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Agenda - Page 165

  • Emmanuel Macron et l'islam.

    images (5).jpgEmmanuel Macron, dans son projet de loi sur le " séparatisme",  a enfin pris la mesure de la question de l'islam et, en passant et très habilement, il a vidé la notion de laïcité de tout contenu.

    En  définissant celle-ci comme le droit de penser différemment il abolit la république anti religieuse et anti cléricale du petit Père Combe, et il  reconnait aux musulmans le droit de penser différemment.

    Il faut porter à son crédit son initiative qui est celle de la dernière chance de l'apaisement  de la société française. Celle-ci  est devenue une société européenne multiculturelle pas très différente de la société anglo saxonne quoi qu'en disent certains.

    Le président se veut réaliste,i il a compris que  pour être efficace son action  doit être ancrée dans  les réalités culturelles  et ethniques,  et non dans des principes abstraits que plus personne ne comprend.

    Reconnaitre l'islam et rayer la laïcité obsolète n'est que réalisme de sa part, mais son réalisme ira-t-il  jusqu'à reconnaitre que le fondement réaliste de la politique est le respect de la loi des grands nombres ?

    Il faut le souhaiter car les meilleures lois françaises n'auront aucun effet contre la politique migratoire de l'UE  qui consiste à  gérer les flux et non à les stopper. En la matière il faut distinguer immigration et invasion, humanisme et naïveté, accueil de l'autre et reniement de soi-même, bref il serait bon que le président aille au bout de son réalisme. J'en veux pour exemple la gestion des mineurs isolés.

    Sur le sujet, malgré ses excès verbaux et son manque d'empathie, Eric Zemmour  a fort bien dit que le premier devoir de l'accueil des mineurs isolés et ….de les ramener à leurs parents.  Mais qui dit parents dit famille or la famille ne fait pas partie des valeurs du Président.

    On peut donc penser que  les mineurs isolés seront  encore longtemps condamnés à errer sur nos trottoirs avant de tomber dans la délinquance et l'islam radical. Sur le sujet la loi contre le séparatisme n'apporte aucune réponse à une France soumise au juridisme de Bruxelles et  aux oukazes pro migratoires de l'Onu.

    Pour agir il faut remettre en cause l'UE et l'ONU  et sans doute aussi notre président..

  • Mort de Gilbert Meyer

    images.pngL'ex maire de Colmar Gilbert Meyer est mort, l'occasion d'une chronique nécrologique que je ne peux refuser à mes amis colmariens. Dans une autre vie je fus en effet  un acteur ( tout petit acteur) de la vie culturelle locale en tant qu'animateur de la radio libre locale ( RDL 103.5 ) et président d'une association culturelle qui compte à Colmar, j'ai nommé les amis de la bibliothèque, aujourd'hui médiathèque.

    Je rends  donc  hommage à Gilbert Meyer qui fut un excellent  administrateur de Colmar, ambitieux pour sa ville, y compris et cela doit être dit, y compris au plan culturel.

    Malheureusement il fut un lamentable politique, fossoyeur de l'Alsace dans un Grand Est qui n'a rien apporté à une région naturelle bien équilibrée à tous points de vue. Chiraquien  et jacobin il crut toujours être plus malin que ses adversaires, mais il se montra incapable de préparer sa succession au profit d'Yves Hemendiger, son dauphin naturel. Pire, comme nombre d'élus locaux il crut instrumentaliser le vote musulman à coups de subventions exorbitantes accordées à une association turque dont les ficelles furent longtemps tirées depuis la Turquie.

    Rien de bien grave certes, mais en cela il fut l'homme d'une époque peu glorieuse. Paix à son âme !

    Paix à l 'âme de  "Chilbert". Il avait ses tics politiques, comme celui de tapoter les joues des mémés par exemple,  mais  il  vécut sa fonction comme un sacerdoce et en  cela il mérite les éloges qui, en ce qui me concerne, ne sont pas de circonstances. 

    A  Dieu Gilbert ! 

     

     

  • Non à la pensée unique dans l'église catholique !

    F0007202.jpgLa Chine et Wladimir Poutine montrent le bon usage que l'on peut faire de la religion en la mettant au service de l'Etat. Mais la religion peut aussi être mise au service des besoins spirituels de l'être humain sous réserve d'être adaptée aux lieux et aux circonstances; ce que l'église catholique allemande, pragmatique, a compris. Problème, elle se heurte à la bureaucratie vaticane et à ses apparatchiks.

    Pour l'heure l'église catholique romaine est un Etat totalitaire mais impuissant.  Au nom de sa pensée unique, il s'oppose à la fois, et en vain,  aux évolutions sociétales du vécu de la foi, tout comme  à la réalité de sa diversité locale.

     L'Etat chinois gère une église catholique locale en dépit du Vatican. De même, la communauté des catholiques allemands est une réalité bien vivante malgré les craintes des deux cardinaux  Müller et Woelki.

     Selon eux la "voie synodale" promulguée par les évêques allemands pourrait conduire à la " sécularisation" et même à "une sorte d'église nationale allemande". La belle affaire !

    C'est même une  bonne nouvelle pour les catholiques du monde entier ! Contrairement à ce que pensent nos deux apparatchik allemands, la voie synodale et nationale est la voie du salut du catholicisme, à l'opposé de celle de la pensée unique romaine. Celle-ci est héritée du césarisme alors qu'au contraire la tradition synodale est  dans la droite ligne de ce que fut l'Eglise primitive, avant qu'elle ne fut prise en main par l'administration romaine impériale.

    Le catholicisme de la diversité voilà le catholicisme de demain !  Un catholicisme adapté à chaque situation et apte à affronter tous les problèmes humains et théologiques dans la recherche permanente d'une vérité toujours relative, confrontée au seul absolu qu'est le Mystère de Dieu. Quant au pape on pourrait toujours l'envoyer à l'Onu faire des discours édifiants.

    Certes on peut aimer la Commedia della Arte romaine, c'est un patrimoine,  mais  ce théâtre religieux n'amuse plus guère dans un monde qui a besoin d'un catholicisme crédible , postmoderne, voire d'avant garde.