Kaboul est tombé. Rudyard Kipling a dû se retourner dans sa tombe car c'est à Kaboul que l'homme blanc a porté le plus loin ses idéaux et ses ambitions. Celle d'Alexandre le Grand y avait trouvé les limites de son grand rêve d'unir l'Orient et l'Occident qui s'avéra n'être qu'un mirage oriental. L'histoire se répète.
15 août 2021 les Talibans entrent dans Kaboul. Après les Anglais colonialistes, les Russes communistes, les Américains idéalistes déposent à leur tour le fardeau de l'homme blanc et se retirent sur la pointe de pieds.
Au-delà de ses conséquences politiques et humaines, la chute de Kaboul a une immense portée symbolique. Elle symbolise la victoire de l'Islam obscurantiste sur la démocratie libérale.
Il était pourtant prévisible que ceux qui étaient prêts à mourir pour Dieu vaincraient ceux qui n'avaient pas envie de se battre et qui comptaient sur nous pour le faire à leur place. Ceux-là étaient, parait-il, partisans de notre démocratie libérale. En fait, souvent corrompus ils ne voyaient dans notre modèle que le téléphone portable, nos musiques infernales, l'argent et les femmes faciles.
Pas tous heureusement, mais devons-nous les accueillir s'ils ne sont pas prêts à repartir chez eux pour reprendre le combat ? Si leur seule ambition est de vivre chez nous à leur guise et à nos frais ?
Nous sommes responsables de cette débandade parce que nous avons mésusé de nos Lumières et de notre liberté dans l'oubli de Dieu. C'est en son nom que l'Occident doit se battre désormais, pour survivre, et non pour imposer la démocratie libérale libertaire décadente. C'est en effet ce modèle libéral libertaire qui a entrainé notre défaite, je dis bien notre défaite, car la défaite des Américains est aussi la nôtre. Elle est celle de l'Empire d'Occident auquel appartient la France d'où viendra peut-être un sursaut et un projet régénérateur et cela au nom du Dieu tout puissant.
T comme talibans ? Non comme templiers !