tous les dirigeants  populistes, et en face les  élites libérales  de le modernité athée.

    Au nom de Dieu, les dirigeants populistes remettent  en cause l'illusion d'un ordre mondial économique et athée  contraire  à la loi naturelle, et hostile aux religions. Leur vision du monde n'est pas conciliable à celle d' Emmanuel Macron et ses pairs qui , au contraire, veulent mener la mondialisation à son terme car ils ne se soucient que des valeurs économiques. Le problème est que ces valeurs sont athées et de ce fait entraînent la déconstruction humaine et sociétale au profit des minorités, à commencer par celle que constitue le puissant  lobby LGBT. Il en résulte l'anarchie sociétale et la fin programmée de l'Etat.

    Au plan mondial le parti de Dieu réagit contre une telle évolution. Comme les rois du pétrole musulmans, les populistes sont attachés  aux repères sociétaux traditionnels. Et  tous, en tous domaines,  veulent de nouveau dresser des frontières protectrices et fixer des limites. Les religions et leurs tabous  redeviennent ainsi un facteur d'équilibre sociétal.

    Mais le parti de Dieu clive les religions elles-mêmes. La très démocrate chrétienne Angela Merkel est l'alliée du mécréant Macron et du pape gauchiste  de Rome !

    Aux USA, les évangélistes et  les catholique conservateurs vomissent le pape gauchiste. Quant au vote juif américain il est plus conservateur que libéral.

    En France avec la  marginalisation de  la culture catholique , le parti de Dieu semble très affaibli mais il se conforte peu à peu   avec l'islam  et les progrès constants du christianisme évangélique. Les Sans Dieu sont au pouvoir derrière le cache misère de la laïcité. Mais  la société française redevient religieuse et Emmanuel Macron  commence à s'en rendre compte du fait d'un islam de plus en plus voyant.

    Prisonnier des vieilles lunes idéologiques de gauche, il ne peut, ni ne veut, changer son logiciel, il ne veut pas que la France redevienne une nation religieuse.

    C'est une erreur stratégique. Dans le long terme Dieu et la question religieuse vont s'imposer en France.

    Pour s'en convaincre il suffit de constater le succès des manifestations contre le mariage pour tous  et le boom  immobilier  de la construction de mosquées ou d'églises évangéliques. En outre la marginalisation de la culture  romano papiste ne doit pas faire illusion, au contraire par son déclin elle contribue au renouvellement de la culture religieuse française.

     Jeanne d'Arc  est d'actualité, mais il manque un parti de Dieu à la française, dans la droite ligne de la tradition catholique  gallicane de ce pays !