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Agenda - Page 165

  • Sexualité et religion : sortir du non dit.

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    La sexualité devrait être au cœur de la vie du prêtre catholique si l'Eglise était encore une communauté initiatique guidant les âmes et les peuples. Il n'en est rien, l'omerta et le tabou règnent au contraire dans une institution incapable d'intégrer la sexualité dans la démarche de foi de ses membres et de ses prêtres. Il ne passe pas de jour sans qu'éclate un scandale sexuel impliquant l'un d'eux.

    Sur le sujet il est vain de rappeler que la sexualité est compatible avec le statut de prêtre comme c'est le cas dans l'église maronite rattachée à Rome, ainsi que dans toutes les autres églises chrétiennes. L'obligation de célibat fut imposée aux prêtres catholiques au Moyen-âge  pour de sordides raisons financières, il s'agissait pour l'église catholique de capter les héritages de clercs voués à ne pas avoir d'héritiers.

    Penser toutefois que le mariage des prêtres catholiques réglerait les problèmes sexuels dans l'église catholique serait faux. L'ordination de pasteurs femmes ou homosexuels par certaines églises protestantes est une réponse pratique aux problèmes de gestion de paroisses sans pasteurs mais c'est une réponse fausse au plan initiatique s'agissant du rapport de la sexualité au Divin.

    En islam ou en judaïsme il y a  également des déviances sexuelles dont ne parlent guère  les médias tellement ils sont focalisés sur le catholicisme. Quant au bouddhisme pour qui tout est maya, illusions, il permet tout, il est la providence des esprits laxistes et relativistes, pas notre tasse de thé au lotus !

    Le fait  brut est que la sexualité est au cœur de toute religion puisqu'elle est au cœur de la vie . Or sur le sujet l'église catholique n'a cessé de pratiquer la politique qui consiste à ne rien dire, ne rien voir et ne rien entendre. Une telle attitude n'engendre que souffrance et hypocrisie.

    Certes, le pape François, et déjà Benoît XVI, ont commencé de faire bouger les choses sur la question, mais il faut aller plus loin, et il faut aussi bien revoir  le statut des clercs que le rapport à la sexualité des simples fidèles. Nous en reparlerons dans les deux notes suivantes intitulées : "Pan sexualité" et  " le prêtre chamane". A bientôt sur le sujet.

     

     

  • Sainte Sophie : la provocation turque.

    3271368841.jpgSainte Sophie est de nouveau ouverte à la prière aujourd'hui mais à la seule prière musulmane du vendredi. Dommage qu'elle ne le soit pas aussi à la prière chrétienne orthodoxe le dimanche !

    Dans les circonstances que nous vivons la décision turque est une provocation, tout  comme sont des provocations les réclamations turques concernant des mosaïques volées par un amateur français à Sainte Sophie lors de travaux de réparation ( 1880) et depuis exposées au musée du Louvres.

    Dans ce registre pourquoi la Grèce ne réclamerait-elle pas le retour de Sainte Sophie à l'église orthodoxe grecque et au culte chrétien après démolition des odieux minarets qui la défigurent ?

  • Et maintenant il faut baptiser l'enfant.

    téléchargement (2).jpgL'accord sur le plan de relance européen est historique car il crée une entité solidaire européenne. Il est aussi un signe encourageant de cohésion et d'espoir en ce temps d'incertitudes en tous domaines. Il a été obtenu  grâce à la remise en cause, et à la transgression,  de règles  inadaptées d'orthodoxie budgétaire et financière.

    Il était temps car si  le sens de la responsabilité financière des pays dits frugaux  doit être saluée,  le destin de l'UE ne peut se réduire à des comptes d'apothicaire, il y faut une vision et une volonté. Et de ce point de vue  il faut remercier l'axe franco-allemand ( un axe comme  système dynamique, et non un  couple,  car en politique il n'y a que  des jeux de pouvoir)  d'avoir initié une transgression nécessaire pour que l'Union Européenne fasse front commun dans la crise que nous vivons.

     Mais d'autres transgressions seront nécessaires pour aller plus loin dans la construction d'une Union Européenne qui ne peut exister que si elle nourrit une ambition politique fondée sur un dessein et des valeurs.

    Mais pour cela il faut précisément remettre en cause son projet initial  et transgresser le préchi précha  droitdel'hommiste, sans frontièriste et onusien qui est le fondement de l'UE. 

    Déjà, et c'est très encourageant, cette transgression est en cours dans les pays du  groupe de Visograd,  Hongrie et Pologne en tête. Ces pays ont compris, contre les technocrates bruxellois et surtout contre la cour de justice européenne, qu'il n'y a d'Europe qu'enracinée dans sa  culture européenne judéo-chrétienne. Voilà pourquoi ces pays refusent l'invasion migratoire et la subversion culturelle qui l'accompagne. C'est un début et qu'ils en soient remerciés au nom d'une Union Européenne enracinée !

    Le récent accord montre que l'UE peut progresser à travers la crise, même si elle accouche lentement d'elle même. L'enfant vient de pousser son premier cri et il commence à respirer au moment où on le croyant mort né. Il faut maintenant songer à le baptiser pour en faire un vrai chrétien, c'est à dire un européen.