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Le compatriote Mélenchon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Après la résolution portant sur l'abolition des accords franco algériens de 1968 votée  par l'Assemblée Nationale Jean-Luc Mélenchon ne décolère pas. Selon lui le RN à l'origine du vote est je cite " l'ennemi personnel de millions de compatriotes" 

Compatriotes dit il, qu'en est il en réalité ? L'immense majorité des algériens vivant dans l'hexagone peut prétendre à cette appellation,  malheureusement un doute subsiste sur la loyauté d'une forte proportion d'entre eux, parmi les jeunes en particulier. Comment se dire français si l'on brandit le drapeau algérien en toute occasion de préférence au tricolore ? Et comment concilier l'amour de la France et de ses valeurs à celles du terrorisme du Hamas et de l'islam militant ? 

Etre français c'est d'abord aimer la France. Cela signifie choisir une référence linguistique francophone, de préférence à l'arabe ou à l'anglais , c'est ensuite respecter le mode de vie à la française, c'est enfin offrir ses bras pour travailler pour la France et non  parasiter sa protection sociale. 

Les accords de 68 furent conçus pour utiliser  le dynamisme démographique algérien au service de la France en période de plein emploi et de croissance apparemment illimitée.  Dès 1973 avec la crise pétrolière ces accords ne se justifiaient plus mais la gauche avait  déjà pris le pouvoir culturel et commençait d'exercer son terrorisme intellectuel. Ce fut le début de trente ans d'aveuglement du pouvoir y compris à droite avec Jacques Chirac et consorts. 

Aujourd'hui ce terrorisme est heureusement de plus en plus évident et les Français ne sont plus dupes. Quant à De Gaulle aujourd'hui il ne pourrait que   dénoncer les accords de 68 au nom du réalisme politique. N'oublions pas qu'il avait renoncé à la victoire française en Algérie pour que  Colombey les deux églises ne devienne pas  Colombey les deux mosquées. Il avait compris que l'Algérie française de Dunkerque à Tamanrasset   c'était la porte ouverte à l'invasion légale.

Les politiques migratoires suivies par la gauche ont cependant provoqué en partie ce que De Gaulle avait voulu éviter. Il n'est pas trop tard pour s'en souvenir, la résolution de l'Assemblée Nationale est donc une bonne nouvelle. Quant à Monsieur Mélenchon rien ne lui interdit d'aller vivre à Alger ou à Gaza où il trouvera des millions de compatriotes plein d'amour à son égard.

 

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