Source "En quête d'esprit" du dimanche 27 février 2022.
A retenir de l'émission que 2% de catholiques français pratiquent leur religion, contre 30 à 40 % de musulmans. Ces chiffres sont accablants car ils condamnent toute politique de renouveau identitaire chrétien.
Et d'ailleurs il est notoire que les évêques français sont opposés à toute politique de renouveau identitaire chrétien. Le tableau religieux français est donc celui d'un christianisme de plus en plus confidentiel tandis que s'affirme l'islam comme religion populaire.
Dans cette société déchristianisée s'efface également le respect de la simple loi naturelle au profit d'une affirmation de la liberté individuelle absolue comme critère ultime de la définition de l'humain. Dès lors c'est le bon sens même et l'équilibre sociétal qui disparaissent, y compris dans le domaine de la sexualité.
Le sombre tableau dressé par l'émissioni pose donc bien la question du rôle du politique. En France nos politiques tendent à esquiver le problème en se cachant derrière le cache misère de la laïcité, ce qui aggrave la situation car la laïcité, au nom des droits de l'homme, ignore la relation collective de la société envers Dieu.
Comment sortir de ce processus décadent ? En cessant de se voiler la face au nom de la laïcité, et en mobilisant tous les monothéistes contre un Etat à la fois décadent et autoritaire. Mais cela implique non seulement l'affirmation de la dimension religieuse de la politique, mais aussi la réévaluation de la place du catholicisme en France.
Ce dernier est désormais défaillant. Voilà pourquoi, s'il souhaite mettre la religion au service de l'Etat et de la France, Eric Zemmour devrait songer à lui adjoindre les concours de la synagogue bien sûr, mais aussi et surtout celui des mosquées.
Dur dilemme pour le candidat président !