Le vieux monde qui agonise sous nos yeux revoit son enfance. Ce fut aussi la mienne et n'aurai-je tant vécu que pour revoir cela ?
Juillet 1944. Les bombes américaines écrasent le dépôt de locomotives de Laroche-Migennes mais aussi le village de Cheny où était réfugié ma famille. Petit Roland disparait dans le bombardement et ses parents le retrouvent trois jours après dans une famille de réfugiés luxembourgeois.
Guerre froide et crise de Cuba. A Mannheim-Seckenheim, Roland traite pour l'Otan les infos sur les troupes du pacte de Varsovie. Ces dernières manœuvrent sur les landes du Brandenburg. Quelqu'un sur le terrain compte les GAZ-69 et autres équipements, mais derrière la porte blindée du QG Roland s'attend à recevoir un missile, car les Russes aussi ont leurs informations.
Mars 2022. Roland, en retraite à Nice, écrit en Russe à ses amis russes de Nice bloqués en Russie, et désormais menacés de perdre leur emploi commercial entre France et Russie. Roland est vieux mais il a le cœur jeune et il ne désespère ni de la paix, ni de l'avenir.
Au revoir Serguéi et Renata, pas adieu !